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5.10.12

Moi, Premier ministre, je tuerais un tiers des Portugais

Plusieurs milliers de personnes participent à une manifestation contre les mesures d'austérité du gouvernement, le 16 juin 2012, à Lisbonne.

Dans une chronique féroce, un journaliste portugais se met dans la tête du Premier ministre Passos Coelho, toujours plus libéral. Un réquisitoire cinglant, alors que le gouvernement vient d'annoncer de nouvelles mesures d'austérité et que les Portugais sont dans la rue.
 
"Un tiers [de la population] doit mourir. Ce n'est pas que nous ayons quelque plaisir à les tuer, mais à vrai dire il n'y a pas d'alternative. Si on n'en finit pas avec eux, ils finissent par nous entraîner avec eux vers le fond. Et de fait, on ne va pas les tuer vraiment, c'est-à-dire tuer comme le faisaient les nazis. Si on voulait vraiment les tuer on entendrait une clameur, dieu m'en garde ! Il y a des gens trop sentimentaux, qui ne comprennent pas que les décisions dures doivent être prises, quelqu' en soit le prix et , si on se débarasse d'un tiers, les autres vivront mieux. C'est pour cela que nous n'allons pas les tuer. C'est eux qui vont mourir. Il suffit que la mortalité augmente un peu plus que dans les autres groupes. Et les statistiques le montrent déjà.

Mota Soares [l'actuel ministre de la Solidarité et de la Sécurité sociale] fait bien son travail. Les types de la santé publique disent bien tout le temps que la pauvreté est la chose qui fait le plus de mal à la
santé ? Tout joue en notre faveur. La tendance le montre déjà et ce qui compte, c'est la tendance. Comme ils sont plus souvent malades, il suffit de rendre toujours plus difficile l'accès aux soins. La nature fait le reste. Paulo Macedo [le ministre de la Santé] fait lui aussi ce qu'il peut. Ce n'est pas un génocide, c'est de la statistique. On y parviendra un jour, ce qui compte c'est que nous sommes sur le bon chemin. Il n'y a pas d'argent pour soigner tout le monde et il faut faire des choix. Et les choix impliquent toujours des sacrifices. On ne peut sauver pas tout le monde et on doit sauver ceux qui sont le plus utiles à la société, ceux qui produisent de la richesse. Il ne peut y avoir de types qui n'ont que des droits et ne contribuent en rien, sans aucun devoir.

Ces conneries de démocratie, d'éducation et de santé pour tous ont été inventées quand la société avait besoin de millions de pauvres pour répandre du fumier ou des choses du genre. Maintenant, on n'en a plus besoin et il y a des crétins qui n'ont pas encore compris que, pour que nous vivions bien, il faut élaguer ces sous-hommes.

Qu'un tiers doive rendre l'âme est une évidence. Mais il faut que cela soit le bon tiers, celui qui dilapide nos ressources et n'apporte rien. Il faut de l'équité. S'ils dépensent et ne contribuent pas, je suis désolé mais... Les ressources sont rares. L'autre jour encore, les journaux disaient que l'on avait un million d'analphabètes. En quoi peuvent-ils nous servir pour la société de la connaissance ? Ils vont uniquement grossir la masse des parasites, qui vivent sur le dos des autres. Donc, le bon tiers ce sont: les analphabètes, les chômeurs de longue durée, les malades chroniques, les retraités pauvres (on va pas mettre tous les vieux parce que nous ne sommes pas des animaux et il faut penser à nos parents et grands-parents), les SDF, les mendiants et les gitans, bien entendu. Et les handicapés. Pas tous. Mais s'ils n'ont pas une famille qui peut supporter le coût de l'assistance qu'on leur porte, on ne pourra pas laisser ce fardeau à la société. Ce ne serait pas juste. Et nous devons promouvoir la justice sociale.

Le deuxième tiers doit avoir un maître. C'est ennuyeux d'avoir encore besoin de quelques ouvriers, mais qu'ils puissent penser qu'ils commandent dans notre pays parce qu'ils votent ce n'est plus possible. Pour commencer, le pays n'est pas compétitif avec les gens qui vivent décemment. Je ne dis pas qu'il faille revenir à l'esclavage, mais à vrai dire les sociétés ont beaucoup évolué grâce à lui. Cela libère des ressources pour faire des investissements et de l'innovation afin de garantir le progrès et cela permet l'oisiveté des classes aisées, qui en ont bien besoin. L'ennui, c'est qu'on ne peut pas éliminer les ouvriers comme les sous-hommes car on a besoin de ces types pour faire des choses emmerdantes et, en plus (pour l'instant), ils votent - bien que la majorité ne vote pas ou vote pour nous. Ce qu'il faut c'est en finir avec ces droits garantis qui font qu'ils travaillent le minimum et vivent à l'ombre des cocotiers. Ils doivent être ce que les communistes disent qu'ils sont : des prolétaires. Il faut en finir avec le droit du travail, la stabilité de l'emploi, leur réduire le niveau de vie de façon à ce qu'ils comprennent qui commande. Ils doivent toujours être morts de peur : peur de perdre leur travail et de devenir des sous-hommes, de mourir de faim au milieu de la rue. Et il faut les gaver de football, de telenovelas et de téléréalité pour les anesthésier et pour qu'ils pensent que leurs enfants vont devenir des stars du hip-hop ou quelque chose du style.

Le dernier tiers, ce sont des professionnels et des techniciens, qui produisent des services essentiels, tels les médecins et les ingénieurs. On les a déjà convaincus que lutter contre les inégalités n'est pas supportable, que pour qu'ils puissent vivre confortablement, il n'y a pas d'autres choix que de liquider les gitans et les chômeurs et en finir avec le RMI et que pour payer leurs soins, on ne peut payer ceux des pauvres.

Avec un tiers de la population exterminée, un tiers anesthésiée et un tiers achetée, le pays peut redevenir stable et viable. La vérité, c'est que l'empreinte écologique de la société actuelle n'est pas supportable. Et si on n'agissait pas de la sorte, on ne pourrait pas garantir le niveau de luxe toujours plus élevé de la classe dirigeante, que j'espère atteindre un jour. Je ne vais pas rester à
Massamá[quartier en banlieue de Lisbonne où il réside] toute ma vie".
COURRIER INTERNATIONAL

Musulmans: tuer, mutiler: c'est notre nature; acceptez-nous tels que nous sommes...

"La liberté
d'expression implique le droit de heurter les convictions d'autrui, qu'elles
soient religieuses ou politiques", rappelait le quotidien danois Jyllands-Posten dans un récent éditorial. On ne saurait mieux dire.(Dry Bones est le nom de la série de dessins de Yaakov Kirschen publiée dans le Jerusalem Post depuis 1973)


"Nous posons des bombes, nous tuons, nous mutilons et nous terrorisons. Non pas à cause de films ou de dessins, mais à cause d'une vraie menace pour notre mode de vie... la liberté d'expression !"

Tu nous aurais menti, Monsanto ?

Une étude menée à l'université de Caen sur un échantillon de 200 rats fait apparaître que la consommation de maïs génétiquement modifié NK603 de Monsanto provoque de graves effets sur la santé. Dans une première réaction, la firme américaine persiste à affirme que la consommation d'aliments OGM "est aussi sûre que celle sans OGM".
Une étude menée à l'université de Caen sur un échantillon de 200 rats fait apparaître que la consommation de maïs génétiquement modifié NK603 de Monsanto provoque de graves effets sur la santé. Dans une première réaction, la firme américaine persiste à affirme que la consommation d'aliments OGM "est aussi sûre que celle sans OGM".

Dessin de Burki paru dans 24 Heures

Naufrage judiciare pour Total

C'est la double peine pour le groupe dirigé par Christophe de Margerie : le 25 septembre, la Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale du pétrolier français, mais a également retenu sa responsabilité civile dans le naufrage de l'Erika au large des côtes bretonnes, en décembre 1999. Une victoire totale et absolue, selon les avocats des parties civiles.

C'est la double peine pour le groupe dirigé par Christophe de Margerie : le 25 septembre, la Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale du pétrolier français, mais a également retenu sa responsabilité civile dans le naufrage de l'Erika au large des côtes bretonnes, en décembre 1999. Une victoire totale et absolue, selon les avocats des parties civiles.

Dessin de Burki paru dans 24 Heures

Les centrales nucléaires sont démodées, fermons-les !

Dessin de Vlahovic.

Il lui manque : les airbags, l’ABS, le pot catalytique, les phares halogènes, le système d’aide au stationnement et les vitres électriques. Personne n’aurait l’idée de relifter une vieille Coccinelle Volkswagen de 40 ans d’âge pour l’adapter à la circulation moderne, deux fois plus dense et bien plus rapide qu’à l’époque de sa sortie. Combien d’entre nous seraient prêts à se rendre tous les jours au travail dans cette vieille guimbarde ? Même pour la balade du dimanche, une vieille Coccinelle du début des années 1970 ne fait plus l’affaire – pas assez ancienne, pas assez originale.

Naturellement, une centrale nucléaire n’est pas une voiture. Une centrale est autrement plus complexe, a une durée de vie de 40 ans et sera modernisée régulièrement, dans la mesure du possible et si son exploitant est à cheval sur la sécurité. Les centrales qui ont été mises au point dans les années 1960 et raccordées au réseau dans les années 1970 – comme c’est le cas des réacteurs de première génération en Europe – ont pourtant quelque chose de la Coccinelle. Les frais de modernisation nécessaires pour les mettre en conformité avec les normes actuelles ne se justifient pas. La Coccinelle est depuis longtemps chez le ferrailleur – il faut faire de même avec les vieilles centrales.

Une bactérie alchimiste produit de l'or!

Illustration de différents lingots d'or, le 19 août 2010 à Jakarta (Indonésie).

Des scientifiques ont découvert une bactérie qui «mange» du métal toxique avant de déféquer de l’or, rapporte ce vendredi le site de Slate. Alchimiste, la bactérie? Il semblerait. De son doux nom «Cupriavidus metallidurans», elle se nourrit de chlorure d'or, un poison, et après une semaine, elle rejette des pépites d’or 24 carats, soit de l'or à 99,99% pur. Hyper-résistante, cette bactérie prouverait qu’une forme d’alchimie existe dans la nature.
Problème pour les alchimistes de tout poil: il faut de l’or pour produire du chlorure d’or, «nourriture» des bactéries. La création de l’or à partir de n’importe quel métal n’est donc pas encore arrivée.

3.10.12

Now, it's time to say goodbye

CIAO, CIAO, CIAO...


Les plus beaux châteaux du Monde - Grand Palais - Thaïlande

Grand Palais


Grand Palais, Thaïlande
Sa construction a débuté sous le règne de Rama I, en 1782, et – plusieurs souverains et agrandissements plus tard – s’est achevée, dans la deuxième moitié du XIXe siècle. L’enceinte de se véritable palais des merveilles couvre environ 218 000 m² et comprend d’autres bâtiments, dont le temple du Bouddha d’Émeraude, qui abrite la célèbre statue de jade. Aujourd’hui, le Grand Palais accueille les chefs d’État étrangers et les hauts dignitaires du clergé bouddhique invités par le souverain, et celui-ci réside au palais Chitralada.

Les grands maîtres de la photographie - Ansel Adams -

Yosemite Falls and Meadow
Ansel Adams est le photographe américain dont les œuvres, dédiées aux paysages de l’Ouest américain, se veulent un hymne à la nature. Ansel Adams se lança dans la photographie dans la vallée de Yosemite. Ansel Adams était un grand maître de la chambre photographique.
Ansel Adams
(1902 - 1984)




 
 

Images - Paris reconstitué - Le Louvre

<strong>LE LOUVRE<br/> <br/> </strong> Conçu dès 1190 pour Philippe Auguste qui ne désire plus résider au palais de la Cité, étriqué et indigne de la puissance royale, selon lui, le château fort du Louvre affiche avant tout une vocation défensive. Il se dresse sur la Seine pour bloquer tout passage, marquant la limite ouest des remparts qui protègent la ville des invasions anglaises. On remarque quel'emplacement des Tuileries ou de la Concorde reste pour l'instant occupé par des champs vierges de toute construction. Le fort se distingue par un énorme donjon cylindrique de 31 m de hauteur, protégé par un fossé sec, dont les fondations sont les seuls vestiges encore visibles dans le Louvre d'aujourd'hui (dans une crypte sous la Cour carrée).

Conçu dès 1190 pour Philippe Auguste qui ne désire plus résider au palais de la Cité, étriqué et indigne de la puissance royale, selon lui, le château fort du Louvre affiche avant tout une vocation défensive. Il se dresse sur la Seine pour bloquer tout passage, marquant la limite ouest des remparts qui protègent la ville des invasions anglaises. On remarque que l'emplacement des Tuileries ou de la Concorde reste pour l'instant occupé par des champs vierges de toute construction. Le fort se distingue par un énorme donjon cylindrique de 31 m de hauteur, protégé par un fossé sec, dont les fondations sont les seuls vestiges encore visibles dans le Louvre d'aujourd'hui (dans une crypte sous la Cour carrée).
<strong>LE LOUVRE </strong><br/><br/><br/>A partir du XIVe siècle, l'extension des quartiers replace le Louvre à l'intérieur de la ville. Sous Charles V, une nouvelle enceinte plus large est construite et l'édifice abandonne son rôle défensif pour profiter de nombreux embellissements, gommant peu à peu la rusticité militaire: ouvertures de fenêtres dans la muraille du donjon, toits d'ardoises ouvragés, ornementations diverses, jardin à l'ouest…
A partir du XIVe siècle, l'extension des quartiers replace le Louvre à l'intérieur de la ville. Sous Charles V, une nouvelle enceinte plus large est construite et l'édifice abandonne son rôle défensif pour profiter de nombreux embellissements, gommant peu à peu la rusticité militaire: ouvertures de fenêtres dans la muraille du donjon, toits d'ardoises ouvragés, ornementations diverses, jardin à l'ouest…
<strong>LE LOUVRE</strong><br/>Les agrandissements se poursuivent sous le règne des Bourbons, d'Henri IV à Louis XVI, pour célébrer et affirmer dans la grandeur l'autorité absolue du roi. C'est l'expropriation des quartiers entre le palais du Louvre et celui des Tuileries, la mise en chantier de la Grande Galerie, de la Cour carrée, le prolongement des Tuileries et leur fameux jardin redessiné par Le Nôtre. Une somme de grands desseins achevés sous le règne de Napoléon III de 1852 à 1870 (l'image illustre la physionomie du Louvre sous Napoléon 1er vers 1810).
Les agrandissements se poursuivent sous le règne des Bourbons, d'Henri IV à Louis XVI, pour célébrer et affirmer dans la grandeur l'autorité absolue du roi. C'est l'expropriation des quartiers entre le palais du Louvre et celui des Tuileries, la mise en chantier de la Grande Galerie, de la Cour carrée, le prolongement des Tuileries et leur fameux jardin redessiné par Le Nôtre. Une somme de grands desseins achevés sous le règne de Napoléon III de 1852 à 1870 (l'image illustre la physionomie du Louvre sous Napoléon 1er vers 1810).

Facebook, ou l'anti-démocratie!

Le gouvernement francais a demandé aujourd'hui à Facebook de lui transmettre "avant la fin du mois de novembre" les mesures qu'elle compte prendre pour respecter les recommandations en particulier de la Cnil en matière de protection des données personnelles.

La semaine dernière, des utilisateurs français de la plate-forme sociale avaient inondé le web de témoignages où
ils affirmaient que des messages privés apparaissaient par erreur sur leur profil public, un dossier dont s'étaient saisis le gouvernement et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).

Après avoir mené ses propres analyses,
la Cnil a indiqué aujourd'hui que "les messages incriminés par de nombreux utilisateurs semblent être exclusivement des messages +mur-à-mur+ et non des messages envoyés par l'intermédiaire de la messagerie privée de Facebook". L'autorité a aussi souligné que les modifications "récurrentes et unilatérales" des règles de confidentialité du site pouvaient expliquer la confusion des abonnés.

Les ministres du Redressement productif
Arnaud Montebourg et de l'Economie numérique Fleur Pellerin ont indiqué dans un communiqué avoir demandé à Facebook de leur faire parvenir avant fin novembre les mesures qu'elle "compte prendre pour respecter les recommandations de la Cnil et du G29", le groupe des Cnil européennes.
"La société américaine doit prendre ses responsabilités"
Selon eux, "à l'issue de plusieurs entretiens, la Cnil a constaté que Facebook ne respectait pas ses recommandations ni celles du G29". "La modification inopinée de la présentation des données a perturbé les utilisateurs en faisant ressurgir d'anciens messages à caractère personnel", ont-ils souligné. "Au cours des dernières années, Facebook a modifié, à de très nombreuses reprises, l'interface des usagers et les règles d'utilisation afférentes".

"Au regard de sa taille et de son utilisation quasi-quotidienne par de nombreux Français, la société américaine doit prendre ses responsabilités pour empêcher que des situations similaires ne se reproduisent", ont poursuivi les ministres, réclamant des conditions d'utilisations "simples, compréhensibles et faciles à mettre en oeuvre".

"Il est anormal que le site soit ergonomique quand il s'agit d'envoyer un message ou une vidéo, mais qu'il devienne bloquant dès lors qu'il s'agit de contrôler les paramètres relatifs à la vie privée de ses utilisateurs", ont-ils relevé.
LE FIGARO

2.10.12

Kadhafi aurait été assassiné par un agent secret français

Le président français Nicolas Sarkozy recevant Mouammar Kadhafi à l'Elysée le 10 décembre 2007.
Le président français Nicolas Sarkozy recevant Mouammar Kadhafi
à l'Elysée le 10 décembre 2007.

D’après le quotidien italien Il Corriere della Sera, le colonel Kadhafi aurait été tué par un agent secret français avec la complicité de Damas. Pourquoi ? Parce que le dictateur libyen menaçait de faire des révélations sur le financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Pour le régime syrien, il s’agissait de resserrer les liens avec la France.
Ce serait donc un “agent étranger”, et non les Brigades révolutionnaires libyennes, qui aurait tué Muammar Kadhafi d’une balle dans la tête le 20 octobre 2011, près de Syrte. Ce n’est pas la première fois que la version officielle de la mort du Colonel est mise en doute en Libye ou à l’étranger. Mais cette fois, c’est Mahmoud Jibril lui-même, ancien Premier ministre du gouvernement transitoire et aujourd’hui pressenti pour diriger le pays après les élections parlementaires du 7 juillet [son parti a obtenu la majorité], qui relance l’hypothèse d’un complot ourdi par des services secrets étrangers. “C’est un agent étranger infiltré dans les Brigades révolutionnaires qui a tué Kadhafi”, a déclaré ce dernier lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision égyptienne Dream TV, au Caire, où il participait à un débat sur le “printemps arabe”.



Un barbouze était donc présent au moment du lynchage de Kadhafi par les rebelles. Au sein des cercles diplomatiques occidentaux présents dans la capitale libyenne, la théorie officieuse la plus répandue est que, si des services étrangers sont effectivement impliqués, “alors il s’agit presque certainement des Français”. Et d’ajouter : “Le fait que Paris ait voulu éliminer le colonel Kadhafi est un secret de polichinelle.” Le raisonnement est bien connu : dès les premiers signes de soutien de l’OTAN à la révolution, en grande partie sous l’impulsion du gouvernement de Nicolas Sarkozy, Kadhafi a menacé de révéler les détails de ses liens avec l’ancien président de la République, à commencer par les millions de dollars versés pour financer sa campagne électorale en 2007. “Sarkozy avait toutes les raisons de faire taire le raïs au plus vite”, nous ont répété samedi 29 septembre des sources diplomatiques européennes à Tripoli. Une thèse renforcée par des révélations obtenues par le Corriere della Sera il y a quatre jours à Benghazi.



La trahison de Bachar El-Assad


Là-bas, Rami El-Obeidi, ancien responsable des relations avec les agences de renseignements étrangères pour le compte du Conseil national de transition jusqu’à mi-2011, nous a révélé comment l’OTAN avait pu localiser la cachette de Kadhafi après la libération de Tripoli par les révolutionnaires entre le 20 et le 23 août 2011. “À l’époque, on pensait qu’il s’était enfui dans le désert, en direction de la frontière sud de la Libye”, explique Obeidi. Mais en réalité, il s’était réfugié dans son fief de Syrte avec son fils, Mutassim, qui dirigeait les dernières troupes encore en état de combattre. Obeidi ajoute : “Là, le raïs a essayé de communiquer, grâce à son téléphone satellite Iridium, avec certains de ses fidèles qui avaient trouvé refuge auprès de Bachar El-Assad, en Syrie. Parmi eux, il y avait notamment son disciple chargé de la propagande télévisée, Youssef Shakir. Et c’est justement le chef d’État syrien qui a transmis le numéro de téléphone satellitaire de Kadhafi aux services secrets français.” La raison ? “En échange, Assad aurait obtenu de Paris la promesse de limiter les pressions internationales sur la Syrie en vue de faire cesser la répression contre le peuple en révolte.” Localiser le téléphone satellite et son propriétaire aurait ensuite été un jeu d’enfant pour les experts de l’OTAN. Si cette thèse venait à être confirmée, nous pourrions en déduire que ce fut la première étape vers la fin tragique du dictateur, quelques semaines plus tard.
COURRIER INTERNATIONAL

Soutien à Charlie Hebdo et à la liberté d'expression

 Vous avez été des milliers à nous témoigner votre soutien, nous avons reçu des messages du monde entier, y compris de pays où il est interdit de rire de quoi que ce soit et encore moins d’un prophète. Beaucoup d’entre vous nous demandent comment nous aider. C’est simple, il suffit de nous lire aussi souvent que vos moyens le permettent. C’est vous qui faites vivre la presse libre autant que nous.
Et puis vous pouvez aussi signer cette pétition de soutien afin de montrer aux intellectuels compassés, aux politiques résignés et à la bourgeoisie adepte du bon goût et de la censure que le pire scandale dans un pays libre n’est pas d’abuser de la liberté d’expression, mais de craindre de s’en servir.
Au nom de toute l’équipe, merci d’être à nos côtés.

Pétition de soutien à Charlie Hebdo et en faveur de la liberté d'expression
Nous, lecteurs ou non-lecteurs de Charlie Hebdo,
affirmons que la liberté de la presse ne s’arrête pas où commencent les menaces et les intimidations d’une poignée d’excités relayés et légitimés par des politiques et des intellectuels pétochards. Si la liberté d’expression a des limites, celles-ci sont fixées par la loi, pas par la violence ou la promesse de violence.
En publiant des dessins représentant Mahomet, Charlie Hebdo n’a usé que de son droit à la satire. Charlie Hebdo est un journal de mauvais goût ? Qu’est-ce que serait un journal satirique de bon goût ?
Il serait permis de caricaturer le pape, Jésus, Moïse, Bouddha, Marx, Napoléon, notre belle-mère, mais pas Mahomet ? Qu’est-ce qui justifierait une telle discrimination ?
La véritable insulte, c’est suggérer que les musulmans ne sont pas des croyants et des citoyens comme les autres dans la mesure où le second degré et la modération leur seraient inaccessibles.
Avec Charlie Hebdo, nous disons, oui, on peut rire de tout, mais personne n’est obligé !

 Pour signer la pétition, c'est ici

CHARLIEHEBDO

Soupçons de match truqué: Nikola Karabatic mis en examen et au chômage

Le joueur Nikola Karabatic lors de la demi-finale du tournoi de handball masculin des Jeux Olympiques de Pékin, le 22 août 2008

Nikola Karabatic, icône du handball français, a été mis en examen mardi soir à Montpellier pour escroquerie dans l'affaire des soupçons de match truqué et «mis au chômage», tout comme son frère Luka, a annoncé un de leurs avocats, Me Jean-Marc Phung.
 
Sa remise en liberté a été assortie d'une mesure de contrôle judiciaire prévoyant une caution, dont le montant n'a pas été communiqué par ses avocats. Il lui a également été signifié une interdiction de rencontrer l'encadrement du club et les autres protagonistes du dossier, ce qui équivaut à une «mise au chômage», a précisé Me Phung.

Nikola Karabatic nie avoir parié

«Est-ce que j'ai parié? Non, je n'ai pas parié», a assuré le joueur aux magistrats instructeurs, selon les termes de sa déclaration lue par un autre de ses conseils, Me Eric Dupont-Moretti, à la sortie du tribunal. «Est-ce que ma copine a parié? Oui. Est-ce qu'elle m'a mis au courant? Oui. Pourquoi a-t-elle parié? Ça fait deux ans qu'elle suit l'équipe de Montpellier, elle s'y connaît dans le championnat», a dit le handballeur, expliquant le choix de sa compagne de parier sur la défaite de Montpellier après celle concédée devant Nîmes alors que son équipe jouait le titre.
«Ce garçon dit au juge: “C'est un cauchemar pour moi, parce que le handball, c'est ma vie et celle de mon père avant moi"», a ajouté Me Dupont-Morett,i qui a annoncé son intention de faire appel des conditions du contrôle judiciaire interdisant aux frères Karabatic de jouer.
Au total, onze personnes, dont trois autres joueurs -Primoz Prost (MAHB), Samuel Honrubia et Mladen Bojinovic (PSG)- ont été mises en examen pour «escroquerie par manoeuvre frauduleuse, en l'espèce en étant en possession d'information selon laquelle des joueurs de l'équipe de handball de Montpellier s'étaient entendus préalablement pour modifier ou altérer le déroulement normal de la rencontre entre Cesson et Montpellier» du 12 mai.
20 MINUTES

1.10.12

Bayonne chavire de bonheur !

Bayonne chavire de bonheur - Rugby - Top 14

Une fois n’est pas coutume, ce 103e derby basque fut de toute beauté. Joué dans des conditions idéales, il n’a pas été émaillé par le moindre incident, et a mis en scène deux équipes clairement venues en découdre à la régulière. En revanche, il s’inscrivit dans la tradition en se soldant par un chassé-croisé haletant. Dos au mur, car en position de relégable avant la rencontre, les Bayonnais avaient le choix: vaincre ou mourir. Fort heureusement pour eux, ils ont opté pour la première solution. Animés d’une incroyable rage de vaincre symbolisée par une défense percutante qui mis sur le reculoir les Biarrots à de nombreuses reprises, les protégés de Lanta et Deylaud l’ont emporté sur le fil, dans les arrêts de jeu, sur une pénalité obtenue par un maul pénétrant initié à hauteur des 40 mètres. Enfin libéré, le buteur bayonnais, Benjamin Boyet, pouvait enfin lever un poing rageur au public d’Aguilera, après de longues, très longues, semaines de doute et de souffrance. Dire que quelques minutes plus tôt, les Biarrots étaient encore devant au score (15-13), grâce à une pénalité tapée en coin par Julien Peyrelongue...
Les Bayonnais au bout du courage
Comment s’est dessinée cette victoire ? Tout d’abord, elle s’est construite sur une agressivité défensive bayonnaise de tous les instants. Haare, Bernad, Iguiniz, Marmouyet, Senekal, Boutaty et le capitaine Chisholm ont constamment agressé l’attaque biarrote pour annihiler ses mouvements. Résultat, les Biarrots furent considérablement gênés, et commencèrent à douter à force de buter contre ce mur. L’exemple le plus frappant fut à la demi-heure de jeu, quand Biarritz, en supériorité numérique, pilonna sans succès des Bayonnais acculés sur leur ligne. Trop pressé de marquer, le deuxième ligne Erik Lund rampa pour aplatir, et fut sanctionné. Assurément le tournant du match. Ensuite, ce succès fut également facilité par la maladresse du jeune ouvreur biarrot Jean-Pascal Barraque, qui manqua deux pénalités à sa portée dans le premier acte.
Enfin, à défaut de se montrer dominatrice en conquête, la formation bayonnaise a su se montrer opportuniste, et marquer quand il le fallait: soit au pied, soit à la main, par l’intermédiaire du centre Thibault Lacroix, enfin de retour dans le groupe pour ce derby basque. Marqué dès la douzième minute, l’essai trouva son origine dans un renversement bien senti de Cédric Garcia (remplaçant de Mike Phillips, suspendu) qui trouva Scott Spedding. L’arrière transmit à Guillaume Bernad, qui retrouvait Manu Ahotaeiloa à l’intérieur. Le centre résista à deux plaquages, avant de transmettre à Lacroix. Bayonne lançait idéalement son match, pour le résultat que l’on connait. A l’issue du match, le capitaine biarrot Damien Traille parlait du bon début de saison de son équipe au passé. Benjamin Boyet, lui, y voyait une lueur d’espoir pour l’avenir. Comme si un seul match pouvait faire basculer toute la saison de deux équipes. Mais là est bien la magie du derby basque...