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TEXTE - Dieu : Mais alors, j'existe ou pas ?

Tous les jours en me levant, que le temps soit printanier où que le ciel noir annonce les prémices d'un hiver rigoureux, suis-je assailli par de violentes et très mauvaises nouvelles ; et c'est un ami tombé malade, et c'est un enfant martyrisé, une femme violée un innocent assassiné...

Et, simultanément, j'entends les cantiques de joie proférés par des illuminés rendant grâce au seigneur de son oeuvre, s'époustouflant au réveil d'une admiration crétine du nouveau jour de vie concédé par leur dieu rocambolesque !

Le néo-né emporté par la maladie ? Le considérant privilégié, le seigneur a voulu le rappeler à lui ! Les gens qui souffrent ? C'est pour qu'ils puissent, après leur mort, mieux apprécier la douceur du Paradis ! Les ecclésiastiques à son service, pratiquant la pédophilie ? Il faut leur pardonner : la chair est faible !

J'essaie en vain depuis longtemps de comprendre la dichotomie des "créduloyants", leurs arguments n'étant, pour moi, nullement de nature à satisfaire la curiosité intellectuelle de quelque être normal doué d'un minimum de bon sens.

Il est vrai que la condition de vie humaine est terrifiante et que pour la rendre moins douloureuse la solution de lâcheté consisterait à se soumettre à une entité providentiellement magique à qui seraient attribués tous les espoirs et malheurs de l'existence. C'est la solution de facilité choisie par ceux devenus les adorateurs du Néant. Plus ils arrivent à échéance de vie dans le paradis perdu, plus la peur de la mort les amène à se soumettre à une entité qui, POURTANT, ne leur demande rien.

Dieu le moraliste qui nous observe, punit ou récompense N'EXISTE PAS !

L'Enfer et le Paradis n'existent que sur Terre. Au-delà c'est l'inconnu.

JoanMira