JOLIS TEMPS DISPARUS
Petit à petit s’est délité
Le sentiment merveilleux
Du bonheur quotidien, de
Ces joies belles et fugaces
Qui emplissaient la vie
Qui rendaient heureux sinon
Insouciant.
Les jours se succédaient
Paisibles et innocents
Entrecoupés, ca et là de
Petits évènements communs
De la vie jolie et simple
Des gens heureux, sans
Histoire.
Les amis qui s’invitaient
La voiture souvent en panne
La télé en noir et blanc
Pas de téléphone portable
Pas de « toile » à l’horizon
Les fins de mois difficiles, mais
L’amour.
Tendresse de ses parents,
L’arrivée de petits êtres souriants
Beaux et innocents qui allaient
Être enfants, adolescents
Le bonheur de Papy et Mamy
Dernière joie à l’aube de la vie
Attendrissant.
La fête toujours présente, régnait
Pas de journée sans amis, sans famille
Ou alors, la Terre s’arrêtait un temps
Pour repartir de plus belle comme
Pour rappeler qu’il fallait vivre, vite
Sans se retourner dans une folle
Farandole.
Et, soudain, la vieillesse. Le matérialisme
ne se nourrit point d’idéaux. La rêverie
n’aide pas à être mais, parfois, à paraître un
Être, étrange se situant à l’orée d’un Univers
Bizarre, souvent honni par la Communauté.
Mais, se souvenir du temps joli cela fait du
Bien.
Andorre, 22 juillet 2010 – Rio de Janeiro, 2 de fevereiro de 2012.
JMIRA