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Bayonne gagne le derby... et le droit d'y croire


Bayonne gagne le derby - Rugby - Top 14

Rien ne laissait supposer que l’intensité dramatique du 101e derby basque entre Bayonne et Biarritz serait moindre que le 100e. Chiffre symbolique ou non, ce type de matche livre forcément une part d’enseignements. Et l’Aviron bayonnais avait tout intérêt à posséder au moins un petit point d’avance au coup de sifflet final prononcé par l’arbitre. Finalement, ils en ont eu cinq. En cas de défaite, les Ciel et Blanc pouvaient précipiter leur descente en Pro D2. Avec cette victoire, les Bayonnais reviennent à trois points de Bordeaux-Bègles, qui se déplace ce samedi soir à Castres. De quoi garder quelques espoirs à trois journées de la fin. Un petit "ouf" de soulagement, au terme d’une partie rythmée par des fautes. Des fautes, et encore des fautes.
Bayonne tournait à la mi-temps avec une petite avance (18-12), où tous les points inscrits l’étaient sur pénalité. D’un côté, Jacques-Louis Potgieter - titulaire à la place de Benjamin Boyet, blessé - a livré un festival au pied, avec un 6/6 à la pause (7e, 10e, 21e, 27e, 32e, 42e). Un chiffre digne de… Dimitri Yachvili, le buteur adverse, pas en reste non plus avec un 4/4 face aux poteaux. L’Aviron menait même 15-6 à la 32e, avant de commettre quelques fautes dans son camp, que l’artificier Yachvili se faisait un plaisir de transformer. Mais c’est le BOPB qui offrait trois points bêtement à son adversaire, juste après la sirène. Sur une touche anodine dans les 22m Ciel et Blanc, Guillaume Bernad remontait le terrain, jusqu’aux 22 mètres. Là, Pelu Taele plaquait un peu trop haut au détour d’un regroupement et se voyait puni par Potgieter.
Biarritz marque en vain
A défaut d’avoir été riche en essais (un seul), la deuxième période a eu au moins le mérite d’avoir été le théâtre d’un rythme beaucoup plus soutenu. Même l’Aviron se décidait à envoyer le ballon sur les extérieurs, où Yoann Huget, Cédric Heymans et Marvin O’Connor attendaient le précieux sésame. Le jeu amenant les fautes, Bayonne avait même l’occasion de faire gonfler le score. Pourtant, Potgieter donnait un sacré coup de bambou à ses stats en manquant trois fois la mire. Biarritz trouvait alors le moyen de planter une banderille destinée à suspendre le souffle d’un stade Jean-Dauger médusé. Julien Peyrelongue trouvait un espace dans les 22m bayonnais et donnait à hauteur à Bolakoro qui n’avait plus qu’à filer entre les poteaux (50e, 21-19).
Plus tard, un drop de l’entrant Cédric Garcia finissait de donner le tournis au public ciel et blanc (70e, 24-19). Et ce, malgré une dernière touche pour le BOPB à quelques mètres de la ligne dans les dernières secondes. L’arbitre sifflait une faute biarrote et abrégeait les souffrances d’un peuple. Même si l’heure n’est pas aux sourires et aux effusions de joie, les pensionnaires de Jean-Dauger s’offrent le droit de respirer et d’y croire. Un peu. Pas plus que cela. Mais ils s’en contenteront.

Robert Doisneau


Doisneau dans le ventre de Paris

Robert Doisneau aurait 100 ans ce 14 avril. Une exposition à l'Hôtel de Ville de Paris retrace le parcours du photographe aux Halles, dès les années 1930. Un bel exercice de mémoire collective.
Un jour, aux Halles de Paris, il y eut une otarie. Une des 200 photographies de Robert Doisneau, exposée à l'Hôtel de Ville de Paris, en atteste. A l'heure où les Halles renaissent une fois de plus de leurs cendres, l'exposition retrace le parcours du photographe, dès 1933, au coeur du ventre de Paris, avant que le marché soit installé à Rungis en 1969: architecture, commercants, passants... tout est pris au piège de l'appareil pour garder en mémoire un lieu voué à disparaître.
Doisneau prend les photos comme tout le monde aimerait les prendre. Il saisit la lumière, les mouvements, les regards... et pointe le détail qui fait sourire les nombreux visiteurs venus braver la file d'attente. On ne louera jamais assez le travail de Doisneau.

Rugby: Bayonne fait de la résistance



Bayonne a remporté le derby basque face à Biarritz, samedi lors de la 23e journée du Top 14. (L'Equipe)

Victorieux du derby basque face à Biarritz (24-19), Bayonne s'offre des points précieux en vue du maintien. L'Aviron joue aussi un mauvais tour à son voisin, qui devra patienter pour assurer sa présence en Top 14 l'an prochain. 

Texte - "Oxymore"

OXYMORE

Arrivé à un âge où il sied de faire, sans concession, une introspection des actes commis au long de la vie, j’entends, exceptionnellement, m’arroger le droit de juger un homme. Cette introduction abrupte paraîtrait intempestive si l’homme questionné n’était autre que moi.

Le terme « oxymore » pourrait s’appliquer dans toute l’acception du terme à toutes les associations du personnage: courageux et craintif, point assez lettré mais informé, décidé et parfois hésitant, organisé et quelque fois indolent, communiquant, agoraphile et agoraphobe, timide et décidé, prévenant et égoïste, désintéressé et avare, avare aussi de ses sentiments et parfois exagéré dans les transports, entendant ses semblables au point d’en abstraire son existence, d’un bilinguisme certain, aimant la compagnie et préférant, souvent la solitude.

Est-ce la définition de l’être humain où ces suppositions oxymoriennes pourraient-elles être à l’origine d’un être différent sans idéologie politique aucune sinon celle du bien être de ses semblables, faisant que l’Homme traverse, heureux, la nano-période de son existence matérielle ?

L’exploration de l’Univers est à ses prémices ; nous ne savons presque rien du néant intersidéral dans lequel nous baignons, ignorants ! Nous faisons la guerre aux autres, ceux qui ne nous ressemblent pas – Tous, puisque nous sommes des individus – discriminant arbitrairement, tels des dieux ou architectes visionnaires de l’au-delà ce qui doit être ou pas…« Je pense, donc je suis », « être ou ne pas être ». Réfléchissons.

Rio de Janeiro, 13 de abril de 2012.

JMIRA

L'image du jour 13-04-2012

L'Atlas de l'Espace
La mission Wide-field Infrared Survey
Explorer (WISE) de la Nasa a compilé près de 3 millions d'images
infrarouges depuis 2009, avec une sensibilité jamais égalée. Ci-dessus,
le ciel observable. Le disque central, c'est notre galaxie, la Voie
lactée, qui mesure entre 100.000 et 120.000 années-lumière (la
distance parcourue par la lumière en un an) de diamètre, et abrite
entre 200 et 400 milliards d'étoiles. Seulement 500 millions sont
ici visibles. Pour faire des recherches dans
l'atlas complet, c'est ici.NASA/JPL-CALTECH/WISE