l'homosexualité de celui qui pratique.
Origine
Cette expression apparue au milieu du XXe siècle est une évolution de l'ancienne expression "tremper son pain au pot" (employée, entre autres, par Rabelais), image très parlante pour qui est un peu au fait de la manière de faire les bébés.
Il est possible que le 'biscuit'[1], petite douceur qu'on s'accorde bien volontiers, vienne du vieux terme 'bistoquette' (qu'on trouve encore actuellement sous la forme 'bistouquette') qui désignait le pénis, instrument dont la forme est proche d'un boudoir, biscuit qui a pu faciliter la naissance de l'image.
[1] Ce mot est issu du latin médiéval 'biscoctus' qui signifiait "cuit deux fois" et qu'on retrouve en espagnol 'bizcocho', en italien 'biscotto' (qui a donné 'biscotte'), en portugais 'biscuto' et en provençal 'bescueit'.
Exemple
« Il me fait signe... À moi l'honneur de tremper mon biscuit le premier. »
Alphonse Boudard - Le corbillard de Jules
Compléments
Se dit aussi parfois "tremper sa nouille".
Il est important de remarquer que, lorsqu'on trempe un biscuit le matin dans un breuvage chaud, celui-ci devient tout mou (et pas que le matin, d'ailleurs).
Heureusement que ce n'est pas le cas ici...