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10.7.12

Conférence sociale: pourquoi les perroquets sarkozystes devraient se taire

En janvier 2009, cet homme déjà tourneboulé par une secousse économique qu'il n'avait pas vu venir, s'était précipité à annoncer la tenue d'un sommet social. Il avait imaginé bien des Grenelle (Environnement, Mer, Jeunesse), mais aucun ne concernait les questions pourtant essentielles du chômage, des salaires, et des conditions de travail. Des mois durant, il a fallu répéter que Nicolas Sarkozy n'avait protégé personne contre la Grande Crise. C'est l'Etat-providence qui nous a protégé. Le reste n'est que pipeau et hypocrisie. Point barre. En janvier 2009, il a eu la trouille. Un proche ministre avait confié que « le président s'est montré très surpris par la tournure des événements ».

En 2010, ce fut le grand cirque de la réforme des retraites. Un grand show, une belle manipulation.
Qu'importe le résultat, par ailleurs injuste et sans réelle efficacité. Nicolas Sarkozy s'est planqué. Il avait laissé son trésorier favori, Eric Woerth, multiplier les annonces et les démentis jusqu'à dévoiler, le 16 juin 2010, les contours d'une réforme qui ne résolvait rien. Pendant des mois, les perroquets sarkozyste tentèrent de convaincre que la pénibilité des carrières avait été enfin prise en compte. C'était ignoble. La pénibilité version Sarkozy s'appelait handicap de travail. Perdez un bras (20% d"invalidité), et vous aurez le droit à la retraite à 60 ans... Mais attention, choisissez votre moment, votre 60ème anniversaire. Si l'accident arrive plus tard... c'est trop tard... Quand François Hollande régla par décret une première des injustices de la réforme Sarkozy- permettre l'accès à une retraite à taux plein dès 60 ans pour celles et ceux ayant travaillé dès 18 ou 19 ans - , il y en eut, parmi les perroquets sarkozystes, pour hurler aux déficits.
En 2011, Sarkozy avait oublié le chômage. Il nous en promettait la baisse depuis deux ans déjà. Il aurait dû se taire. Ou admettre que la Crise avait été plus forte que lui.

Le 1er décembre 2011 à Toulon, lors d'un discours raté qu'il espérait réussi, Nicolas Sarkozy lança l'idée d'un autre sommet, calé pour le 18 janvier suivant. Il ne voulait pas entrer officiellement en campagne. Il l'était depuis trop longtemps, mais officieusement, sur fonds publics et présidentiels.
Bravache, il avait promis qu'on allait voir ce qu'on allait voir ; qu'il aurait des annonces « fortes et décisives » à faire. Le 18 janvier en question, nous fûmes déçus et même à droite. La France avait perdu son Saint Triple A depuis le vendredi 13 (sic!). Et la seule idée « forte et décisive » de Nicolas Sarkozy fut de promettre... des promesses! Il avait si peu d'idées qu'il voulait les garder pour sa campagne officielle. Il pré-annonça une réforme de la formation professionnelle, la création d'une banque de l'industrie, des « mesures extrêmement puissantes » mais non détaillées sur le logement, et un projet de taxe sur les transactions financières...

Cette droite-là, donc, n'avait rien eu à dire en matière de concertation sociale.
Lundi 9 juillet 2012, François Hollande a ouvert sa conférence sociale par une intervention d'une heure devant les membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese ). Cette conférence doit déboucher sur un agenda social «cohérent et partagé permettant d'avancer en commun dans le respect de l'indépendance de chacun». La démarche est différente: un temps pour discuter, un an pour agir puis en faire le bilan. Devant le Cese, Hollande a rappelé les trois défis, compétitivité, redressement des comptes et lutte contre le chômage. « Des efforts seront nécessaires, (...) chacun est prêt à consentir

Ce discours d'ouverture a été suivi d'une première rencontre des partenaires sociaux chez le premier ministre. Le premier thème était l'égalité professionnelle.
Quelques propositions ont été discutées. Une nouvelle négociation spécifique devrait s'ouvrir le 21 septembre « sur la qualité de vie au travail et l'égalité professionnelle », a confié un témoin. Une autre idée est un durcissement, par décret, des sanctions contre les entreprises ne respectant pas la loi.

Au total, sept tables rondes sont organisées. Tous les syndicats, même le Medef étaient satisfaits de la démarche. Laurence Parisot dût admettre: «Nous partageons la démarche de François Hollande sur le dialogue social». Pourtant, à droite, quelques anciens perroquets avaient la dent dure.

9.7.12

Valls souhaite un islam de France indépendant des tutelles étrangères


Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a invité vendredi les musulmans à construire un islam de France indépendant de toute tutelle étrangère, appelant à la fin des "divisions" et à la mise en place d'un "dialogue serein" entre responsables du culte musulman et pouvoirs publics.
Le ministre de l'Intérieur s'exprimait lors de l'inauguration de la Grande mosquée de Cergy (Val-d'Oise), en présence du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. "Je sais les liens qui existent entre de nombreux musulmans, souvent étrangers ou récemment naturalisés, avec leur pays d'origine. Mais notre responsabilité, c'est de progressivement construire un islam de France, un islam qui trouve pleinement ses racines dans notre pays", a souligné M. Valls.
"Les divisions, les égoïsmes, les concurrences ne peuvent pas différer plus longtemps le dialogue indispensable qui doit s'ouvrir sur les sujets cultuels", a-t-il assuré, en référence aux dissensions internes au CFCM. "Je veux avec le culte musulman un dialogue serein sur les sujets qui concernent réellement le culte musulman", a-t-il ajouté.
L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait lancé début 2012 une réforme des statuts du CFCM, prévoyant notamment une modification de la présidence de cette instance qui reste minée par les divisions, huit ans après sa création par Nicolas Sarkozy. Mais la réflexion sur cette réforme se trouve aujourd'hui au point mort, la représentativité du CFCM étant mise en cause au sein de la communauté musulmane, alors que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans, a décidé de quitter l'instance en 2011.
"Un cadre existe. Il est sans doute imparfait. Il mérite peut-être d'évoluer. Ce cadre doit être exclusivement réservé aux questions liées au culte", a estimé M. Valls, invitant à suivre l'exemple de la mosquée de Cergy, née d'un rassemblement entre dix associations musulmanes de la ville. D'un coût total de 3,75 millions d'euros, cette mosquée de 2 000 m2, qui peut accueillir jusqu'à 1.500 fidèles, a été financée en fonds propres par la Fédération musulmane de Cergy, regroupement de dix associations musulmanes, issues de différentes communauté. Cette fédération a toutefois bénéficié du soutien de la ville de Cergy, qui a garanti à hauteur de 50% l'emprunt de 2,2 millions d'euros souscrit et a consenti un bail emphytéotique de 99 ans sur le terrain qui accueille l'édifice.
FRANCE-AMERIQUE

L'image du jour 08-07-2012


AFP Les anneaux olympiques sont installés sous Tower Bridge, à Londres.

Au moins 30 personnes succombent à la canicule aux États-Unis

Un homme s'essuie le front à Central Park,... (Photo: Reuters)
La moitié est des États-Unis est touchée par la canicule qui a fait au moins 30 morts ces derniers jours.
Samedi, les températures sont montées jusqu'à un record de 40,5 degrés Celsius à Washington, 41 degrés à Saint-Louis, ou 40 à Indianapolis.
Au moins 30 décès ont été imputés à cette vague de fortes chaleurs, dont neuf dans le Maryland et 10 à Chicago, essentiellement des personnes âgées. Trois personnes âgées découvertes mortes dans leurs maisons de l'Ohio souffraient de problèmes cardiaques, mais elles ont succombé aux fortes températures alors que leurs domiciles étaient privés de courant en raison des récentes coupures, selon les autorités. La chaleur a été également été invoquée pour trois décès enregistrés dans le Wisconsin, deux dans le Tennessee et trois en Pennsylvanie.
Des milliers de foyers restaient privés de courant plus d'une semaine après les violents orages d'été qui ont frappé le 29 juin plusieurs États de l'est des États-Unis, dont 120 000 en Virginie Occidentale et quelque 8000 dans les banlieues de Baltimore et de Washington.
A New York, certains habitants accablés par la chaleur se réfugiaient au cinéma ou dans le métro. «Bien sûr, on est venus pour se rafraîchir», expliquait John Villanova, un écrivain croisé dans un cinéma de Manhattan. Il disait être auparavant resté dans le métro pendant une demi-heure, prenant une ligne dans les deux sens, sans but, juste pour profiter de la climatisation.
LA PRESSE - CANADA

75e manifestation nocturne dans les rues de Montréal


Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal.

Pour une 75e soirée, plusieurs centaines de citoyens ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal pour dénoncer à la fois la hausse des droits de scolarité et l'adoption de la loi 78.

Entre 500 et 750 manifestants – selon divers sources sur place et dans les médias sociaux – ont pris le départ place Émilie-Gamelin au centre-ville de Montréal, vers 21h00, munis de drapeaux rouges et de pancartes.

Sur Internet, l'«Anarchopanda pour la gratuité scolaire» et quelques regroupements étudiants appelaient la population à descendre de nouveau dans la rue pour manifester leur mécontentement.

La 75e manifesation nocture a été déclarée illégale par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) seulement une heure après le départ de celle-ci, les autorités n'ayant pas reçu l'itinéraire à l'avance. Le SPVM disait toutefois tolérer l'événement.
Les manifestants se sont approchés du pont Jacques-Cartier, fermé en raison des feux d'artifice Loto-Québec, donnant ainsi du fil à retordre au SPVM et à la Sûreté du Québec, dont le siège social est situé près du pont.
Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Pour une 75e soirée consécutive hier, quelques centaines de personnes ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Pour une 75e soirée consécutive hier, des citoyens ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal.<br />
Pour une 75e soirée consécutive hier, des citoyens ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal.<br />
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LE DEVOIR