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Législatives en France, dernier round - EN DIRECT



18H07 - L'abstention a frappé - Selon un sondage CSA pour BFM TV, RMC,20 Minutes et Itélé, le taux d'abstention au second tour atteindrait à 20H00 44%. Si les législatives intéressent généralement moins les électeurs que le scrutin présidentiel, il faut noter que le taux d'abstention pour les législatives de 2007 était tout de même nettement moins élevé, à 40,02%.
18H00 - Tendue - "C'est une journée un peu tendue", pour Ségolène Royal à La Rochelle. La candidate à la présidentielle de 2007, en tailleur sombre, a fait bonne figure toute la journée, faisant la tournée des bureaux de vote jusqu'au marché.
17H56 - Rumeur - Au QG de François Bayrou à Bizanos, l'ambiance est détendue même si le président du MoDem a de grandes chances d'être battu par la candidate socialiste, Nathalie Chabanne. La rumeur court qu'au moins un MoDem a été élu à l'Assemblée nationale.
Avec LA LIBRE BELGIQUE

Et si la Grèce sortait de l'UE?



En échange des prêts nécessaires pour éviter un défaut de paiement, Athènes a dû engager des mesures d'austérité extrêmement dures qui ont laminé l'économie du pays.
Près de dix millions d'électeurs grecs devaient se rendre dimanche aux urnes pour la seconde fois en six semaines à l'occasion d'un scrutin considéré comme le plus important depuis 40 ans. La bataille des législatives devrait déterminer l'avenir de ce pays en quasi-faillite au sein de l'Union européenne.
Les bureaux de vote ferment à 19h (16h GMT), avec les premières projections connues dans la foulée.
Le scrutin du 6 mai dernier avait été marqué par l'effondrement des grands partis, sanctionnés pour avoir accepté la douloureuse austérité imposée au pays pour éviter la faillite. Affaiblis par la percée des extrêmes, aucun n'a obtenu de majorité suffisante pour former un gouvernement, provoquant la tenue de nouvelles élections.
Depuis mai 2010, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) ont accordé deux plans de sauvetage successifs au pays, mais la poursuite des versements reste soumise à la mise en oeuvre rapide de réformes et coupes budgétaires.
Accablés par des mois de rigueur, les Grecs se sont davantage tournés l'extrême droite (Aube dorée) et l'extrême gauche (Syriza), délaissant les grands partis comme Nouvelle démocratie et le PASOK, qui sont tombés à leur plus bas niveau depuis 1974 à la fin de la dictature des colonels.
S'il défend la cure d'austérité, le dirigeant conservateur Antonis Samaras a prévenu que toute nouvelle coalition devrait renégocier les conditions du plan de sauvetage du pays, ce qui ne manque pas d'inquiéter ses créanciers internationaux. Il aimerait que le plan de rigueur soit étalé jusqu'en 2016, pas 2014. Son rival socialiste Evangelos Venizelos parle même de 2017.
Au coude à coude dans les sondages avec Nouvelle démocratie, la Coalition de la gauche radicale (Syriza) d'Alexis Tsipras -qui avait réalisé 16,8% en mai- est vent debout contre les plans de sauvetage, mais n'entend pas quitter la zone euro.
L'homme en a alarmé plus d'un en Europe avec son discours promettant notamment de nationaliser les banques, d'annuler un plan de réduction de 150.000 postes dans la Fonction publique et de revaloriser nettement pensions et salaires.
"La Grèce a vaincu la peur", a-t-il lancé après avoir voté à Athènes. "Nous ouvrons la voie à une Grèce de justice sociale, membre à égalité d'une Europe qui change".
En échange des prêts nécessaires pour éviter un défaut de paiement, Athènes a dû engager des mesures d'austérité extrêmement dures qui ont laminé l'économie du pays. La Grèce est entrée dans sa cinquième année de récession et vu flamber le chômage qui frappe aujourd'hui 21,8% de sa population active.

Législatives - Premiers résultats: la gauche victorieuse en outre-mer

La gauche en tête Outre-mer
En Guadeloupe, trois candidats de gauche sur trois ont remporté ce deuxième tour annonçait ce dimanche la RTBF. En Martinique, ce sont deux candidats de la gauche et deux indépendants qui ont été élus tandis qu'en Guyane, ce sont deux socialistes qui deviennent députés.
Une majorité absolue pour le PS ?
Le scrutin est l'occasion pour la gauche de donner au président Hollande une majorité confortable à l'Assemblée nationale. Pour la droite, celle de limiter les dégâts, un mois après son échec à la présidentielle.
Seuls 36 des 577 sièges ont été attribués dès le premier tour (25 à la gauche, 11 à la droite). 541 circonscriptions restaient donc à pourvoir dimanche. A La Rochelle, l'un des points-chauds du second tour, le socialiste dissident Olivier Falorni, et sa rivale, Ségolène Royal, ont tous les deux voté avant midi.
Et, comme à son habitude, François Bayrou, président du MoDem, a été l'un des premiers à voter dans les Pyrénées-Atlantiques, où il joue son avenir politique. Engagés dans un duel serré, Marine Le Pen, la présidente du Front national, et son adversaire PS, Philippe Kemel, ont voté dans le Pas-de-Calais.
Six semaines après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, le principal enjeu du scrutin est de savoir si le PS obtiendra seul la majorité absolue à l'Assemblée nationale, qui est de 289 sièges. "Rien n'est joué, les législatives précédentes l'ont prouvé, de nombreux sièges peuvent se jouer à quelques dizaines de voix", a martelé entre les deux tours le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
L'ensemble de la gauche (PS, EELV et Front de gauche) a totalisé 46,7% des voix au premier tour, contre 34,1% pour la droite parlementaire (UMP et alliés).
Cette dernière est confrontée à la bonne tenue du FN, qui avec 13,6% a réalisé un de ses meilleurs scores à des législatives. L'UMP a choisi de répondre à la pression de l'extrême droite par le "ni-ni" : ni Front national, ni Front républicain avec la gauche. Elle a affiché sa fermeté à l'égard de ses candidats qui, localement, contestent cette ligne officielle.
Trente-quatre triangulaires sont disputées, dont 28 avec la présence de candidats FN. Par ailleurs, dans une quinzaine de circonscriptions, les électeurs ne peuvent voter que pour un seul candidat, en raison des accords de désistement.
L'entre-deux-tour et ses polémiques
L'entre-deux-tours a été marqué par plusieurs polémiques. La gauche a accusé l'UMP de préparer "une alliance stratégique" avec le Front national.
A gauche, un tweet d'encouragement envoyé par Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, au rival dissident de Ségolène Royal à La Rochelle a provoqué la consternation au PS. Les sondages donnent Mme Royal perdante.
Historique : retour du FN à l'Assemblée Nationale ?
En revanche, le FN espère faire son retour à l'Assemblée où il n'a plus d'élus depuis 1998. Sa présidente, Marine Le Pen, qui a défait au premier tour le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a des chances de l'emporter à Hénin-Beaumont.
EELV peut envisager entre 13 et 20 sièges et obtenir son propre groupe parlementaire. Cela semble plus difficile pour le FG, crédité de 8 à 10 sièges. Il faut 15 députés pour créer un groupe.
Vers un remaniement ?
Alors que Jean-Marc Ayrault et cinq des 24 ministres candidats ont été élus dès le premier tour, les autres sont en ballottage favorable. Le Premier ministre a annoncé que les membres du gouvernement qui seraient battus devraient quitter son équipe.
L'ex-Premier ministre François Fillon, ancien élu de la Sarthe, se présente à Paris, où il est arrivé en tête dans la 2e circonscription (48,6%). La situation est plus incertaine pour l'ancien ministre de la Santé, Xavier Bertrand (Aisne), et pour NKM.

Now, it's time to say goodbye



CIAO, CIAO, CIAO...


Sondages: nette victoire du PS - Premiers résultats à 18 heures


Même s’ils sont censés ne pas avoir de valeur prédictive, trois sondages sont venus, vendredi, amoindrir encore le suspense, déjà ténu, qui pesait sur le second tour des élections législatives, dimanche. Selon les instituts TNS, BVA et Opinion Way, le Parti socialiste devrait disposer d’une confortable majorité des 577 sièges de l’Assemblée.
Dans un tel cas de figure, ces législatives clôturant le long processus électoral de 2012 seraient, très classiquement, un scrutin de confirmation de la présidentielle. Ce fut toujours le cas des législatives qui furent tenues dans la foulée de présidentielles.
Ce succès annoncé du PS ne lui donnera très probablement pas la majorité des trois cinquièmes au Congrès (Assemblée et Sénat réunis). Or, elle est indispensable pour modifier la Constitution - pour, par exemple, octroyer le droit de vote municipal aux étrangers non européens. En outre, les rangs des députés socialistes en 2012 seront vraisemblablement moins fournis qu’ils ne l’avaient été en 1981, après l’élection à l’Elysée de François Mitterrand.
Malgré tout, le PS pourrait s’offrir le luxe d’avoir suffisamment de députés pour ne pas devoir dépendre chaque fois de l’appui de ses partenaires écologistes, chevènementistes et radicaux de gauche. Et encore moins dépendre du soutien, lui plus ardu à obtenir, des communistes et "mélenchonistes" du Front de gauche.
Au demeurant, en cas de victoire dimanche, la gauche serait majoritaire à tous les niveaux de pouvoir. Elle qui, depuis 2007, a gagné les élections sénatoriales, les cantonales, les régionales, les européennes et les municipales. Même François Mitterrand n’avait pas eu les coudées aussi franches, à l’époque : le Sénat était à droite.
Ces ultimes sondages en date n’ont donc pas crédité d’un impact électoral significatif les deux événements qui ont marqué l’entre-deux-tours.
D’une part, l’intrusion retentissante, dans la campagne, de la vie privée de François Hollande. Via les gazouillis si bruyants de Valérie Trierweiler, à propos du sort électoral de Ségolène Royal, à La Rochelle. Certains analystes n’excluent toutefois pas que ce premier faux pas de communication de l’ère Hollande ait des conséquences durables sur l’image du chef de l’Etat. Voire ils mettent cet incident sur le même pied que les débuts de mandat si tapageurs de Nicolas Sarkozy, en 2007, qui avaient irrémédiablement sapé sa popularité.
D’autre part, deuxième événement depuis le premier tour : la saisissante connivence entre le Front national et les nombreux hiérarques sarkozystes qui, cette semaine, ont célébré l’unité de "valeurs" qui les lierait au FN. Jamais depuis l’ère Pasqua, dans les années 80, la droite n’était allée aussi loin.
C’est donc assez naturellement que, dimanche soir, occupera la vedette de la soirée électorale le sort des protagonistes de ce rapprochement : les ex-ministres Nadine Morano, Claude Guéant, Jean-François Copé, ou Nathalie Kosciusko-Morizet.
Dimanche, c’est aussi le FN qui pourrait faire sensation, s’il réussit à faire élire plusieurs députés dans une législative au scrutin pourtant majoritaire - ce serait du jamais vu.
A gauche, tous les regards seront tournés vers quelques "éléphants" socialistes qui ne sont pas certains de réussir leur parachutage : Jack Lang, par exemple. Ou Ségolène Royal, toujours elle. A cet égard, si cette dernière est défaite à La Rochelle, ces législatives de 2012 pourraient consacrer, assez spectaculairement, la disgrâce des trois révélations des deux derniers scrutins présidentiels. En effet, Jean-Luc Mélenchon, vedette de 2012, a été éliminé dès le premier tour. Et la révélation de la présidentielle de 2007, le centriste François Bayrou, est tellement en difficulté dans son Béarn qu’il n’est pas du tout sûr d’être réélu.
Le groupe centriste à l’Assemblée pourrait même voir ses effectifs réduits à la portion congrue. L’hémicycle présenterait alors une physionomie très bipolarisée gauche-droite, au bénéfice des deux partis dominants.
Cette bipolarisation marquerait ces législatives de 2012. Qui resteront aussi dans les annales par leur taux d’abstention : historiquement élevé.
LA LIBRE BELGIQUE
dimanche 17 juin, dès 18 heures (France) nous vous donnerons les premiers résultats