Chaque chose à sa
place : la lune dans le ciel, étoiles naissantes, soleil impatient de décliner et allumer de fugaces nuages irisés trop contents d'aller se coucher, les rumeurs de la
ville au loin, ignorées par de subtiles parfums de fleurs en éclosion...
Les piaillements des
enfants diminuaient, peu-à-peu, à mesure que la lumière déclinait, prêts à
rentrer, se laver les mains, ranger leurs cartables, avaler vite-fait une
quelconque et habituelle nourriture sans s’attarder, se coucher et attendre le
cauchemar de l’heure matinale où il faut se lever et partir à l’école.
Enfin, les parents
allaient pouvoir se disputer devant le poste de télé…Une journée ordinaire,
vous dis-je…
Et au petit-matin, entre
parfum de pain-grillé et café noir, ça repartait dans une confusion
indescriptible que seuls les humains savent gérer…
Entretemps, dans la nuit,
j’avais appris la mort de mon père.
Avec pragmatisme, je n’avais rien laissé paraître.
Mais à l’heure de la sortie de
l’école, j’étais là pour recueillir mes merveilleux petits êtres.
It was a
perfect day…
JoanMira