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16.11.12

L'image du jour 16-11-2012



La trêve temporaire brisée par des tirs Palestiniens et Israeliens

15.11.12

Images du Monde - Lisbonne

A deux doigts de s’énerver  - jeudi 15 novembre - ParisMatch.com

A deux doigts de s’énerver...Un manifestant portugais fait des doigts d’honneur aux policiers qui se trouvent devant le Parlement à Lisbonne. Les habitants du pays, tout comme les Espagnols, ont décidé de faire grève contre la hausse des taxes et les coupes budgétaires. Photo REUTERS/Rafael Marchante

L'image du jour 15-11-2012

Des oiseaux et des roquettes dans le ciel de Gaza

Des oiseaux et des roquettes dans le ciel de Gaza
Des oiseaux s’envolent alors qu’on voit dans le ciel une trace de fumée après le tir d’une roquette depuis la bande de Gaza vers Israël. REUTERS/Ahmed Zakot

14.11.12

Portugal: La grève générale ne suffit pas

Manifestation au Portugal contre l'austérité le 4 octobre 2012.

Les jours sans pétition sont rares. Tout comme les semaines sans manifestation. Tout cela pour des causes justes, urgentes et nécessaires, pour défendre des droits, la liberté, la dignité, l'avenir. Les pétitions ne coûtent rien, il suffit de signer. Pour une manifestation, c'est plus compliqué, il faut s'organiser le jour J, savoir où c'est, par où elle passe, quels transports emprunter, etc.
Aujourd'hui, tous les jours sont des jours de lutte, mais cette lutte atomisée en manifestations, pétitions, débats, réunions, articles, photos, notes de blog et commentaires sur les réseaux sociaux n'a pas un sens défini. Nombre de ceux qui contestent l'austérité quand elle touche leur portefeuille sont d'accord pour dire que nous dépensons au-delà de nos possibilités et qu'il faut payer. Si l'on continue la discussion, ils vont même jusqu'à défendre l'idée que l'Etat coupe dans les dépenses sociales des autres.
La plus grande victoire du néolibéralisme, c'est cela : les attaques que les pauvres se font les uns aux autres. La plus grande attaque contre l'Etat social, c'est ce que l'on entend dire dans les discussions des citoyens lambda, qui critiquent ceux qui bénéficient de l'aide de l'Etat parce que cela oblige le gouvernement à augmenter les impôts. Qui critiquent les grévistes des transports parce qu'ils pénalisent ceux qui veulent aller travailler et ne le peuvent pas. Qui critiquent la classe moyenne qui se rend dans les hôpitaux publics et dépense donc des ressources de l'Etat alors qu'elle a les moyens d'aller dans les cliniques privées.
Une indignation qui se trompe de cible
L'une des choses les plus tristes de cette crise, c'est d'être bombardé de courriels qui dénoncent les prétendus privilèges et les gros salaires. Dans certains cas, plutôt rares, l'indignation est légitime. Il existe des dépenses excessives, somptuaires, là où devrait préavoir la frugalité dans l'utilisation des deniers publics. Mais, dans de nombreux cas, l'indignation non seulement est un non-sens, mais encore elle est orientée pour dévier l'attention des privilièges dont profite le capital.
Pendant que quelques centaines de naïfs s'indignent des salaires de certaines stars de la télé, ils ne disent rien des intérêts facturés au Portugal au titre de l'"aide extérieure", du scandale BPN [banque privée portugaise au bord de la faillite, nationalisée en 2008, puis renflouée à hauteur de 5,1 milliards d'euros par l'Etat, avant d'être cédée cet été pour 40 millions à une banque angolaise] et des partenariats public-privé [censés alléger la dette publique, ces partenariats provoquent au contraire une détérioration des comptes publics], ainsi que des avantages scandaleusement accordés aux banques, des exemptions fiscales des grandes entreprises, de l'évasion fiscale légale de ces mêmes entreprises qui délocalisent leur siège social, de l'envoi d'argent dans les paradis fiscaux ou encore de l'absence d'impôt sur les revenus du capital.
La responsabilité des médias
La plus grande victoire du néolibéralisme, c'est cela, c'est ce discours, une victoire obtenue à coups de propagande répétée sans relâche, avec la complicité (souvent involontaire) des médias. C'est pour cette raison que l'on continue à entendre Vítor Gaspar [le ministre des Finances] dans les journaux télévisés, répétant ses idées fantaisistes. Un jour, lui ou une autre marionnette du gouvernement viendra nous dire que la Terre est plate, et les médias, donnant des gages d'équilibre et de neutralité, diront : "Ce n'est pas, néanmoins, l'avis du géographe Untel, qui soutient, de son côté, que..."
La responsabilité des médias dans la diffusion de ce discours est centrale. C'est pour cela que nous voyons, à travers des mouvements civiques comme le Manifeste contre la Privatisation de la RTP [la Radio et télévision du Portugal est l'entreprise chargée de l'audiovisuel public] ou l'Initiative pour un audit citoyen de la dette publique, la nécessité de produire et de mettre à disposition une information que les médias devraient produire, filtrer, valider et diffuser, mais qu'ils ne produisent pas, ne filtrent pas, ne valident pas et ne diffusent pas. Les mouvements sociaux sont en train de tenter de faire un travail qui devrait être celui des médias, mais ces derniers ne l'ont pas encore compris, soucieux qu'ils sont de mettre le micro le plus près possible des lèvres de Vítor Gaspar.
COURRIER INTERNATIONAL

L'image du jour 14-11-2012

Dans la lune

Dans la lune
Un avion de ligne à Bogota. REUTERS/Felipe Caicedo

4.11.12

Les Maîtres de la photographie - Robert Capa - 1913-1954

Un habit de lumières allemandes pour le Christ de Rio

Flickr/Doug 88888.

A Rio de Janeiro, le jour de la fête nationale allemande [le 3 octobre], la célèbre statue du Christ sera éclairée en noir, rouge et or [les couleurs du drapeau allemand]. Le consulat allemand entend ainsi annoncer l’année de l’Allemagne, qui commencera en mai 2013 au Brésil, et Berlin compte en profiter pour créer une plateforme pour la recherche, l’industrie et la culture allemandes au Brésil.

En attendant, comment illumine-t-on en noir une statue dans la nuit ? “C’est un peu délicat”, reconnaît Harald Klein, le consul général d’Allemagne, qui devait rencontrer ces jours-ci les spécialistes d’une société d’éclairage.

Inauguré il y a quatre-vingt-un ans, ce monument, qui est considéré dans le monde entier comme le symbole non seulement de Rio mais aussi de tout le Brésil, a été équipé il y a quelques années d’un ensemble de projecteurs modernes capables de l’éclairer en blanc et en diverses couleurs. En 2010, la statue art déco – 1145 tonnes et 38 mètres de haut, y compris ses 9 mètres de socle – qui se dresse au sommet des 710 mètres du mont Corcovado avait été illuminée en jaune et vert en signe de soutien à l’équipe brésilienne pendant la Coupe du monde de football. Récemment, le Cristo Redentor [Christ rédempteur] a été coloré de rose à l’occasion d’une campagne d’information sur le cancer du sein.

Mais un Jésus multicolore au service d’un pays étranger ? “Pour autant que je le sache, cela n’est encore jamais arrivé”, confie M. Klein. L’idée est née au consulat, et l’archevêché de Rio de Janeiro, propriétaire de la statue, s’est montré ouvert. “Après quelques échanges téléphoniques, nous avons reçu le feu vert, enfin plus exactement le feu noir-rouge-or”, plaisante le consul général.
“Comment résoudre le problème du noir, je ne saurais le dire, mais on trouvera. Il faut simplement créer un contraste”, ajoute-t-il.
On ne voit pas le Corcovado des jardins du consulat où M. Klein recevra ses invités, mais il fera projeter sur un écran géant l’image en temps réel de la statue du Christ.

Dès le XIXe siècle, le Brésil avait envisagé d’ériger une statue religieuse sur le mont qui surplombe Rio, mais le projet resta lettre morte pendant des dizaines d’années. En 1922, plusieurs modèles furent proposés, comme un Sauveur sous forme de globe, qui fit ricaner la population et fut baptisé le “Jésus à la bille”. Le choix se porta finalement sur un Christ rédempteur aux bras écartés, un signe de paix selon la version officielle, mais peut-être, aux yeux de la population, un signe de l’impuissance divine face à la situation chaotique de Rio.

La première pierre fut posée en 1922, mais la construction ne commença qu’un an plus tard et la statue fut enfin inaugurée le 12 octobre 1931. Les travaux coûtèrent 250 000 dollars, soit 2,6 millions d’euros en valeur actuelle. La statue contient un escalier de onze étages qui permet d’accéder aux bras du Christ, d’une envergure de 30 mètres, et à sa tête – 30 tonnes – pour l’entretien du monument. L’enveloppe extérieure est constituée d’innombrables plaques de stéatite.

Le Christ du Corcovado est depuis longtemps un symbole aussi bien religieux que profane, ce qui ne cesse de provoquer des conflits.
L’archevêché n’apprécie pas vraiment, par exemple, qu’on le fasse figurer sur des soutiens-gorge de maillot de bain ou qu’on l’utilise pour la pub d’une agence de rencontres coquines. En 1999, l’archevêque ne trouva pas non plus très drôle que le célèbre parachutiste autrichien Felix Baumgartner se hisse sur l’un des bras de la statue au moyen d’un câble lancé par une arbalète pour redescendre en parachute. Depuis quelques années, l’Eglise accepte toutefois que la statue ne soit pas investie seulement d’une valeur religieuse, et la met à disposition à des fins publicitaires à condition que ces campagnes servent un objectif acceptable à ses yeux.
COURRIER INTERNATIONAL

3.11.12

Photo - Mutine, va!

"Mutine..."
Cuba - 27-10-2010
JoanMira

Le scandale Aurore Martin

Capture d'écran d'une vidéo diffusée par la police espagnole le 2 novembre 2012 montrant la remise d'Aurore Martin à la Guardia civil

Les membres du collectif Bake Bidea, réunissant des militants de droite et de gauche, ont tenu une conférence de presse samedi pour dénoncer l'arrestation de la militante basque.

Des représentants de partis politiques, syndicats, associations et membres de la société civile réunis samedi lors d'une conférence de presse à Bayonne ont demandé des explications à François Hollande sur les conditions de l’arrestation et la remise à l'Espagne jeudi de la militante basque Aurore Martin.
"En juillet 2011, François Hollande en vacances au Pays basque avait demandé la clémence à Claude Guéant concernant Aurore Martin. Que pense-t-il aujourd’hui de son ministre de l’Intérieur Manuel Valls?", a demandé Laurence Hardouin, de la Cimade.
"Nous avions dénoncé l'application de ce MAE (mandat d'arrêt européen) pour un délit d'opinion lors du précédent gouvernement. L'orchestration de la remise à l'Espagne est inadmissible", a-t-elle estimé.
"On nous dit que cette arrestation est fortuite. Je demande au gouvernement de procéder à une enquête", a de son côté déclaré le sénateur des Pyrénées-Atlantiques Jean-Jacques Lasserre (Modem).
L'écologiste Martine Bisauta, adjointe au maire de Bayonne, a demandé à "François Hollande, président normal (…) de répondre normalement à notre question".
Représentants du PCF, du NPA, du PS, du Modem, de l'UMP, et de partis indépendantistes basques, et aussi des syndicats CFDT, CGT cheminots, LAB (syndicat basque), ELA (syndicat majoritaire au Pays basque espagnol) et de la Ligue des droits de l’Homme réunis sous la bannière du collectif Bake Bidea (Le chemin de la paix), ont tous demandé qui était à l'origine de l'arrestation et pourquoi la France a fait droit à la demande de l'Espagne.
Selon la sénatrice PS des Pyrénées-Atlantiques Frédérique Espagnac, "il est nécessaire que le gouvernement réponde, pour le bon-vivre en Pays basque". "Nous allons solliciter le gouvernement, intervenir auprès des autorités espagnoles par l’intermédiaire de notre ambassadeur et saisir le Conseil constitutionnel", a-t-elle déclaré.
Alice Leicehaçagar, conseillère régionale (Verts), a résumé le sentiment général: "Nous nous attendions à ce que le gouvernement nous aide à mener à bien le processus de paix au lieu de se livrer à des provocations".
Sylviane Alaux, députée socialiste (PS) des Pyrénées-Atlantiques, a conclu: "Je suis socialiste, je tiens à rester à l’intérieur de mon parti pour porter votre message" (mais) "je veux que mon gouvernement soit l’artisan de la paix".
Les membres du collectif Bake Bidea appellent à un rassemblement le 5 novembre à 13h30 devant la sous-préfecture de Bayonne.
(AFP)

Quand l'Angola fait main basse sur l'industrie portugaise


(Le président de l'Angola, Jose Eduardo dos Santos - Themba Hadebe/AP/SIPA)Aujourd’hui, le phénomène majeur, au Portugal, est le rachat massif de toutes les industries portugaises en déconfiture par l’Angola, qui bénéficie de la manne pétrolière et diamantaire; actuellement, on ne parle que du rachat par des Angolais de la majorité de la presse portugaise, dont les quotidiens sportifs, très nombreux dans ce pays fou de foot.

On pourrait y voir une revanche et un clin d’œil malicieux de l’Histoire, si les rachats étaient le fait du gouvernement angolais et du Président José Eduardo dos Santos, en fonctions depuis 1979, à la tête d’un régime officiellement « marxiste-léniniste » (mais où le multipartisme est autorisé) ; mais ils sont le fait de la richissime famille du Président angolais, notamment de sa fille, Isabel dos Santos, dont la fortune s'élève à 170 millions de dollars et qui est considérée comme la femme la plus riche de l'Afrique sub-saharienne, alors que la majorité de la population angolaise est toujours plongée dans une profonde misère; le mariage de la dame en 2003 avait coûté 4 millions de dollars : ainsi va le « marxisme-léninisme » au XXI ème siècle…

Isabel dos Santos a des intérêts dans les télécommunications, les médias, la vente au détail, le ciment et dans l'industrie de l'énergie, à la fois en Angola et au Portugal. En plus de son intérêt commercial dans le pétrole et les diamants.

Par la holding Kento basée à Malte, qu'elle possède à près de 100%, Isabel dos Santos est l'actionnaire majoritaire de ZON Multimédia1 et Portugal Telecom. Elle détient également des participations dans le Banco Português de Investimento, le Banco Espírito Santo , Energias de Portugal, Galp Energia, la société pétrolière Sonangol, la Caixa General de Depósitos, le Banco Santander, le Banco Português de Negócios , etc.

Avec son père, elle a créé la société Geni qui héberge une bonne partie de leurs investissements portugais. La société est active dans le secteur bancaire, le pétrole, les diamants et la construction.

Et, dernier détail qui ne manque pas de charme : la banque qu’Isabel dos Santos possède à 19 %, le Banco Português de Investimento, est sur le point d’obtenir un plan de sauvetage de 1,5 milliards d’euros du contribuable portugais… Mais une « marxiste-léniniste» mérite bien un effort des travailleurs portugais, non? « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

MARIANNE