Contamination par le ruthénium 106 ! Les rejets radioactifs sont considérables
et proviendraient de Russie ou de pays proches !
Les responsables se soucient enfin de l’importance des rejets du ruthénium 106 intervenus, fin
septembre 2017, et des risques encourus au plus près du terme source ! Dans un premier temps, les
communiqués officiels se sont contentés de souligner l’absence de risque en France et en Europe. La
CRIIRAD avait alerté dès le 5 octobre, mais en vain, sur les risques encourus par les populations locales.
On sait pourtant depuis Tchernobyl qu’il faut agir très vite car l’exposition est majeure dans les premiers
jours et les premières semaines.
Rappel : présence anormale de ruthénium 1061 dans l’air européen détectée fin septembre. Dans un communiqué de presse du 4 octobre 2017, l’IRSN indiquait que du ruthénium 106 avait été
détecté dans l’air de plusieurs pays européens et concluait,sans émettre aucune réserve sur les niveaux
de risque sur le lieu de l’accident et dans les zones proches : « Les niveaux très faibles de contamination
atmosphérique en ruthénium 106 observés à ce jour par les réseaux européens de surveillance sont sans
conséquences pour l’environnement et pour la santé.
La CRIIRAD faisait part de son inquiétude dès le 5 octobre. « Il est important que l’origine de ces
rejets de ruthénium 106 soit recherchée. Si
l’installation à l’origine des rejets n’en est pas consciente, elle n’a pas pu mettre en place de mesures de
radioprotection alors que les doses subies par les riverains ou les travailleurs concernés pourraient ne pas
être négligeables. S’il s’agit de dissimulation, la situation est encore plus problématique”.
La piste Russe
Plus d’un mois s’est écoulé et, à notre connaissance, l’origine exacte de cette contamination n’est pas
élucidée.