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15.7.12

Vol Rio-Paris: quand l'équipage perd le contrôle...


The flight deck of an Air France Airbus A330 airliner. After the crash of Air France flight 447 over the Atlantic, the French airline decided to replace as soon as possible the pitot tubes ( giving airspeed indications to the pilot ) on all its fleet of Airbus A330/A340 jetliners. Roissy-en-France, FRANCE - 22/03/2002/0906091613 (IBO/SIPA)

Trois ans après l'accident du vol AF447 Rio-Paris, le BEA publie son rapport d'enquête final. Aux problèmes techniques se sont ajoutées des erreurs humaines. Et le décrochage de l'avion n'a pas pu être évité.



L’accident du vol AF447 Rio-Paris, le 1er juin 2009, a été déclenché par un incident technique –le givrage des sondes Pitot de mesure de vitesses- suivi d’une perte de contrôle de la situation par l’équipage, selon le rapport final du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile. Publié jeudi 5 juillet, trois ans après l’accident, ce rapport indique, sans surprise, que l’erreur humaine s’est ajoutée aux problèmes techniques. Ni le commandant de bord ni les pilotes n’ont compris que l’avion décrochait et ils n’ont pas pu empêcher la chute de l’appareil dans l’océan Atlantique, au large du Brésil. 228 personnes sont mortes.

L’équipage a été « affaibli par l’effet de surprise et l’incompréhension de la situation » a expliqué Alain Bouillard, directeur de l’enquête au BEA. Il a également pointé l’absence d’entraînement des pilotes pour le pilotage manuel et à haute altitude. Le BEA recommande dans son rapport que soient revues les exigences dans la formation initiale des pilotes.

Quant à l’enchaînement qui a conduit à la catastrophe, il avait déjà été décrit par le BEA dans un précédent rapport intermédiaire publié l’année dernière (lire
Les boîtes noires au rapport):
- L’airbus A330 traverse une zone de cumulonimbus (alors que les autres avions s'en détournent) et des cristaux de glace obstruent les sondes Pitot qui mesurent la vitesse de l’avion (lire Le rôle des sondes Pitot)
- Face à des données de vitesse incohérentes, le pilote automatique se désengage. Il faut alors passer en manuel. Le commandant de bord est au repos à ce moment-là.
- Le pilote qui a pris les commandes mènent des actions à cabrer : autrement dit il fait remonter le nez de l’avion. Ce qui a pour effet d'augmenter l'assiette de l'appareil, c'est-à-dire l’angle formé par l’axe de l’avion par rapport au plan horizontal. Cela diminue la portance de l’appareil.
- Malgré les alarmes qui ont retenti, l’équipage n’a compris à aucun moment que l’avion décrochait et qu’il fallait appliquer la procédure adéquate : faire piquer l’appareil pour augmenter sa portance.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr

6.7.12

Crash du Rio-Paris : Le manque d'entraînement de l'équipage pointé du doigt


Le crash du vol Rio-Paris a fait 228 morts le 1er juin 2009

Voici les principales conclusions des experts judiciaires sur l'accident du Rio-Paris en 2009, révélées mercredi à l'AFP par une source proche du dossier qui l'a consulté. Leur rapport de 356 pages vise à établir les causes de l'accident et à savoir s'il aurait pu être évité.

 

Une trajectoire non maîtrisée.

"Le décrochage" de l'appareil "a été initié par une trajectoire non maîtrisée alors que survenait la perte de données de pression totale du fait du givrage des sondes Pitot, accompagnée des alarmes et de la dégradation des systèmes associés"

Un déficit d'informations de l'équipage

"Le déficit d'information aux équipages concernant le givrage des sondes ou de l'altitude est contributif de l'effet de surprise".
Cliquez ici !

Des procédures d'urgence inadaptées

Les conclusions mentionnent que la "procédure +IAS douteuses+ (requise lors du givrage des sondes, ndlr) bien qu'adaptée à la situation était inadéquate au vu des symptômes perceptibles".
Les conditions d'application de la procédure en cas d'alarme de décrochage définies dans la documentation "n'étaient pas adaptées à l'urgence de la situation", est-il aussi souligné.

Des conditions de vol défavorables

Sont pointées des conditions de vol défavorables: "de nuit, en turbulences et sans références visuelles", ainsi que des "phénomènes de cristaux de glace". Est également relevée la fatigue de l'équipage lors de ce vol de nuit.

Les défaillances humaines

Les experts notent que le commandant de bord "n'a pas assumé ses responsabilités managériales", "a inhibé la volonté de bien faire du copilote". Il n'y a pas eu de "réaction appropriée à l'alarme" décrochage.

Une formation inadaptée

La formation des pilotes est mise en cause par les experts pour qui il n'y a "pas d'exigences particulières complémentaires à la compétence du copilote, définies par l'exploitant, pour assumer la fonction de suppléant du commandant de bord".

Un manque de suivi des incidents depuis 2004

Des modifications techniques sont aussi épinglées car elles n'ont pas été suivies d'analyse de sécurité, tandis que sont notées des "spécifications de certification (CS25) qui n'ont pas évolué à la suite des incidents de perte d'indications de vitesse depuis 2004.
FRANCE SOIR

5.6.12

Crash à Lagos: La ville en plein chaos

Scène de désolation  - Crash à Lagos: La ville en plein chaos  - ParisMatch.com

Un immeuble de deux étages du quartier pauvre et densément peuplé d'Ishiga à Agege, un faubourg de Lagos, la capitale économique du Nigeria, a été touché de plein fouet par le Boeing MD83 de la compagnie Dana Air dimanche soir. Les causes de ce drame n’ont pas encore été établies mais les pilotes auraient signalé un problème de moteur. S’il n’y a aucun survivant parmi les 153 personnes à bord de l’avion, les autorités du pays n’ont pas encore pu établir le bilan des morts et des blessés au sol. Elles recherchent à présent les boîtes noires de l’appareil. Après la catastrophe, des milliers d’habitants se sont rendus sur les lieux, rendant plus difficile encore le travail des secouristes.Photo REUTERS/Akintunde Akinleye

7.4.12

Etats-Unis: Un chasseur F-18 s'écrase sur un immeuble résidentiel

VIRGINIE - Il y a neuf blessés légers et aucun mort...

C'est un petit miracle. Un chasseur F-18 de la marine américaine s'est écrasé vendredi, peu après son décollage, sur un immeuble résidentiel de Virginia Beach, en Virginie. Selon le dernier bilan, neuf personnes ont été blessées, dont l'un des pilotes, mais aucune personne n'était portée disparue.
En début de soirée, sept étaient sorties de l'hôpital et aucune n'était en condition critique.
Les sauveteurs fouillaient, vendredi après-midi, les décombres des cinq bâtiments endommagés lors de l'impact et l'incendie qui a suivi. «Pour le moment, aucun disparu n'a été signalé», a déclaré le chef des pompiers de Virginia Beach, Tom Riley.

10.12.11

Un avion s’écrase sur un bidonville de Manille: au moins 13 morts

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L'avion s'est embrasé juste après l'accident, a précisé Florencio Bernabe, le maire de Paranaque, une ville située dans la banlieue de Manille, la capitale philippine. Les élèves n'étaient pas en cours quand l'avion s'est écrasé, mais les secours recherchaient des personnes qui auraient pu être tuées ou blessées au sol, a-t-il ajouté.

Peu après le décollage, le pilote avait demandé à effectuer un atterrissage d'urgence.

Les pompiers ont annoncé que les seules personnes se trouvant à bord de l'appareil, le pilote et le co-pilote, étaient morts dans l'accident, selon M. Bernabe.

LE MATIN - SUISSE