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14.10.12

Hollande: «Libérez-les avant qu'il ne soit trop tard»

Captures d'écran en date du 8 septembre 2012 d'une vidéo mise en ligne par Sahara Medias, montrant quatre otages français détenus dans le Sahel par Al-Qaïda

TERRORISME - François Hollande a appelé samedi les ravisseurs des six otages français détenus au Sahel à les libérer «avant qu'il ne soit trop tard»...
Le président français François Hollande a appelé samedi à Kinshasa les ravisseurs des six otages français détenus au Sahel à les libérer «avant qu'il ne soit trop tard». «En disant ce que je dis sur l'intégrité du Mali, (...) c'est aussi un message que j'adresse aux ravisseurs: libérez-les avant qu'il ne soit trop tard», a-t-il lancé dans un discours à l'ambassade de France, s'exprimant devant les expatriés français.
François Hollande, qui n'a pas davantage précisé sa pensée, avait affirmé auparavant lors d'une conférence de presse sa «grande détermination» à tenir la ligne fixée par la France sur la lutte contre le terrorisme, interrogé sur de nouvelles menaces proférées contre les otages français du Sahel et lui-même par un groupe islamiste armé du Nord-Mali.

Nouvelles menaces contre les otages français

«C'est en montrant une grande détermination pour tenir notre ligne qui est celle de la lutte contre le terrorisme que nous pouvons convaincre les ravisseurs qu'il est temps, maintenant, de libérer nos otages», a-t-il assuré.
Il était interrogé sur les déclarations d'un responsable djihadiste, membre du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui a proféré samedi auprès de l'AFP de nouvelles menaces contre les otages français détenus au Sahel et le président Hollande lui-même.
Avec AFP

L'image du jour 14-10-2012

Graffitis afghans

Graffitis afghans
Un artiste afghan peint des graffitis sur le mur d’un parc industriel à Kaboul, en protestation contre les problèmes de transports publics. Sobhani Omar / REUTERS

13.10.12

La France championne du monde

Guy Ferrier, le sélectionneur de l'équipe féminine des moins de 17 ans. (L'Equipe)

L'équipe de France féminine des moins de 17 ans entraînée par Guy Ferrier a décroché le premier titre de champion du monde pour une sélection française féminine de football. Les Bleuettes ont battu la Corée du Nord en finale de la Coupe du monde 2012 lors des tirs au but (1-1, 7-6 t.a.b.), ce samedi à Bakou (Azerbaïdjan).
L'EQUIPE

La France avait ouvert le score peu après la demi-heure de jeu par Léa Declercq (33e), bien servie en profondeur par Karchouni, avant que la Corée du Nord n'égalise par Ri Un-sim à la 79e minute. Si, lors de la séance des titrs au but, Marion Romanelli a vu sa tentative arrêtée, les Coréennes ont, elles, échoué à deux reprises face à la gardienne française Romane Bruneau. A noter que le sélectionneur français Guy Ferrier n'a pas effectué un seul changement durant cette finale.

Film islamophobe: le chef d'Al-Qaïda menace les Etats-Unis et Israël


Selon le numéro un de la nébuleuse terroriste, Washington a autorisé la production du film sous couvert de la liberté d'expression.
Le chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahri appelle, dans un message audio diffusé samedi sur Internet, à la guerre sainte contre les États-Unis et à Israël en représailles contre le film islamophobe "Innocence of Muslims" (Innocence des musulmans).
Dans cet enregistrement, diffusé par As-Sahab, qui assure la communication d'Al-Qaïda, et mis en ligne tôt samedi matin sur des sites islamistes, Ayman al-Zawahri salue les "honnêtes et courageux" manifestants qui s'en sont pris à l'ambassade américaine du Caire et attaqué le consulat de Benghazi en Libye, où l'ambassadeur des Etats-Unis et trois autres Américains avaient été tués le 11 septembre dernier.
Selon le numéro un de la nébuleuse terroriste, Washington a autorisé la production du film sous couvert de la liberté d'expression. Cette liberté "ne les a pas empêché de torturer des prisonniers musulmans".
"Innocence of muslims", un film amateur ridiculisant le prophète de l'islam Mahomet a été réalisé aux Etats-Unis par un Américain copte d'origine égyptienne. La diffusion d'extraits sur Internet a suscité de violentes manifestations dans plusieurs pays du monde musulman.

Le système de navigation Galileo prend forme


Quatre satellites Galileo sont désormais en orbite, après le succès du lancement de deux d'entre eux, vendredi par une fusée Soyouz depuis la Guyane française, une étape importante pour le système européen de navigation qui va pouvoir enfin montrer ce qu'il sait faire.
Il faut au minimum quatre satellites pour déterminer de façon précise une position à la surface du globe. "On aura la démonstration physique que le système peut remplir sa mission de navigation avec uniquement des moyens européens", a expliqué à l'AFP Didier Faivre, directeur du programme Galileo à l'Agence spatiale européenne (ESA).
Galileo, qui à terme comptera 30 satellites au total, devrait être en mesure de fournir les premiers services aux usagers à la mi-décennie. "Nous sommes déterminés à fournir des services de navigation fiables dès 2014", a déclaré Paul Flament, gestionnaire du programme à la Commission européenne.
Le PDG d'Arianespace Jean-Yves Le Gall a salué "un succès de l'Europe", y voyant un "heureux présage", le jour où le Prix Nobel de la Paix a été attribué à l'Europe.
Il a également estimé que ce "nouveau succès" d'un lanceur Soyouz "confirme le caractère exemplaire de notre coopération avec la Russie". La 3e mission de Soyouz depuis la Guyane française a permis de placer sur une orbite circulaire à 23.222 km d'altitude les deux nouveaux satellites de la constellation Galileo, "prénommés" David et Sif. Conçus pour une durée de vie de 12 ans, ils rejoignent leurs homologues, Thijs et Natalia, lancés il y a près d'un an par le vol inaugural de Soyouz en Guyane.
A eux quatre, ils vont former une "mini-constellation" opérationnelle qui permettra de tester le système.
Dans un premier temps, et pendant une centaine de jours, il s'agira de s'assurer que les nouveaux venus ont bien gagné la place qui leur est assignée en orbite et qu'ils fonctionnent correctement.
26 satellites fin 2015
Les opérations tests de navigation proprement dites ne devraient commencer que vers février 2013. Au printemps, les quatre satellites européens devraient être en mesure de donner, "pour la première fois", leur premier point de navigation, a précisé M. Faivre.
La phase de validation en orbite sera suivie par le déploiement du reste des satellites et Galileo devrait être pleinement opérationnel pour 2018. Les quatre satellites "tests" de validation en orbite (IOV) ont été construits par un consortium mené par EADS Astrium Allemagne et assemblésà Rome par Thales Alenia Space. Ils doivent être "les modèles" de tous les autres satellites Galileo fabriqués en Europe.
22 satellites complémentaires seront assemblés par la PME allemande OHB en Allemagne et lancés par Arianespace. A ce jour, le programme prévoit trois lancements par une fusée Soyouz en 2013 et deux en 2014, le lanceur russe emportant deux satellites à chaque fois. En 2014, est également prévu le lancement par une Ariane adaptée de quatre satellites Galileo d'un coup. Deux autres lancements Ariane sont prévus en 2015.
Le programme aura coûté 5 milliards d'euros en 2015.
Les Européens ont voulu disposer de leur propre technologie, indépendante du système militaire américain GPS. Le programme est financé à 100% par la Commission européenne et mis en oeuvre par l'ESA.
Les deux premiers satellites Galileo avaient été mis en orbite le 21 octobre dernier par le vol inaugural de la fusée russe depuis le CSG.
LA LIBRE BELGIQUE

Grèce: Tension autour d'une pièce sur Jésus Christ


"Les membres de l'Aube dorée ont bloqué les portes pour empêcher les comédiens de sortir et nous empêcher d'entrer" a raconté l'écrivain Pétros Tatsopoulos.
Une pièce américaine décrivant Jésus Christ comme un homosexuel a provoqué des tensions en Grèce entre un groupe néo-nazi et des militants de la liberté d'expression qui l'accusent d'intimidation.
La police a interpellé vendredi soir une trentaine de personnes qui tentaient d'empêcher les spectateurs d'entrer dans un théâtre d'Athènes où est jouée la pièce Corpus Christi.
Montée à New York en 1998, Corpus Christi, écrite par Terrence McNally, met en scène Jésus et les apôtres tous décrits comme des homosexuels vivant dans le Texas d'aujourd'hui.
Des protestataires ultra orthodoxes ont manifesté devant le théâtre depuis plusieurs jours, et jeudi le parti néonazi Aube dorée, représenté au Parlement, a envoyé quelques-uns de ses membres en renfort, y compris certains de ses députés, pour bloquer les portes du théâtre et en empêcher l'accès. "C'est une pièce blasphématoire", a lancé aux journalistes présents le député Ilias Panagiotaros.
Selon des vidéos mis en ligne sur l'internet, M. Panagiotaros s'est livré à des attaques verbales contre les Albanais et les homosexuels. Le metteur en scène de la pièce controversé, Laertis Vassiliou, est né en Albanie.
"Ca a été une nuit de terreur", a raconté l'écrivain Pétros Tatsopoulos, député de la gauche radicale Syriza, le principal parti d'opposition. "Les membres de l'Aube dorée ont bloqué les portes pour empêcher les comédiens de sortir et nous empêcher d'entrer", a-t-il dit à la télévision Mega.
De groupuscule marginal, Aube dorée est sorti de l'ombre lors des élections législatives récentes où il a obtenu 400.000 voix soit près de 7% des électeurs, et 21 sièges, sur un programme anti-immigration et sécuritaire.
Ce parti a envoyé des commandos de ses militants habillés de noir sur les marchés pour intimider les marchands à la sauvette étrangers, s'est aussi livré à des manoeuvres d'intimidation contre ses opposants politiques, et est soupçonné d'être derrière la multiplication des agressions physiques contre des immigrants à travers le pays.
LA LIBRE BELGIQUE

L'image du jour 13-10-2012

Endeavour prend sa retraite

Endeavour prend sa retraite
Dernier effort, dernier voyage pour la navette spatiale Endeavour qui s’en va prendre sa retraite au Centre Scientifique de Los Angeles en Californie. Plus que 19km à parcourir avec une vitesse de croisière de trois km/h. REUTERS/Joe Klamar/Poo

12.10.12

Photos du Monde - Bangladesh

Un enfant saute sur des déchets utilisés pour fabriquer des aliments pour la volaille dans une tannerie à Dhaka au Bangladesh le 9 octobre. De nombreux articles de luxe sont produits dans des bidonvilles du pays où les ouvriers, adultes ou enfants, sont exposés à des produits chimiques dangereux.
 
Un enfant saute sur des déchets utilisés pour fabriquer des aliments pour la volaille dans une tannerie à Dhaka au Bangladesh le 9 octobre. De nombreux articles de luxe sont produits dans des bidonvilles du pays où les ouvriers, adultes ou enfants, sont exposés à des produits chimiques dangereux.

Photos du Monde - Mexique

Des manifestants, ligotés de cordes noires, protestaient mercredi 10 octobre à Mexico contre le crime organisé.
 
Des manifestants, ligotés de cordes noires, protestaient mercredi 10 octobre à Mexico contre le crime organisé.

Images du Monde - Pakistan

Noreen, une petite fille pachtoune de 6 ans, se tient devant la porte de sa maison dans la banlieue de Peshawar au Pakistan, un livre scolaire dans ses bras, le 11 octobre.


Noreen, une petite fille pachtoune de 6 ans, se tient devant la porte de sa maison dans la banlieue de Peshawar au Pakistan, un livre scolaire dans ses bras, le 11 octobre.

Photos du Monde - Inde

Une indienne procède à des vérifications dans une usine de vaisselle en aluminium dans la banlieue de Agartala, en Inde, le 12 octobre.


Une indienne procède à des vérifications dans une usine de vaisselle en aluminium dans la banlieue de Agartala, en Inde, le 12 octobre.

Photos du Monde - Italie

Un enfant joue dans une rue inondée suite à de très fortes précipitations à Naples, le 12 octobre, en Italie.


Un enfant joue dans une rue inondée suite à de très fortes précipitations à Naples, le 12 octobre, en Italie.

L'image du jour 12-10-2012

Chine: les oies blanches sur le "fleuve bleu"

Chine: les oies blanches sur le
Ces centaines d’oies avancent groupées sur un des bras du fleuve Yangtsé, autrefois appelé “fleuve bleu“ (photo aérienne prise ce mardi). REUTERS/Stringer

Venezuela: Pourquoi Hugo Chávez a gagné

 


Dessin de Cajas, Equateur.

Les Vénézuéliens ont voté, Chávez l'a emporté. Voilà qui clôt le feuilleton des sondages, des pronostics et des anecdotes. Et si Chávez a gagné, ça n'est sans doute pas pour rien.
Les Vénézuéliens le connaissent suffisamment bien. Il est à la tête du pays depuis treize ans et dit qu'il espère y rester trente ans en tout. Il a un programme, Socialismo Siglo XXI [socialisme du XXIe siècle], fondé sur une interprétation toute personnelle des enseignements de Marx rencontrant les préceptes de Jésus.
Les Vénézuéliens l'ont élu pour la première fois alors que le pays sortait d'une grande révolte populaire, le Caracazo, qui avait fait imploser son système politique. Chávez, militaire et ancien putschiste, gagna l'élection présidentielle de 1998, rompant de fait avec le bipartisme. Il remporta par la suite deux référendums qui lui permirent de réformer la constitution. Deux ans plus tard, en 2000, dans ce nouveau cadre constitutionnel, il fut réélu pour un mandat de six ans.
Durant ces six premières années, Hugo Chávez dut faire face aux assauts d'une opposition qui, à l'époque, refusait les mécanismes démocratiques. Coup d'Etat avorté, grève du secteur pétrolier, boycott des élections législatives, telles furent les manœuvres les plus mémorables de cette opposition. Mais comme un effet boomerang, les actions de l'opposition finirent par renforcer le président vénézuélien tandis qu'il pouvait déjà s'appuyer sur les premiers résultats de ses programmes d'insertion sociale des populations marginalisées et longtemps oubliées.
L'opposition a récemment réussi à se réunifier après avoir perdu, et de 20 points, le référendum révocatoire de 2004, puis boycotté en 2005 les législatives dans l'espoir de discréditer le chavisme. C'est sous un visage démocratique et modéré qu'elle s'est présentée en 2006, avec le candidat présidentiel Manuel Rosales (aujourd'hui réfugié au Pérou et accusé d'enrichissement illicite), qui perdit alors, avec 20 points de retard sur le président sortant. Un an plus tard toutefois, l'opposition vainc cette fois Chávez lors d'un référendum qui propose aux électeurs une nouvelle modification de la constitution devant permettre au leader bolivarien de se faire réélire sans limitation de mandats. Une défaite que le chef de l'Etat ne tarde pas à digérer : il revient à la charge dès 2009 en proposant également la non-limitation des mandats aux gouverneurs et aux maires. Cela lui vaut de rallier autour de lui le large soutien qui lui avait manqué en 2007, et de gagner au passage le droit de se représenter, ce qu'il a fait hier et pense faire jusqu'en 2030.
Evidemment, les Vénézuéliens sont bien conscients que Chávez ne tiendra probablement pas jusqu'en 2030. Ils savent qu'atteint d'un cancer, il a subi trois opérations à La Havane au cours des deux dernières années. Mais si le candidat de l'opposition est apparu plus actif et plus dynamique tout au long de la campagne, le sacrifice de Chávez a certainement joué en faveur d'un vote affectif qui a contribué à sa victoire.
Mais il y a aussi, et surtout, des explications rationnelles à ce résultat électoral. Nul doute, comme l'avance l'opposition, que le Venezuela souffre d'insuffisances gouvernementales, d'une corruption omniprésente, du manque d'investissements, d'une inflation élevée et d'une insécurité marquée. Et l'autorité hyperpersonnelle de Chávez oscille indéniablement entre populisme et autoritarisme.
Mais durant cette campagne, Hugo Chávez a pu affirmer sans travestir la vérité que, sous sa présidence, la pauvreté a été réduite de moitié, de même que l'extrême pauvreté, que l'analphabétisme a disparu du pays et que pour la première fois, infrastructures et droits politiques ont été étendus à de larges pans de la population.
L'opposition a donné ses arguments, et elle a pu le faire en totale liberté, occupant une place importante dans les médias de masse et organisant des manifestations très courues. Son candidat Henrique Capriles, qui se présentait comme appartenant au centre gauche, a assuré qu'il ne reviendrait pas sur les missions de Chávez et les inscrirait même dans la loi. Il a déclaré qu'il ne fallait pas faire cadeau du pétrole à d'autres pays quand les Vénézuéliens en ont besoin. Il a estimé qu'il n'y avait pas à tant se quereller avec les Etats-Unis.
Cette élection présidentielle s'est déroulée dans la transparence et le calme et a été marquée par une participation massive. Et les résultats sont là : le Venezuela a une fois encore choisi Chávez.
COURRIER INTERNATIONAL

11.10.12

L'image du jour 11-10-2012

Des pandas et des hommes

Des pandas et des hommes
L‘étude des pandas géants requiert quelques ruses. En Chine, dans la réserve naturelle de Wolong, ces scientifiques ont dû se déguiser pour approcher