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6.10.12

Dessin (Suisse) du jour



Coup de filet dans les milieux islamistes à Strasbourg

Photo d'illustration.

Une opération policière menée dans plusieurs villes françaises contre les milieux salafistes s'est soldée par sept arrestations et la mort d'un suspect. L'opération faisait suite à l'attentat, le 19 septembre, contre un magasin casher près de Paris.
Des sources policières ont insisté sur la détermination d'une partie des personnes interpellées, qui appartiendraient aux «milieux salafistes». Le suspect tué à Strasbourg a d'abord fait feu sur les policiers. Un autre interpellé dans la banlieue de Paris était armé et «dangereux».
Les policiers sont intervenus simultanément dans plusieurs villes de France, notamment à Cannes, où un homme a été appréhendé sans opposer de résistance.
Cela n'a pas été le cas à Strasbourg, où les policiers, quand ils sont entrés au domicile d'un suspect, ont essuyé des tirs et ont dû riposter, touchant mortellement l'homme, selon les premiers éléments de l'enquête. Sa compagne a été interpellée.
Trois policiers ont été légèrement blessés. L'un d'eux a reçu une balle au niveau de la tête et une autre au niveau du coeur, arrêtées par son gilet pare-balles et son casque de protection.
Transmis au parquet antiterroriste
Selon une source judiciaire, cette opération découle de l'enquête sur le jet, le 19 septembre, d'»un engin explosif de faible puissance» dans une épicerie casher de Sarcelles, au nord de Paris. Cette attaque avait légèrement blessé une personne et suscité une vive émotion dans l'importante communauté juive de cette commune populaire.
L'enquête ouverte initialement par le parquet de Pontoise (nord- ouest de Paris) a été transmise il y a quelques jours au parquet antiterroriste. Celui-ci a confié l'enquête à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire.
Liste d'objectifs
Interrogé sur la volonté du groupe de mener d'autres attaques, contre des lieux fréquentés par la communauté juive notamment, une source proche de l'enquête a appelé à la prudence. Mais elle a relevé que les suspects avaient une «liste d'objectifs», dont l'enquête devra déterminer s'il s'agissait de projets bien avancés ou simplement évoqués entre les suspects.
Au moment de l'attaque de Sarcelles, les enquêteurs s'étaient refusés à évoquer un lien avec l'atmosphère tendue de l'époque: quelques jours plus tôt, des slogans antisémites avaient été scandés lors d'une manifestation islamiste non autorisée près de l'ambassade des Etats-Unis à Paris, organisée pour protester contre le film islamophobe «Innocence of Muslim». La veille, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo avait publié des caricatures du Prophète. (afp/Newsnet)

Energie solaire: Un géant suisse démarre en Espagne

Au total 376'000 miroirs ont été installés sur une surface équivalente à 40 terrains de football.

Le directeur de l'Office fédéral de l'énergie Walter Steinmann s'est rendu sur place, dans la région de Murcia en Andalousie, pour la mise en service du projet «Puerto Errado 2», écrivent samedi les services industriels de Bâle.
La nouvelle centrale produira environ 50 millions de kilowatt-heure d'électricité par année, soit la consommation de 12'000 ménages. L'électricité alimente actuellement le réseau espagnol.
Selon ses exploitants, il s'agit de la plus grande centrale thermique solaire du monde et de la première qui utilise cette technologie. Les 28 rangées de miroirs plats d'une longueur de 900 mètres chacune suivent l'orientation des rayons solaires et les concentrent sur des tuyaux d'absorption disposés parallèlement.
Propriétaires alémaniques
L'eau qui circule dans ces tuyaux est réchauffée et se transforme en vapeur d'une température de 270 degrés, écrit sur son site Internet la coopérative Elektra Baselland, qui participe au projet à hauteur de 51%. La vapeur engendrée alimente deux turbines à vapeur couplées à des générateurs de courant.
En 2009, lorsque la construction a débuté, les coûts de la centrale étaient chiffrés à environ 230 millions de francs. Outre Elektra Baselland, quatre sociétés alémaniques d'approvisionnement en électricité sont propriétaires de «Puerto Errado 2».
LA TRIBUNE DE GENEVE

Photo - Mars

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MARS

Photo - Jouant avec la lune

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Reporters / Caters

5.10.12

Moi, Premier ministre, je tuerais un tiers des Portugais

Plusieurs milliers de personnes participent à une manifestation contre les mesures d'austérité du gouvernement, le 16 juin 2012, à Lisbonne.

Dans une chronique féroce, un journaliste portugais se met dans la tête du Premier ministre Passos Coelho, toujours plus libéral. Un réquisitoire cinglant, alors que le gouvernement vient d'annoncer de nouvelles mesures d'austérité et que les Portugais sont dans la rue.
 
"Un tiers [de la population] doit mourir. Ce n'est pas que nous ayons quelque plaisir à les tuer, mais à vrai dire il n'y a pas d'alternative. Si on n'en finit pas avec eux, ils finissent par nous entraîner avec eux vers le fond. Et de fait, on ne va pas les tuer vraiment, c'est-à-dire tuer comme le faisaient les nazis. Si on voulait vraiment les tuer on entendrait une clameur, dieu m'en garde ! Il y a des gens trop sentimentaux, qui ne comprennent pas que les décisions dures doivent être prises, quelqu' en soit le prix et , si on se débarasse d'un tiers, les autres vivront mieux. C'est pour cela que nous n'allons pas les tuer. C'est eux qui vont mourir. Il suffit que la mortalité augmente un peu plus que dans les autres groupes. Et les statistiques le montrent déjà.

Mota Soares [l'actuel ministre de la Solidarité et de la Sécurité sociale] fait bien son travail. Les types de la santé publique disent bien tout le temps que la pauvreté est la chose qui fait le plus de mal à la
santé ? Tout joue en notre faveur. La tendance le montre déjà et ce qui compte, c'est la tendance. Comme ils sont plus souvent malades, il suffit de rendre toujours plus difficile l'accès aux soins. La nature fait le reste. Paulo Macedo [le ministre de la Santé] fait lui aussi ce qu'il peut. Ce n'est pas un génocide, c'est de la statistique. On y parviendra un jour, ce qui compte c'est que nous sommes sur le bon chemin. Il n'y a pas d'argent pour soigner tout le monde et il faut faire des choix. Et les choix impliquent toujours des sacrifices. On ne peut sauver pas tout le monde et on doit sauver ceux qui sont le plus utiles à la société, ceux qui produisent de la richesse. Il ne peut y avoir de types qui n'ont que des droits et ne contribuent en rien, sans aucun devoir.

Ces conneries de démocratie, d'éducation et de santé pour tous ont été inventées quand la société avait besoin de millions de pauvres pour répandre du fumier ou des choses du genre. Maintenant, on n'en a plus besoin et il y a des crétins qui n'ont pas encore compris que, pour que nous vivions bien, il faut élaguer ces sous-hommes.

Qu'un tiers doive rendre l'âme est une évidence. Mais il faut que cela soit le bon tiers, celui qui dilapide nos ressources et n'apporte rien. Il faut de l'équité. S'ils dépensent et ne contribuent pas, je suis désolé mais... Les ressources sont rares. L'autre jour encore, les journaux disaient que l'on avait un million d'analphabètes. En quoi peuvent-ils nous servir pour la société de la connaissance ? Ils vont uniquement grossir la masse des parasites, qui vivent sur le dos des autres. Donc, le bon tiers ce sont: les analphabètes, les chômeurs de longue durée, les malades chroniques, les retraités pauvres (on va pas mettre tous les vieux parce que nous ne sommes pas des animaux et il faut penser à nos parents et grands-parents), les SDF, les mendiants et les gitans, bien entendu. Et les handicapés. Pas tous. Mais s'ils n'ont pas une famille qui peut supporter le coût de l'assistance qu'on leur porte, on ne pourra pas laisser ce fardeau à la société. Ce ne serait pas juste. Et nous devons promouvoir la justice sociale.

Le deuxième tiers doit avoir un maître. C'est ennuyeux d'avoir encore besoin de quelques ouvriers, mais qu'ils puissent penser qu'ils commandent dans notre pays parce qu'ils votent ce n'est plus possible. Pour commencer, le pays n'est pas compétitif avec les gens qui vivent décemment. Je ne dis pas qu'il faille revenir à l'esclavage, mais à vrai dire les sociétés ont beaucoup évolué grâce à lui. Cela libère des ressources pour faire des investissements et de l'innovation afin de garantir le progrès et cela permet l'oisiveté des classes aisées, qui en ont bien besoin. L'ennui, c'est qu'on ne peut pas éliminer les ouvriers comme les sous-hommes car on a besoin de ces types pour faire des choses emmerdantes et, en plus (pour l'instant), ils votent - bien que la majorité ne vote pas ou vote pour nous. Ce qu'il faut c'est en finir avec ces droits garantis qui font qu'ils travaillent le minimum et vivent à l'ombre des cocotiers. Ils doivent être ce que les communistes disent qu'ils sont : des prolétaires. Il faut en finir avec le droit du travail, la stabilité de l'emploi, leur réduire le niveau de vie de façon à ce qu'ils comprennent qui commande. Ils doivent toujours être morts de peur : peur de perdre leur travail et de devenir des sous-hommes, de mourir de faim au milieu de la rue. Et il faut les gaver de football, de telenovelas et de téléréalité pour les anesthésier et pour qu'ils pensent que leurs enfants vont devenir des stars du hip-hop ou quelque chose du style.

Le dernier tiers, ce sont des professionnels et des techniciens, qui produisent des services essentiels, tels les médecins et les ingénieurs. On les a déjà convaincus que lutter contre les inégalités n'est pas supportable, que pour qu'ils puissent vivre confortablement, il n'y a pas d'autres choix que de liquider les gitans et les chômeurs et en finir avec le RMI et que pour payer leurs soins, on ne peut payer ceux des pauvres.

Avec un tiers de la population exterminée, un tiers anesthésiée et un tiers achetée, le pays peut redevenir stable et viable. La vérité, c'est que l'empreinte écologique de la société actuelle n'est pas supportable. Et si on n'agissait pas de la sorte, on ne pourrait pas garantir le niveau de luxe toujours plus élevé de la classe dirigeante, que j'espère atteindre un jour. Je ne vais pas rester à
Massamá[quartier en banlieue de Lisbonne où il réside] toute ma vie".
COURRIER INTERNATIONAL

Musulmans: tuer, mutiler: c'est notre nature; acceptez-nous tels que nous sommes...

"La liberté
d'expression implique le droit de heurter les convictions d'autrui, qu'elles
soient religieuses ou politiques", rappelait le quotidien danois Jyllands-Posten dans un récent éditorial. On ne saurait mieux dire.(Dry Bones est le nom de la série de dessins de Yaakov Kirschen publiée dans le Jerusalem Post depuis 1973)


"Nous posons des bombes, nous tuons, nous mutilons et nous terrorisons. Non pas à cause de films ou de dessins, mais à cause d'une vraie menace pour notre mode de vie... la liberté d'expression !"

Tu nous aurais menti, Monsanto ?

Une étude menée à l'université de Caen sur un échantillon de 200 rats fait apparaître que la consommation de maïs génétiquement modifié NK603 de Monsanto provoque de graves effets sur la santé. Dans une première réaction, la firme américaine persiste à affirme que la consommation d'aliments OGM "est aussi sûre que celle sans OGM".
Une étude menée à l'université de Caen sur un échantillon de 200 rats fait apparaître que la consommation de maïs génétiquement modifié NK603 de Monsanto provoque de graves effets sur la santé. Dans une première réaction, la firme américaine persiste à affirme que la consommation d'aliments OGM "est aussi sûre que celle sans OGM".

Dessin de Burki paru dans 24 Heures

Naufrage judiciare pour Total

C'est la double peine pour le groupe dirigé par Christophe de Margerie : le 25 septembre, la Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale du pétrolier français, mais a également retenu sa responsabilité civile dans le naufrage de l'Erika au large des côtes bretonnes, en décembre 1999. Une victoire totale et absolue, selon les avocats des parties civiles.

C'est la double peine pour le groupe dirigé par Christophe de Margerie : le 25 septembre, la Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale du pétrolier français, mais a également retenu sa responsabilité civile dans le naufrage de l'Erika au large des côtes bretonnes, en décembre 1999. Une victoire totale et absolue, selon les avocats des parties civiles.

Dessin de Burki paru dans 24 Heures

Les centrales nucléaires sont démodées, fermons-les !

Dessin de Vlahovic.

Il lui manque : les airbags, l’ABS, le pot catalytique, les phares halogènes, le système d’aide au stationnement et les vitres électriques. Personne n’aurait l’idée de relifter une vieille Coccinelle Volkswagen de 40 ans d’âge pour l’adapter à la circulation moderne, deux fois plus dense et bien plus rapide qu’à l’époque de sa sortie. Combien d’entre nous seraient prêts à se rendre tous les jours au travail dans cette vieille guimbarde ? Même pour la balade du dimanche, une vieille Coccinelle du début des années 1970 ne fait plus l’affaire – pas assez ancienne, pas assez originale.

Naturellement, une centrale nucléaire n’est pas une voiture. Une centrale est autrement plus complexe, a une durée de vie de 40 ans et sera modernisée régulièrement, dans la mesure du possible et si son exploitant est à cheval sur la sécurité. Les centrales qui ont été mises au point dans les années 1960 et raccordées au réseau dans les années 1970 – comme c’est le cas des réacteurs de première génération en Europe – ont pourtant quelque chose de la Coccinelle. Les frais de modernisation nécessaires pour les mettre en conformité avec les normes actuelles ne se justifient pas. La Coccinelle est depuis longtemps chez le ferrailleur – il faut faire de même avec les vieilles centrales.