Entre janvier et juin 2012, d'après Libération, l'UMP aurait versé 20 millions d'euros à la société de com et d'événementiel Bygmalion dirigée par des proches de Copé. Les faits les plus troublants portent sur l’organisation de 55 conventions durant la présidentielle contre 12,7 millions d'euros. Des conventions thématiques qui, pour une très grande partie, n’ont laissé aucun souvenir...
«BigMillions » Ils étaient bien inspirés ceux qui avaient rebaptisé de la sorte Bygmalion, la société de communication et d’événementiel dirigée par deux proches de Jean-François Copé, Bastien Millot et Guy Alvès. Ce jeudi, Libération apporte, documents à l’appui, la preuve que l’entreprise, installée dans un hôtel particulier cossu du IXe arrondissement de Paris, a brassé les euros par centaines de milliers. Ce sont même, d’après le quotidien, près de 20 millions d’euros qui auraient été versé par l’UMP à l’entreprise en seulement six mois, de janvier à juin 2012.
Les faits les plus troublants portent sur l’organisation, pour le compte du parti dirigé par Copé, de 55 conventions durant la campagne présidentielle contre 12,7 millions d'euros. Des conventions thématiques qui, pour une très grande partie semble-t-il, n’ont laissé aucun souvenir. Y compris dans les mémoires de ceux qui étaient censés les animer ! C’est le cas, par exemple, d’Arnaud Robinet, secrétaire national de l’UMP en charge des retraites. Interrogé par Libération sur la tenue d’une convention le 21 mars 2012 portant sur la « réforme des retraites » et la « sauvegarde du régime par répartition » (une « sauterie » à 299 000 euros), celui-ci déclare tout bonnement qu’elle n’a pas eu lieu ! Et pour le quotidien de s’interroger. S’agit-il de « frais de campagne déguisés » ? Bygmalion était-elle la « caisse noire de l’UMP » ?
Les faits les plus troublants portent sur l’organisation, pour le compte du parti dirigé par Copé, de 55 conventions durant la campagne présidentielle contre 12,7 millions d'euros. Des conventions thématiques qui, pour une très grande partie semble-t-il, n’ont laissé aucun souvenir. Y compris dans les mémoires de ceux qui étaient censés les animer ! C’est le cas, par exemple, d’Arnaud Robinet, secrétaire national de l’UMP en charge des retraites. Interrogé par Libération sur la tenue d’une convention le 21 mars 2012 portant sur la « réforme des retraites » et la « sauvegarde du régime par répartition » (une « sauterie » à 299 000 euros), celui-ci déclare tout bonnement qu’elle n’a pas eu lieu ! Et pour le quotidien de s’interroger. S’agit-il de « frais de campagne déguisés » ? Bygmalion était-elle la « caisse noire de l’UMP » ?