L'engagement politique n'a pas de limites! Il peut même prendre une tournure relativement douteuse comme dans cette vidéo postée sur Youtube."Il nous a bien pris pour des cons"... Nul ne sait si Nicolas Sarkozy a apprécié l'initiative ou si cela aidera à venir au secours de l'UMP, mais on attend avec impatience un morceau à la gloire de l'affrontement Copé/Fillon!
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9.12.12
Chavez, face à une récidive de son cancer, envisage un retrait
"Il est absolument indispensable que je subisse une nouvelle intervention chirurgicale et elle doit intervenir dans les prochains jours."
Le président vénézuélien Hugo Chavez se rend dimanche à Cuba pour y subir une opération pour traiter une nouvelle récidive de son cancer, après avoir pour la première fois fait allusion à un possible retrait en désignant son vice-président comme éventuel successeur.
Dans un discours plein d'émotion où il a même brandi et embrassé un crucifix, Hugo Chavez, âgé de 58 ans et au pouvoir depuis 1999, a admis que son cancer l'avait une nouvelle fois rattrapé, et reconnu implicitement que, cette fois-ci, il pourrait ne pas revenir au pouvoir.
M. Chavez, réélu haut la main le 7 octobre dernier, a ainsi désigné son vice-président Nicolas Maduro non seulement pour assurer l'intérim de la présidence s'il devait être déclaré "inapte" à assumer ses fonctions, mais aussi pour lui succéder s'il lui était impossible de reprendre son poste. Alors que sa disparition de la scène publique alimentait depuis des semaines les rumeurs sur son état de santé, le dirigeant vénézuélien a annoncé lui-même la nouvelle samedi soir à la radio-télévision.
"A cause de quelques autres symptômes, nous avons décidé avec l'équipe médicale d'avancer les examens (...) et, malheureusement, dans ce bilan exhaustif, est apparue la présence de quelques cellules malignes récentes", a déclaré M. Chavez, qui s'était rendu à La Havane pour ces examens. "Il est absolument indispensable que je subisse une nouvelle intervention chirurgicale et elle doit avoir lieu dans les prochains jours", a-t-il ajouté.
Ses médecins avaient même préconisé qu'elle ait lieu dès vendredi, puisqu'il était déjà sur place, mais il a refusé, préférant revenir au Venezuela pour demander au Parlement l'autorisation de quitter le pays plus de cinq jours. Ce sera chose faite dimanche. M. Chavez a indiqué qu'il regagnerait aussitôt La Havane, mais n'a pas précisé la date de sa prochaine opération. Il a également reconnu que "les douleurs sont assez importantes", traitées par des calmants.
Mais surtout, pour la première fois depuis qu'il a commencé en 2011 à se battre contre son cancer, M. Chavez a admis qu'il pourrait ne pas revenir au pouvoir. "Si quelque chose arrivait qui me fasse déclarer inapte de quelque manière, (le ministre des Affaires étrangères et vice-président) Nicolas Maduro est en situation d'assumer, comme l'impose la Constitution, la période" d'intérim avant la convocation de nouvelles élections.
Le président doit officiellement commencer son nouveau mandat le 10 janvier. S'il était dans l'incapacité de le faire, la Constitution prévoit alors la convocation de nouvelles élections dans les 30 jours, et un interim assuré par le chef du Parlement.
Si M. Chavez était présent le 10 janvier mais devait quitter son poste dans les quatre premières années de son mandat, alors de nouvelles élections seraient également convoquées, mais c'est le vice-président qui assurerait l'intérim.
Et à ces nouvelles élections, "vous élirez Maduro président de la République, je vous le demande du fond du coeur", a lancé Hugo Chavez, laissant ainsi, non seulement aux électeurs mais aussi à son propre parti, une consigne claire pour sa succession.
M. Maduro, un ancien chauffeur d'autobus de 49 ans qui a commencé sa carrière politique en tant que syndicaliste, représente l'aile modérée de l'entourage de M. Chavez, face au président de l'Assemblée nationale, Diosdado Cabello, beaucoup plus radical.
Hugo Chavez a déjà subi plusieurs opérations à Cuba en 2011 et 2012, après la découverte d'une tumeur cancéreuse dans la zone pelvienne en juin de l'an dernier. Il s'était à deux reprises déclaré totalement guéri. Après avoir été réélu le 7 octobre, pour la troisième fois après 2000 et 2006, le chef d'Etat, chauve, à la silhouette alourdie, s'est éclipsé de la vie publique en raison de ses problèmes de santé.
Hugo Chavez était parti à l'improviste à La Havane dans la nuit du 27 novembre pour y suivre des séances d'"oxygénation hyperbare", dont l'objet n'a pas été dévoilé officiellement.
Une manifestation populaire de soutien au président, dont la cote de popularité est actuellement de 60%, est prévue dimanche matin (à partir de 13h30 GMT) à Caracas.
L'annonce de la rechute du président vénézuélien intervient une semaine avant des élections régionales pour lesquelles les partisans d'Hugo Chavez espèrent conquérir des fiefs de l'opposition, notamment dans le nord et le nord-ouest du pays.
D'où vient notre voix intérieure ?
Notre cerveau y réagit de la même manière qu'à la voix réelle d'un autre interlocuteur.
On l'entend quand on écrit ou quand on lit, quand on réfléchit également. Elle brise notre silence intérieur quand on est surpris par un évènement, un oubli ou un souvenir qui refait surface. Elle, c'est notre voix intérieure. Et selon des experts du Centre de recherche en Neurosciences de Lyon, elle est capable de tromper notre cerveau. Celui-ci réagit en effet de la même manière que lorsqu'un autre interlocuteur nous parle. L'étude, menée conjointement avec le CHU de Grenoble, a été publiée dans le Journal of Neuroscience.
Pour parvenir à cette conclusion, l'équipe de chercheurs a mené une petite expérience sur quelques patients atteints d'épilepsie sévère. Dans le cadre de leur traitement, des électrodes sont implantées dans leur cerveau permettant d'analyser leur encéphalogramme dans des cas particuliers. Les médecins ont tout d'abord localisé la zone du cerveau qui s'active lorsque qu'une tierce personne parle. Les sujets ont ensuite dû lire un texte silencieusement. Stupéfaction, ce sont les mêmes zones, des zones cérébrales auditives, qui réagissent.
"Il y a un court-circuit entre les aires auditives et les aires de production sonore", explique Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche au Centre lyonnais, interrogé par Le Nouvel Obs. Une hypothèse est avancée. Notre cerveau associerait à chaque mot, un son.
Ce phénomène peut devenir un vrai problème dans le cas des personnes schizophrènes et dépressives car les pensées peuvent s'emballer. "Nous pourrions leur montrer concrètement ce qui se passe dans leur cerveau, et cela leur permettrait de se distancier de cette pensée envahissante et de regagner du contrôle" assure le chercheur au Figaro.fr. Les scientifiques précisent néanmoins que "bien que ces travaux ne traitent que d’une situation de lecture, ils établissent qu’il est possible de détecter en direct les moments où quelqu’un pense, et même de savoir si ses pensées sont plutôt de nature verbale. Mais attention : nous sommes encore loin de savoir à quoi cette personne pense".
LA LIBRE BELGIQUE
8.12.12
Images du Monde - Syrie
Le calme après la tempête. Redevenue le terrain de jeu des enfants, cette rue d'Alep était, il y a quelques jours encore, le théâtre de terribles affrontements entre les forces du gouvernement syrien et les rebelles armés. Certaines habitations en gardent la trace. Un basculement s'opère actuellement dans la deuxième ville du pays au profit des islamistes radicaux: l'armée syrienne libre (ASL) est de plus en plus décriée, perdant de son influence auprès de la population. Crédits photo : Narciso Contreras/AP/SIPA/Narciso Contreras/AP/SIPA
Tel est pris... Lancé comme une torpille, ce grand requin blanc a littéralement déchiré la surface de la mer pour gober ce qu'il croyait être un jeune phoque... mais qui n'était qu'un leurre, utilisé par le photographe Dana Allen pour réaliser ce cliché, près de la ville du Cap, en Afrique du Sud. Image d'Épinal du requin mangeur d'homme, le Grand Blanc apparaît ici dans sa réalité la plus brutale. Prédateur absolu, il traîne derrière lui la plus épouvantable réputation. Pourtant, la plupart des attaques sur l'homme qui lui sont attribuées ne sont pas réellement intentionnelles. S'il s'en prend parfois aux surfeurs, c'est uniquement en raison de leur ressemblance, vu des profondeurs et à travers les yeux de ce grand poisson cartilagineux, avec un phoque, son plat préféré... Crédits photo : DANA ALLEN/CATERS NEWS/SIPA/DANA ALLEN/CATERS NEWS/SIPA
Suivez les flèches. Près du Saint Sébastien, le chef-d'oeuvre du peintre de la Renaissance italienne Pietro di Cristoforo Vannucci, dit le Pérugin, et de la statue à l'antique du Mercure Flûteur, attribué à Baccio Bandinelli, mort à Florence en 1560, un caméraman tourne ses derniers plans avant l'ouverture officielle de l'antenne du musée du Louvre à Lens (Pas-de-Calais). Inauguré mardi dernier par le président de la République, ce musée, imaginé en 2004 et financé à 50% par le conseil régional du Nord-Pas-de- Calais, a coûté 150 millions d'euros et entend «revitaliser cet ancien bassin minier fortement touché par la crise». Un pari fou et un immense complexe, qui espère attirer 500.000 visiteurs par an à Lens et aux alentours. Crédits photo : Michel Spingler/AP/SIPA/Michel Spingler/AP/SIPA
Le clone triste. Au milieu des innombrables officiers décorés comme des arbres de Noël, le leader nord-coréen Kim Jong-un pose en uniforme noir. Coupe de cheveux «à la Kuomintang», pantalon trop grand «à la Hô Chi Minh» et veste à col Mao, le dernier potentat communiste d'Asie tente une nouvelle fois de sauver les apparences. Mais le haut mur de dignitaires rassemblés derrière lui cache mal les réalités de ce pays autiste et au bord du dépôt de bilan. Pourtant, même Le Quotidien du peuple, organe officiel du Parti communiste chinois, s'est laissé berner en publiant in extenso, avant de les supprimer, des informations d'un site satirique américain selon lequel Kim Jong-un avait été élu l'«homme vivant le plus sexy» de 2012. Un comble! Crédits photo : KCNA/AFP/KCNA/AFP
Sous la neige. L'hiver est rude à Séoul. Les premières chutes de neige de l'année se sont abattues sur la capitale sud-coréenne, en même temps qu'une vague de froid. Touché par des vents venus de Sibérie, le «pays du matin calme» connaît des températures glaciales, proches des -10°C. Crédits photo : KIM JAE-HWAN/AFP
Perdants de la mondialisation. C'est en quelque sorte le revers de la médaille de l'ouverture économique. Ces ouvriers indonésiens protestaient mercredi contre leur exploitation par les multinationales, réclamant de meilleurs salaires et un assouplissement de leurs conditions de travail. Alors que l'économie indonésienne croît en moyenne de 6% par an, ces travailleurs s'estiment lésés, ne voyant pas leur situation s'améliorer. Crédits photo : BAY ISMOYO/AFP
État de choc. Le bilan est terrible: au moins 239 morts et des centaines de disparus. Le sud de l'archipel des Philippines se remet difficilement du passage du typhon Bopha, le plus dévastateur de l'année. Le pays est pourtant habitué à faire face aux catastrophes naturelles. Dans la ville de New Bataan, particulièrement touchée car située dans une région difficile d'accès, les rescapés sont sous le choc. Crédits photo : KARLOS MANLUPIG/AFP
Jour de fête. Bangkok voyait jaune mercredi. À l'occasion du 85e anniversaire du roi Bhumibol Aduljadej, sa couleur traditionnelle a recouvert la Thaïlande. Vénéré par nombre de Thaïlandais, le monarque est apparu sur le balcon de la salle du trône Anantasamakom, devant une foule de près de 200.000 sujets. Un symbole d'union et de stabilité dans un pays extrêmement divisé sur les plans politiques et religieux. Crédits photo : CHAIWAT SUBPRASOM/REUTERS
Le calme après la tempête. Redevenue le terrain de jeu des enfants, cette rue d'Alep était, il y a quelques jours encore, le théâtre de terribles affrontements entre les forces du gouvernement syrien et les rebelles armés. Certaines habitations en gardent la trace. Un basculement s'opère actuellement dans la deuxième ville du pays au profit des islamistes radicaux: l'armée syrienne libre (ASL) est de plus en plus décriée, perdant de son influence auprès de la population. Crédits photo : Narciso Contreras/AP/SIPA/Narciso Contreras/AP/SIPA
Hostile. Les éléments se déchaînent aux Philippines. Ces quelques courageux bravent les bourrasques de vent et les trombes d'eau, alors que le sud de l'archipel est actuellement touché par le typhon Bopha, le plus violent depuis le début de l'année. Par mesure de précaution, l'électricité a été coupée et près de 50.000 personnes ont été évacuées. Mais on dénombre déjà une cinquantaine de victimes. Et le bilan devrait encore s'alourdir. Crédits photo : STR/AFP
Un homme à la mer. Immigrer, à n'importe quel prix. C'est au péril de leur vie, qu'une vingtaine d'immigrants clandestins d'Afrique sub-saharienne ont tenté d'atteindre les côtes espagnoles. À la dérive, ils ont été secourus lundi par les services espagnols de sauvetage en mer, à proximité du détroit de Gibraltar. Un canal dangereux où les naufrages d'embarcations clandestines sont nombreux et certaines traversées, funestes. Crédits photo : MARCOS MORENO/AFP
La joie. Les journalistes ont afflué mardi devant l'hôpital King Edward VII, réjouis de l'hyperémèse gravidique dont souffre Kate Middleton, épouse du prince William. Et pour cause! Derrière ce jargon médical se cache des vomissements propres aux premiers mois d'une grossesse. Une nouvelle largement espérée qui fait taire les rumeurs d'infertilité propagées par les tabloïds britanniques. Crédits photo : INF/Starface
L'enquête continue. Jusqu'ici décrit comme un «loup solitaire», Mohamed Merah pourrait avoir bénéficié de complicités dans les tueries de Toulouse et de Montauban en mars dernier. Alors que son frère, Abdelkader Merah était jusqu'ici l'unique suspect mis en examen, deux nouveaux protagonistes ont été interpellés mardi matin. Un homme de la communauté des gens du voyage converti à l'islam et son ex-compagne doivent être interrogés à Toulouse. Crédits photo : ERIC CABANIS/AFP
Délocalisé. Le lieu de construction de la nouvelle antenne du Louvre n'a pas été choisi au hasard: dans l'une des villes les plus pauvres de France, au cœur du bassin minier désindustrialisé du Pas-de-Calais. Un «pari insensé» lancé par Jacques Chirac en 2004, a rappelé François Hollande, venu inaugurer le Louvre-Lens aux côtés de sa ministre de la culture Aurélie Fillipetti. Plusieurs chefs-d'œuvre, comme la «Liberté guidant le peuple» de Delacroix s'y installeront pour un an. Crédits photo : POOL/REUTERS
Démolition. L'histoire aura finalement connu un dénouement funeste. Malgré la longue résistance des propriétaires, qui refusaient catégoriquement de céder leur maison contre une compensation jugée trop faible, les autorités ont eu le dernier mot. La demeure qui se tenait en plein milieu d'une route nouvellement construite dans l'est de la Chine, a été démolie. C'est un véritable symbole de résistance qui s'écroule en même temps que ces quatre murs. Crédits photo : Uncredited/AP/SIPA/Uncredited/AP/SIPA
Pari gagné. C'est en héros que le président palestinien Mahmoud Abbas a été accueilli à Ramallah, à son retour de l'ONU. «Maintenant nous avons un Etat» s'est félicité le dirigeant, après avoir réussi à faire voter une résolution historique, qui confère à la Palestine le statut d'Etat observateur. Un tournant dans la gestion diplomatique du conflit israélo-palestinien. Crédits photo : AA/AA/ABACA
Le tunnel de l'horreur. Neuf japonais ont perdu la vie dans l'effondrement partiel d'un tunnel autoroutier dimanche matin à l'ouest de Tokyo. Les survivants décrivent une scène de panique où les automobilistes, piégés, circulaient à contre-sens et combattaient les flammes et les débris dans une cohue générale. Au bout du tunnel, la délivrance, mais des souvenirs à jamais traumatisants. Crédits photo : © KYODO Kyodo / Reuters/REUTERS
Destabilisé. Alors que le Pakistan a annoncé son intention de libérer davantage de talibans afghans pour favoriser la reprise des pourparlers avec les insurgés, le religieux islamiste Mufti Ismail a été abattu lundi à Karachi par des terroristes armés. La réponse des forces islamistes a été immédiate et les rues de la ville ont immédiatement été bloquées en signe de protestation. Crédits photo : RIZWAN TABASSUM/AFP
Un vrai cirque!Tel Monsieur Loyal, le pape Benoît XVI est entré en piste, recevant des représentants du monde du cirque. Il a rencontré de nombreux clowns, acrobates et autres magiciens, les encourageant à continuer «à étonner et susciter l'émerveillement, à offrir des occasions de fête et de sain divertissement». La ménagerie n'a pas été laissée de côté, et le pape a prêté une attention toute particulière à ce lionceau. Une image à mille lieues de la solennité représentative du Vatican. Crédits photo : Vandeville Eric/Vandeville Eric/ABACA
Images du Monde: Corée du Nord - Le "clown" triste!
Le clone triste. Au milieu des innombrables officiers décorés comme des arbres de Noël, le leader nord-coréen Kim Jong-un pose en uniforme noir. Coupe de cheveux «à la Kuomintang», pantalon trop grand «à la Hô Chi Minh» et veste à col Mao, le dernier potentat communiste d'Asie tente une nouvelle fois de sauver les apparences. Mais le haut mur de dignitaires rassemblés derrière lui cache mal les réalités de ce pays autiste et au bord du dépôt de bilan. Pourtant, même Le Quotidien du peuple, organe officiel du Parti communiste chinois, s'est laissé berner en publiant in extenso, avant de les supprimer, des informations d'un site satirique américain selon lequel Kim Jong-un avait été élu l'«homme vivant le plus sexy» de 2012. Un comble! Crédits photo : KCNA/AFP/KCNA/AFP
LE FIGARO
Honte à Kookaï!
Dans le cadre de la campagne France Sans Fourrure animée par le collectif Société Anti Fourrure, la prochaine action contre Kookaï sera un happening silencieux (avec les slogans en fin d'action) qui aura lieu samedi 8 décembre, de 14 heures à 17 heures, devant la boutique et le bureau de presse de Paris, 3 place Saint-Opportune (métro Châtelet). Nous avons besoin de militants pour tenir les supports et les lettres contre la fourrure chez Kookaï, autour du journal lumineux. La marque n'a toujours pas l'intention d'en finir avec la vente de peaux d'animaux. Vous pouvez constater sur leur site Internet et dans les boutiques qu'ils commercialisent toujours manteaux et vestes avec capuches en vraie fourrure. Kookaï doit comprendre que nous ne lâcherons rien tant qu'ils ne deviendront pas une marque éthique, eux qui se vantent sur leur site d'avoir une charte éthique. Les animaux comptent pour vous ? Dans le monde, plus d'un animal par seconde succombe pour l'industrie de la fourrure... Demandons sans relâche à Kookaï d'en finir une bonne fois pour toutes avec ce commerce!
CHARLIE HEBDO
Mexique • Les millionaires s'amusent à la pêche au gros
Costa Rica : accroché au bout de la ligne, un marlin saute hors de l'eau - tgrayphoto/CC
Il commence à faire nuit quand un haut-parleur annonce l'arrivée imminente du dernier bateau du jour. Tout le débarcadère de Cabo San Lucas [petite ville de l'extrême sud de la Basse-Californie-du-Sud] retient son souffle. En quelques minutes, des centaines de personnes se rassemblent sur le rivage pour assister au retour du yacht blanc, flanqué d'une escorte de petites embarcations. A bord du yacht Shambala, luxueux bateau de 15 mètres de long, six hommes saluent la foule en brandissant leurs cannes à pêche.
Le port de plaisance vit une vraie ambiance de carnaval. La jetée n'est plus que crépitement de flashs, bousculades, applaudissements, rires, cris. Parmi la foule, des clients qui ont quitté leur restaurant en plein repas, des chauffeurs de taxi sans passagers, des policiers municipaux, des pêcheurs, des touristes, des marins venus voir ce qui se passait.
Au bout de plusieurs minutes, l'équipage enlève enfin la bâche, découvrant un monstre. Il est si grand qu'il faut quatre hommes adultes pour le transporter et installer son cadavre sur le véhicule. De ses énormes pupilles bleues, chacune de la taille d'un poing fermé, il paraît observer attentivement, avec reproche, tous ceux qui sont venus assister à son arrivée.
"That's a big son of a bitch !" [Il est gros, l'enfoiré !], lance un touriste américain dans le long cortège de curieux qui s'est formé pour recevoir l'animal. Ils suivent sa dépouille jusqu'au bout du quai, à la station de pesage. Le parcours est effectué à allure lente, afin que tous puissent admirer le corps du monstre marin. L'équipage du yacht ferme la marche, portant les cannes à pêche et les appâts. On croirait un cortège funèbre. "Ç'a été une grande lutte", assure Chris Mott, le pêcheur, un Texan aux traits tirés. "Ce salaud nous a résisté pendant trois heures, jusqu'à ce que nous ayons pu le faire monter sur le bateau".
Le marlin, objet de culte
Le salaud en question est un marlin d'environ deux mètres de long, pesant quelque 150 kilos. Un voilier noir, comme on l'appelle communément au Mexique. Un si grand poisson qu'un enfant de 10 ans tiendrait parfaitement à l'intérieur. Ici, à Los Cabos, il fait l'objet d'un culte étrange, sorte de syncrétisme entre la pêche sportive, le glamour de la haute société internationale et l'adrénaline déclenchée par les paris multimillionnaires.
L'étrange défilé ne tarde guère à se terminer, l'assistance frémit d'impatience. "Mesdames et messieurs, le voilà ! Admirez cette merveille, crie l'employé de la station de pesage. On va voir si cette belle bête fait le poids. Il y a beaucoup d'argent en jeu !" Sur le quai, un millier de personnes venues assister à la finale du Bisbee's Black and Blue Tournament – qui est sans doute le tournoi de pêche le plus exotique du monde –, rugissent d'approbation. Ce sont des touristes américains, asiatiques et européens, plus un petit contingent de Mexicains, de Los Cabos pour la plupart.
A la vue de tous, comme le stipulent les règles de cette compétition, le poisson est hissé par les poulies de la balance, tel un drapeau. L'équipe du Shambalacroise les doigts : si tout va bien, ils repartiront d'ici millionnaires. L'aiguille bondit : 1 kilo... 10 kilos... 100 kilos... Combien peut valoir un poisson ? La réponse est simple : bien plus qu'on ne peut l'imaginer.
Le tournoi Black and Blue vient d'entrer dans sa trentième année. Cette compétition a été fondée en 1981 par Rob Bisbee, un propriétaire d'une société de distribution de carburants et d'articles de pêche, originaire du Missouri. Aujourd'hui, elle est devenue le concours de pêche le plus richement doté de la planète. Ses prix atteignent des sommes astronomiques, même en cette période de crise. Il y a quatre ans, avant que l'économie mondiale ne plonge, les gagnants se sont partagé cinq millions de dollars. Cette année, le Black and Blue a décerné pour 2,5 millions de dollars de prix.
Peu connu au Mexique, ce tournoi est déjà l'équivalent de la Coupe du monde de football dans le domaine de la pêche. Au fil du temps, il est devenu l'un des moteurs économiques de la Basse-Californie-du-Sud. Des équipes de différents continents se rendent tous les ans à Los Cabos pour y participer. En 2012, le Black and Blue a accueilli 108 équipes de 27 pays, notamment l'Autriche, l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne, l'Argentine, le Japon, la Côte d'Ivoire, l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou la Grande-Bretagne, sans oublier bien sûr les Etats-Unis.
65 000 dollars le bateau
Le port de plaisance vit une vraie ambiance de carnaval. La jetée n'est plus que crépitement de flashs, bousculades, applaudissements, rires, cris. Parmi la foule, des clients qui ont quitté leur restaurant en plein repas, des chauffeurs de taxi sans passagers, des policiers municipaux, des pêcheurs, des touristes, des marins venus voir ce qui se passait.
Au bout de plusieurs minutes, l'équipage enlève enfin la bâche, découvrant un monstre. Il est si grand qu'il faut quatre hommes adultes pour le transporter et installer son cadavre sur le véhicule. De ses énormes pupilles bleues, chacune de la taille d'un poing fermé, il paraît observer attentivement, avec reproche, tous ceux qui sont venus assister à son arrivée.
"That's a big son of a bitch !" [Il est gros, l'enfoiré !], lance un touriste américain dans le long cortège de curieux qui s'est formé pour recevoir l'animal. Ils suivent sa dépouille jusqu'au bout du quai, à la station de pesage. Le parcours est effectué à allure lente, afin que tous puissent admirer le corps du monstre marin. L'équipage du yacht ferme la marche, portant les cannes à pêche et les appâts. On croirait un cortège funèbre. "Ç'a été une grande lutte", assure Chris Mott, le pêcheur, un Texan aux traits tirés. "Ce salaud nous a résisté pendant trois heures, jusqu'à ce que nous ayons pu le faire monter sur le bateau".
Le marlin, objet de culte
Le salaud en question est un marlin d'environ deux mètres de long, pesant quelque 150 kilos. Un voilier noir, comme on l'appelle communément au Mexique. Un si grand poisson qu'un enfant de 10 ans tiendrait parfaitement à l'intérieur. Ici, à Los Cabos, il fait l'objet d'un culte étrange, sorte de syncrétisme entre la pêche sportive, le glamour de la haute société internationale et l'adrénaline déclenchée par les paris multimillionnaires.
L'étrange défilé ne tarde guère à se terminer, l'assistance frémit d'impatience. "Mesdames et messieurs, le voilà ! Admirez cette merveille, crie l'employé de la station de pesage. On va voir si cette belle bête fait le poids. Il y a beaucoup d'argent en jeu !" Sur le quai, un millier de personnes venues assister à la finale du Bisbee's Black and Blue Tournament – qui est sans doute le tournoi de pêche le plus exotique du monde –, rugissent d'approbation. Ce sont des touristes américains, asiatiques et européens, plus un petit contingent de Mexicains, de Los Cabos pour la plupart.
A la vue de tous, comme le stipulent les règles de cette compétition, le poisson est hissé par les poulies de la balance, tel un drapeau. L'équipe du Shambalacroise les doigts : si tout va bien, ils repartiront d'ici millionnaires. L'aiguille bondit : 1 kilo... 10 kilos... 100 kilos... Combien peut valoir un poisson ? La réponse est simple : bien plus qu'on ne peut l'imaginer.
Le tournoi Black and Blue vient d'entrer dans sa trentième année. Cette compétition a été fondée en 1981 par Rob Bisbee, un propriétaire d'une société de distribution de carburants et d'articles de pêche, originaire du Missouri. Aujourd'hui, elle est devenue le concours de pêche le plus richement doté de la planète. Ses prix atteignent des sommes astronomiques, même en cette période de crise. Il y a quatre ans, avant que l'économie mondiale ne plonge, les gagnants se sont partagé cinq millions de dollars. Cette année, le Black and Blue a décerné pour 2,5 millions de dollars de prix.
Peu connu au Mexique, ce tournoi est déjà l'équivalent de la Coupe du monde de football dans le domaine de la pêche. Au fil du temps, il est devenu l'un des moteurs économiques de la Basse-Californie-du-Sud. Des équipes de différents continents se rendent tous les ans à Los Cabos pour y participer. En 2012, le Black and Blue a accueilli 108 équipes de 27 pays, notamment l'Autriche, l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne, l'Argentine, le Japon, la Côte d'Ivoire, l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou la Grande-Bretagne, sans oublier bien sûr les Etats-Unis.
65 000 dollars le bateau
On estime à plusieurs milliers les participants venus ici cette année entre le 23 et le 27 octobre. Ce sont tous des gens fortunés : PDG de grandes entreprises, hôteliers millionnaires, artistes mexicains, pétroliers, industriels, pêcheurs professionnels, et même un prince qatari.
Suivant les règles et les poules dans lesquelles on décide de participer, le ticket d'entrée peut s'élever à 65 000 dollars par bateau, sans compter la location du matériel, les salaires des quelque 300 capitaines et de leurs assistants, l'alimentation, la boisson, les pourboires et le combustible pour une centaine d'embarcations.
Les retombées sur l'économie locale sont difficiles à chiffrer. Hôtels et restaurants profitent du tournoi pour améliorer leurs recettes en automne, saison traditionnellement basse. Au Wynhdam, l'une des nombreuses chaînes d'hôtels du port, le taux d'occupation atteint presque 100 %. "Welcome fisherman !", pouvait-on lire sur une grande affiche à l'entrée.
Outre ses répercussions touristiques, ce tournoi n'a pas peu contribué à la mythologie qui entoure Los Cabos, une destination qui pour des raisons stratégiques est présentée par la classe politique et économique locale comme un "site d'élite", une réalité séparée du reste du Mexique. "Vous seriez étonné de voir le nombre de gens qui se sont installés à Los Cabos après le tournoi, assure Clicerio Mercado, représentant permanent de la compétition en Californie. Beaucoup viennent ici, pêchent, créent leur entreprise et décident de faire leur vie ici."
Mais ce tournoi, qui paraît sorti tout droit d'un roman de F. Scott Fitzgerald, est aujourd'hui menacé et, avec lui, l'activité et les gains colossaux qu'il génère. Car s'il n'y a plus de marlins, c'en sera fini de la compétition.
Bientôt la fin du marlin ?
Jack Bisbee va sur ses 80 ans. Il n'est pas peu fier de la croissance du tournoi. Ce qui n'était à l'origine qu'une compétition entre amis, avec six bateaux et 10 000 dollars de prix, a fini par devenir un concours mondial qui paralyse tout le sud d'un Etat mexicain et s'est déjà fait un nom en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Mais l'entrepreneur se fait l'écho d'une plainte de plus en plus fréquente parmi les pêcheurs sportifs de Los Cabos. Les pêcheurs à la palangre ont rapproché leur zone d'opération à 15 milles marins. Résultat, ils viennent concurrencer les pêcheurs sportifs, et des espèces comme le marlin terminent dans les filets destinés au thon.
A la fin du tournoi de cette année, deux poissons seulement ont fini sur la balance. Faut-il y voir une simple coïncidence ? Ou est-ce la preuve que les stocks de marlin ont dangereusement diminué ? Certes, d'autres ont été capturés puis libérés, mais seulement deux étaient d'une taille suffisante pour justifier le pesage et toute la cérémonie qui l'entoure.
L'un de ces marlins est suspendu en ce moment même, sous les yeux de centaines de personnes. C'est celui du Shambala. On l'a sorti de l'eau depuis si peu de temps que quelques gouttes lui coulent encore de la pointe du rostre. La foule exulte quand l'animal est hissé à deux mètres de haut, sa nageoire dorsale [en forme de voile] déployée majestueusement.
Entre-temps, la balance continue à faire son travail. Un kilo... 10 kilos... 100 kilos... L'aiguille s'arrête sur 150 kilos. Le poisson reste très au-dessous de celui pêché le jour précédent par le Frantic Pace, un bateau lui aussi commandé par des Texans et qui, ayant capturé un marlin de 210 kilos, est confirmé comme le gagnant des plus de 2 millions de dollars
COURRIER INTERNATIONAL
Philippines: Près de 500 personnes sont mortes et 379 sont portées disparues après le passage du typhon Bopha, extrêmement violent, le 5 décembre. Ici, une plantation de bananiers dans le sud du pays.
Près de 500 personnes sont mortes et 379 sont portées disparues après le passage du typhon Bopha, extrêmement violent, le 5 décembre. Ici, une plantation de bananiers dans le sud du pays.
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6.12.12
République Démocratique du Congo • L'eau potable plus chère que la bière
A Mbuji-Mayi [capitale du Kasaï-Oriental], une bouteille d'un litre et demi d'eau coûte 3 500 FC (francs congolais, soit 3 euros), plus cher que deux bières de 73 cl à 1 500 FC l’une (0,76 euro). Pour certains adeptes de cette boisson alcoolisée, le choix est vite fait, quoi qu'il en coûte à leur santé. Autant boire de la bière. Mais pour la grande majorité de la population, la situation est dramatique. En effet, seules les nantis peuvent se permettre d'acheter des bouteilles d'eau fabriquées localement pour assouvir leur soif. Beaucoup d'autres ne le peuvent pas alors que l'eau est une denrée rare dans cette ville de plus de 3 millions d'habitants, où plusieurs communes ne sont plus desservies par le réseau public depuis 2010.
Faute de trouver l’eau au robinet, les habitants sont obligés d’effectuer de 3 à 5 km pour acheter de l’eau dans des lieux publics. Pour 20 litres d'eau – impropre à la consommation –, le prix varie entre 200 et 500 FC [entre 0,16 et 0,41 euro]. Ceux qui en ont les moyens se font livrer l'eau pour le ménage et la toilette, et recourent aux vendeurs ambulants qui proposent les 20 litres pour 700 à 1 200 FC [0,58 à 1 euro].
"Je suis très déçu de voir que le Kasaï-Oriental, pourtant entouré de cours d’eau parfois potable, est la seule province où l’eau est si chère", regrette un habitant de la ville. La Regideso, une entreprise publique qui a le monopole de la distribution d'eau dans la ville, ne dessert que 16 % des habitations du fait de la vétusté du réseau et du manque d'électricité. Mais quand bien même tous les robinets de la ville seraient fonctionnels, la production serait insuffisante pour fournir la quantité d’eau nécessaire, soit 20 litres par personne et par jour. "L’entreprise manque de moyens pour développer une politique de distribution d’eau satisfaisante. Et, faute d'électricité, nous ne pouvons capter suffisamment d’eau. Voilà pourquoi la population souffre", souligne un agent de la société qui a requis l’anonymat.
Comme souvent en République démocratique du Congo (RDC), l'eau la plus chère est celle qui est mise en bouteille localement. Les bouteilles importées sont un peu moins coûteuses, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Rien n'est fait pour aider les habitants. "Nous nous heurtons à plusieurs difficultés. L'électricité est plus chère qu’ailleurs, nous importons les emballages, les taxes et les impôts sont très élevés", raconte un agent de Safi, une société locale d'embouteillage. L'eau est ainsi paradoxalement la boisson la plus chère.
Compte tenu de la situation, certains n'hésitent pas : "Je préfère boire de la bière plutôt que de l’eau, souvent introuvable, surtout quand je prends mon repas. Un régime qui n’a aucun effet sur mon organisme", estime Stéphane Mongo [un habitant de Mbuji-Mayi].
Et il n’est pas le seul à choisir la bière. Le prix est la bonne excuse, mais cela n’est pas sans risque pour la santé. Ces adeptes des bouteilles brunes renforcent ainsi leur penchant pour l'alcool et ils risquent d'avoir du mal à s'en débarrasser. Sans compter les comportements parfois violents de ceux qui en abusent pour étancher leur soif. "Je n’encourage pas les amoureux de la bière, et je demande à l’entreprise de distribution d’eau d’augmenter sa production pour mieux desservir la ville, s'agace un médecin de la ville. C’est une question de santé publique."
Faute de trouver l’eau au robinet, les habitants sont obligés d’effectuer de 3 à 5 km pour acheter de l’eau dans des lieux publics. Pour 20 litres d'eau – impropre à la consommation –, le prix varie entre 200 et 500 FC [entre 0,16 et 0,41 euro]. Ceux qui en ont les moyens se font livrer l'eau pour le ménage et la toilette, et recourent aux vendeurs ambulants qui proposent les 20 litres pour 700 à 1 200 FC [0,58 à 1 euro].
"Je suis très déçu de voir que le Kasaï-Oriental, pourtant entouré de cours d’eau parfois potable, est la seule province où l’eau est si chère", regrette un habitant de la ville. La Regideso, une entreprise publique qui a le monopole de la distribution d'eau dans la ville, ne dessert que 16 % des habitations du fait de la vétusté du réseau et du manque d'électricité. Mais quand bien même tous les robinets de la ville seraient fonctionnels, la production serait insuffisante pour fournir la quantité d’eau nécessaire, soit 20 litres par personne et par jour. "L’entreprise manque de moyens pour développer une politique de distribution d’eau satisfaisante. Et, faute d'électricité, nous ne pouvons capter suffisamment d’eau. Voilà pourquoi la population souffre", souligne un agent de la société qui a requis l’anonymat.
Comme souvent en République démocratique du Congo (RDC), l'eau la plus chère est celle qui est mise en bouteille localement. Les bouteilles importées sont un peu moins coûteuses, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Rien n'est fait pour aider les habitants. "Nous nous heurtons à plusieurs difficultés. L'électricité est plus chère qu’ailleurs, nous importons les emballages, les taxes et les impôts sont très élevés", raconte un agent de Safi, une société locale d'embouteillage. L'eau est ainsi paradoxalement la boisson la plus chère.
Compte tenu de la situation, certains n'hésitent pas : "Je préfère boire de la bière plutôt que de l’eau, souvent introuvable, surtout quand je prends mon repas. Un régime qui n’a aucun effet sur mon organisme", estime Stéphane Mongo [un habitant de Mbuji-Mayi].
Et il n’est pas le seul à choisir la bière. Le prix est la bonne excuse, mais cela n’est pas sans risque pour la santé. Ces adeptes des bouteilles brunes renforcent ainsi leur penchant pour l'alcool et ils risquent d'avoir du mal à s'en débarrasser. Sans compter les comportements parfois violents de ceux qui en abusent pour étancher leur soif. "Je n’encourage pas les amoureux de la bière, et je demande à l’entreprise de distribution d’eau d’augmenter sa production pour mieux desservir la ville, s'agace un médecin de la ville. C’est une question de santé publique."
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Nathalie Lamoureux©Nathalie Lamoureux
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