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18.7.12

Les plus beaux graffitis réalisés par Bansky

Napalm
Dans cette œuvre forte et engagée, Bansky dénonce l’impérialisme américain au travers des symboles de réussite du capitalisme.

17.7.12

La fusillade dans une fête à Toronto pourrait être reliée à des gangs

Toronto – La police de Toronto a appelé aujourd'hui des témoins potentiels à se manifester au lendemain d'une fusillade lors d'un barbecue, qui a causé la mort de deux personnes et fait 21 blessés, dont un bambin.
Les autorités ont précisé que les deux personnes mortes dans la fusillade étaient une jeune fille de 14 ans et un homme de 23 ans, sans les identifier. Une «personne d'intérêt» blessée est par ailleurs détenue, a indiqué la police.
Plus de 200 personnes participaient au barbecue dans l'est de la métropole, lundi soir, quand des hommes armés ont tiré dans la foule peu avant 23 h.
La police a affirmé que 21 personnes ont été hospitalisées avec des blessures par balle, incluant un bambin de 22 mois, qui se trouve dans un état stable.
Certaines des personnes blessées, âgées entre un an et 33 ans, ont reçu leur congé de l'hôpital. Un homme subit une opération et demeure dans un état critique, a indiqué la police.
Le chef Bill Blair a mentionné que la police soupçonne que la fusillade a été reliée à la violence des gangs.
En conférence de presse, ce matin, M. Blair a dit croire qu'un affrontement entre deux individus avait résulté dans un échange de coups de feu.
Il a indiqué que la police avait obtenu une «certaine coopération» de témoins sur les lieux, et a appelé tous ceux qui ont participé à la fête à collaborer à l'enquête.
«Nous sommes préoccupés non seulement par la résolution rapide de ce crime, mais par le potentiel de violences de représailles, qui surviennent souvent dans ce type d'événement», a dit le chef Blair.
La rue Danzing, où s'est déroulée la fête, était encore parsemée de bouteilles et autres débris, aujourd'hui, alors que la police avait établi un cordon de sécurité.
Shannon Longshaw, qui avait aidé à l'organisation du barbecue, a affirmé que la fête avait débuté autour d'un repas pour les enfants du voisinage. Mais même après que la foule ait pris de l'ampleur plus tard dans la journée, elle a soutenu que les festivités demeuraient conviviales – jusqu'au moment où des tirs ont soudainement été échangés.
«Il n'y avait pas de bagarres, personne n'avait été pris dans une altercation, rien de tel», a-t-elle affirmé ce matin, après avoir passé la majeure partie de la nuit à répondre aux questions des policiers.

Par Paola Loriggio
LE DEVOIR - CANADA

Toronto : deux tués et 19 blessés dans une fusillade


Le chef de la Police de Toronto Bill Blair.

Deux personnes, dont une adolescente, ont été tuées et dix-neuf autres blessées dans un échange de tirs survenu à Toronto, le plus grave de ce type jamais intervenu dans la plus grande métropole du Canada, a annoncé la police dans la nuit de lundi à mardi. "Deux personnes tuées dans un échange de tirs" au cours d'une fête, a écrit le chef de la police Bill Blair dans un tweet. "Les morts sont un homme et une personne de sexe féminin".

Une altercation a opposé plusieurs individus

La fusillade a éclaté dans la partie orientale de la ville après une rixe au cours d'un barbecue auquel participaient de nombreuses personnes. Les personnes tuées sont un homme âgé de 20 ans et une adolescente, selon Bill Blair. Parmi les victimes, certaines n'ont pas été touchées par des coups de feu, selon une policière, Wendy Drummond.
Au cours de la fête, à laquelle plus de 200 personnes avaient été invitées, une altercation a opposé plusieurs individus, provoquant un échange de coups de feu, selon le chef de la police. "Il s'agit du plus grave incident de violence avec armes à feu" à Toronto, selon lui. "Beaucoup de personnes innocentes ont été blessées cette nuit". Selon la chaîne CityNews, une femme de 20 ans a été blessée par balle dans le dos et au moins huit personnes âgées de 18 à 25 ans blessées par balle ont été hospitalisées.
La police a lancé un appel à témoins. Une personne est entre les mains de la police qui est à la recherche d'au moins deux personnes qui ont ouvert le feu, selon Bill Blair.

16.7.12

Liberté sexuelle au Maroc : entre pratique répandue et interdit religieux, que faire ?


Liberté sexuelle

Interdites par la loi et la religion, les relations sexuelles hors mariage sont courantes, dans une société où l’âge du mariage est de plus en plus élevé. Ce n’est pas une raison pour les légaliser, estiment les islamistes et pas seulement eux. Mais la société ferme les yeux et laisse se développer l’hypocrisie.

Jamais débat aussi houleux n’aura eu lieu sur la liberté sexuelle au Maroc que ces dernières semaines. Un débat qui resurgit à l’heure où les islamistess du PJD sont aux commande de l’exécutif, même s’ils ne sont pour rien dans cette lumière crue jetée sur l’un des plus importants déphasages existant entre le droit et les préceptes religieux, d’une part et se qui ce pratique d’autre part.
Sur cette question et sur d’autres, comme la légalisation de l’avortement, la consommation d’alcool ou l’homosexualité, la polémique entre les défenseurs des libertés individuelles et les conservateurs n’est pas nouvelle. Pourquoi donc ressurgit-elle ?

Prisons Maroc. Welcome to Oukacha !

Prisons. Welcome to  Oukacha !  
Surpeuplement, favoritisme, corruption, agressions sexuelles, trafic de drogue… telles sont les conclusions d’un rapport accablant établi par une commission parlementaire qui s’est récemment rendue au pénitencier casablancais.
Des cellules délabrées où les détenus dorment à même le sol, entassés à plusieurs dans des chambrées exigües et mal aérées ; des gardiens qui organisent le trafic de drogue, de cigarettes et de téléphones portables ; des détenus violentés par les matons et sexuellement agressés par leurs compagnons de cellules… Voilà, en gros, à quoi ressemble la prison Oukacha de Casablanca, selon un rapport de 90 pages établi par douze élus de la nation. Ces derniers ont eu récemment accès au plus grand centre pénitentiaire du royaume, dans le cadre d’une commission parlementaire qui leur a ouvert les portes des ailes de la prison et fait délier les langues des détenus. Constats : à l’image de toutes les geôles marocaines, Oukacha est surpeuplée. Alors que ce centre est censé accueillir 5800 détenus, il en héberge 7572. “Et encore, nuancent les auteurs du rapport, nous soupçonnons l’administration d’avoir transféré plusieurs centaines de détenus vers d’autres prisons à la veille de notre visite”. Et malgré cela, le rapport évoque des cellules d’à peine 20 mètres carrés, disposant de huit lits et accueillant 30 prisonniers. Faites le calcul : cela fait environ un lit pour 4 détenus. Circonstance aggravante, plusieurs lits ne disposent même pas de matelas. “Ces derniers ont été détruits lors d’un incendie et n’ont plus jamais été remplacés”, peut-on lire sur le rapport.
Sex, drug & fala9a
Dans les cellules de Oukacha, les conditions sont inhumaines. Les députés relèvent que les toilettes n’ont souvent pas de porte, obligeant les détenus à faire leurs besoins au vu de tous ! Et ça ne s’arrête pas là. “Vu qu’il n’existe pas de réfectoire digne de ce nom, poursuivent les membres de la commission parlementaire, les détenus sont obligés de manger leurs repas dans ces mêmes cellules surpeuplées”. Et pas question de laisser ses affaires personnelles sans surveillance, au risque de se faire détrousser. “Certains prisonniers évitent de sortir pendant la promenade, de peur de se faire voler leurs affaires, dans la mesure où il n’y a pas de placards ou de casiers sécurisés”, poursuivent les rédacteurs du rapport. Et la violence est omniprésente en prison. Une prisonnière a ainsi raconté aux membres de la commission comment elle a été violée durant sa première nuit de taule. “Lorsqu’on est placé en cellule, on est encore sous le choc de l’enfermement. On ne sait donc pas comment réagir. Et puis, au fil du temps, on s’habitue”, témoigne-t-elle devant les élus. “Les prisonniers souffrent de désœuvrement, ce qui favorise l’apparition de telles pratiques. En plus, le sexe est souvent utilisé comme une monnaie d’échange pour accéder à certains privilèges ou bénéficier de protection de la part des plus anciens”, peut-on lire sur le rapport. Puis il y a la violence exercée par les matons. Elle serait systématique, selon les auteurs du rapport qui évoquent, entre autres, des séances quotidiennes de fala9a (châtiment corporel). Pour prolonger le supplice, les détenus seraient même obligés de courir sur leurs pieds meurtris ! “Les gardiens, qui travaillent eux-mêmes dans de mauvaises conditions, ne sont pas suffisamment formés aux droits de l’homme et ne sont pas sensibilisés à la nécessité de préserver la dignité des détenus”, concluent les députés.
Détenus VIP
A Oukacha, tous les détenus ne sont pas logés à la même enseigne. Les pensionnaires de certaines ailes bénéficieraient même de plusieurs avantages. C’est notamment le cas du quartier n°5, surnommé Abu Dhabi par les prisonniers. On y serait transféré contre des sommes allant de 20 à 50 000 dirhams, versés à des intermédiaires ou à des fonctionnaires. Les pensionnaires de ce quartier auraient ainsi droit à une douche chaude quotidienne (les autres ont droit à une douche à l’eau froide une fois par semaine), en plus de pouvoir profiter de promenades à longueur de journée. Selon le pamphlet des députés, ces détenus VIP sont hors de leurs cellules de 9h à midi et de 14h30 à 17h30.
Qui retrouve-t-on dans ces ailes exceptionnelles ? Le rapport ne le dit pas clairement, mais il relève que le quartier réservé aux grands trafiquants de drogue bénéficie des mêmes avantages. Et les auteurs du rapport parlementaire évoquent l’existence d’un réseau organisé pour le trafic de cigarettes, de téléphones portables et de drogue au sein même de Oukacha. Un réseau où trempent des fonctionnaires de la prison et qui bénéficierait de la protection d’un cadre au sein de l’administration centrale. Les paquets de cigarettes (bas de gamme) sont ainsi commercialisés entre 50 et 75 dirhams l’unité. 1000 téléphones portables seraient quotidiennement loués à des détenus contre des sommes d’argent déterminées à l’avance. “Le trafic de drogue se fait avec l’aide de l’administration de la prison”, écrivent les parlementaires. Pire, ces derniers vont jusqu’à soutenir que la recette de ce trafic serait versée au directeur du centre pénitentiaire !
Au final, les membres de la commission parlementaire émettent plusieurs recommandations, parmi lesquelles une redéfinition de la relation entre le gouvernement et l’administration pénitentiaire, ainsi que l’audit des comptes de cette dernière. Facile à dire…