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11.10.17

Football - Portugal 2, Suisse, 0


L'amertume de Haris Seferovic devant la joie lusitanienne.

L’équipe de Suisse n’a pas pu éviter le pire des scénarios, celui qui consistait à se laisser coiffer sur le fil par le Portugal. Elle devra donc passer par le barrage de novembre afin d’assurer sa place lors de la prochaine Coupe du monde. Sur ce qu’elle a montré hier soir, ou plutôt sur ce qu’elle n’a pas réussi à développer, le verdict ne souffre aucune discussion. Même sans se montrer irrésistible, le champion d’Europe s’est révélé supérieur, aussi bien dans son expression collective que dans la valeur de ses individualités, à commencer par le magnifique Bernardo Silva. Et jusqu’à preuve du contraire, c’est souvent le talent pur de quelques-uns qui, dans les grands moments, contribue à faire les différences marquantes.

Jusqu’à la fin, jusqu’à n’en plus pouvoir, jusqu’à ce que tout s’arrête dans un silence intérieur assourdissant: l’Estadio de la Luz aura été le cimetière immédiat des espérances helvétiques. Mais cette cathédrale ne doit pas devenir le tombeau éternel des âmes suisses, fussent-elles torturées aujourd’hui. En tête du groupe B durant tous les éliminatoires, la Suisse termine donc à égalité de points avec le Portugal (10 matches, 27 points), mais au 2e rang pour une différence de but défavorable. C’est cruel, dur, mais il y a un avenir à envisager: un barrage aller-retour dans un mois.

La Tribune de Genève - Suisse