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25.5.12

Japon: Les fuites radioactives de Fukushima sont plus élevées que prévu



JAPON - Les estimations du gouvernement japonais au moment de la catastrophe sont revues à la hausse...
Les fuites radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima juste après la catastrophe de mars 2011 ont été deux fois et demie supérieures aux estimations communiquées à l'époque par les autorités japonaises, dit l'opérateur de la centrale dans un rapport publié jeudi. Selon les analyses réalisées par Tokyo Electric Power (Tepco), les radiations émises pendant les trois premières semaines ont représenté un sixième des radiations de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986. «Si on avait eu cette information à ce moment-là, on aurait pu en tenir compte pour organiser les évacuations», a déclaré à la presse le porte-parole de Tepco, Junichi Matsumoto.

Deux fois et demie la quantité annoncée en avril 2011

La centrale de Fukushima dévastée, un mois après le tsunami du 11 mars 2011.
Les capteurs les plus proches de la centrale ayant été détruits par le tremblement de terre et le tsunami qui en a résulté, ces nouveaux calculs ont été effectués à partir des mesures de capteurs plus éloignés et de données collectées par les agences gouvernementales, précise le rapport. Selon Tepco, la fusion probable de trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi a rejeté dans l'air quelque 900.000 terabecquerels de substances radioactives. C'est deux fois et demie la somme annoncée en avril 2011 par l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle japonaise, et 17% de plus que l'estimation la plus élevée de l'agence de sûreté gouvernementale.

Ces mesures reposaient sur la mesure du taux d'iode-131, un élément radioactif qui se décante rapidement mais est
particulièrement redouté car il se concentre dans la thyroïde. Selon le rapport, 99% des fuites radioactives ont eu lieu dans les trois premières semaines après l'accident.

7.4.12

Incident nucléaire grave en France


La centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), le 6 avril 2012

La fuite d'eau sur le joint de la pompe du circuit primaire de refroidissement d'un réacteur de la centrale nucléaire d'EDF à Penly (Seine-Maritime) a bien été maîtrisée dans la nuit de jeudi à vendredi, mais le réacteur est maintenu à l'arrêt dans l'attente d'une expertise, annonce ce vendredi l'Agence de sûreté nucléaire (ASN), qui procède à une inspection du site.
L'incident, classé provisoirement au niveau 1 sur une échelle qui en compte sept, n'a pas perturbé le refroidissement du réacteur et n'a eu aucune conséquence sur l'environnement, précise l'ASN dans un communiqué, confirmant le diagnostic du groupe d'électricité. Il n'y a plus de fuite depuis 4h et le plan de mobilisation interne a été levé à 5h15, a indiqué EDF.

«Une fuite du circuit primaire représente une défaillance extrêmement grave»

Un feu a entraîné jeudi l'arrêt du réacteur nucléaire n°2 de la centrale. Les pompiers l'ont éteint mais les départs de feu avaient provoqué un défaut sur un joint de l'une des pompes du circuit de refroidissement et une fuite d'eau. «L'ASN a demandé à EDF de maintenir le réacteur à l'arrêt et de procéder à une expertise de la pompe», précise l'agence.
Dans un communiqué, le réseau «Sortir du nucléaire» conteste «les affirmations lénifiantes» d'EDF et de l'ASN qui «visent une fois de plus à dissimuler aux Français les défauts de sûreté préoccupants et récurrents du parc nucléaire hexagonal.» «Une fuite du circuit primaire représente une défaillance extrêmement grave», affirme l’association.
Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, a parlé pour sa part d'un «incident très sérieux», en déplorant un «manque de transparence» sur ces questions. «Le nucléaire à la française et le nucléaire en général- c'est toujours ça, il faut tirer très fort sur la ficelle» pour obtenir des informations, a-t-elle déploré. «Je pense, au vu des informations dont on dispose, que c'est un incident très sérieux, mais que ce n'est pas une catastrophe», a déclaré l'élue francilienne. S'il devait se passer la même chose à Penly qu'à Fukushima, «ça veut dire qu'il n'y a plus de Dieppe, qu'il n'y a plus d'habitants au Tréport pendant des centaines d'années», a-t-elle averti.

13.9.11

Radiations Vive le nucléaire!

A cette heure, l’Autorité de sûreté nucléaire et EDF n’ont détecté aucune fuite radioactive sur le site Centraco (centre nucléaire de traitement et de conditionnement des déchets faiblement radioactifs) de Codolet dans le Gard. Tout va bien. L’explosion d’un four qui sert à fondre les déchets radioactifs métalliques n’a fait qu’un mort et quatre blessés. Ce qui permet de dire qu’il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un incident. A moins d’un événement aussi important que Tchernobyl ou Fukushima, plus personne ne doit s’inquiéter. Autant dire qu’il ne s’est rien passé à Codolet. Le porte-parole d’EDF est rassurant : «c’est un accident industriel, ce n’est pas un accident nucléaire». Ouf! Ca va mieux. Les larbins du nucléaire japonais ont tenté de ce genre d’argumentation lorsque le tsunami a ravagé la centrale de Fukushima : ce n’était pas un accident nucléaire, mais une catastrophe naturelle. Ce n’est pas à une défaillance de l’industrie nucléaire qu’on doit la fin du monde, mais à une poussée de fièvre de Dame Nature… Ca n’a pas pris...
http://www.charliehebdo.fr/les-nouvelles-du-jour

12.9.11

Nucléaire - CRIIRAD - Note du 12/09/11 - 16h30


Incident sur le site de Marcoule (Gard) : le service balises du laboratoire CRIIRAD en vigilance accrue

- Ce lundi 12 septembre à 16h00 heure locale, aucune contamination n'a été détectée par les balises gérées par la CRIIRAD, dont le laboratoire assure une astreinte 24h sur 24.

Rappel : les limites de détection en mesure directe sont de 1 Bq/m3 pour les aérosols (poussières) émettant des particules alpha et bêta ainsi que pour l'iode gazeux. Pour détecter des contaminations plus faibles, il est nécessaire de procéder au prélèvement des filtres et cartouches, ensuite analysés en laboratoire.

L’ASN informe de la survenue d’un accident dans l’installation nucléaire Centraco (Gard)

Incineration_four
L’ASN a activé à 12h30 son centre d’urgence (situé à son siège à Paris XII) à la suite d’un accident survenu dans l’installation nucléaire Centraco (Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité) située sur la commune de Codolet à proximité du site de Marcoule (Gard).
Selon les premières informations, il s’agit d’une explosion d’un four servant à fondre les déchets radioactifs métalliques de faible et très faible activité.
Un premier bilan fait état d’un mort et de 4 personnes blessées dont une grave.
Il n’ y a pas de rejets à l’extérieur de l’installation.
L’exploitant a déclenché son plan d’urgence interne conformément aux procédures.
Centraco est exploité par la société SOCODEI. L'installation a pour objet le traitement de déchets faiblement ou très faiblement radioactifs, soit par fusion pour les déchets métalliques, soit par incinération pour les déchets incinérables.
L’ASN est en contact permanent avec la préfecture du Gard et l’exploitant. Elle a mobilisé sa division de Marseille, géographiquement compétente, et a dépêché des inspecteurs à la préfecture et sur le site.