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14.7.13

Un ramadan de bruit et de fureur

Le ramadan, qui commencera ce 10 juillet, est d'ores et déjà marqué par la violence dans plusieurs pays musulmans. En Egypte, la destitution du président Morsi par l'armée a été suivie par des manifestations des Frères musulmans réprimées dans le sang, sur fond de fortes tensions entre laïcs et islamistes.En Syrie, alors que la guerre a déjà fait 100 000 morts, selon les organisations des droits de l'homme, on peut douter que l'appel à observer une trêve pendant le ramadan, lancé par Ban Ki-moon, soit entendu. Le secrétaire général de l'ONU rappelle la tradition musulmane d'une trêve des conflits pendant ce mois sacré et appelle "toutes les parties en Syrie à respecter cette obligation religieuse pour un mois au minimum".En Turquie, la partie de bras de fer qui se joue entre le pouvoir et les opposants à Erdogan, autour du parc Gezi, à Istanbul, n'est pas terminée. Samedi 6 juillet, la police est intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique de la contestation.


Le ramadan, qui est commencé le 10 juillet, est d'ores et déjà marqué par la violence dans plusieurs pays musulmans. En Egypte, la destitution du président Morsi par l'armée a été suivie par des manifestations des Frères musulmans réprimées dans le sang, sur fond de fortes tensions entre laïcs et islamistes.

En Syrie, alors que la guerre a déjà fait 100 000 morts, selon les organisations des droits de l'homme, on peut douter que l'appel à observer une trêve pendant le ramadan, lancé par Ban Ki-moon, soit entendu. Le secrétaire général de l'ONU rappelle la tradition musulmane d'une trêve des conflits pendant ce mois sacré et appelle "toutes les parties en Syrie à respecter cette obligation religieuse pour un mois au minimum".

En Turquie, la partie de bras de fer qui se joue entre le pouvoir et les opposants à Erdogan, autour du parc Gezi, à Istanbul, n'est pas terminée. Samedi 6 juillet, la police est intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique de la contestation.
Dessin de Bertrams paru dans De Groene Amsterdammer
 
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