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6.4.14

Egypte - DémocraSissi

 
Le maréchal Al-Sissi, qui dirige l'Egypte depuis le renversement du président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet 2013, a officialisé sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Sûr d'être proclamé vainqueur, il troquera son uniforme militaire pour le costume de chef de l'Etat. Sous sa direction, l'armée égyptienne s'est attaquée aux militants des Frères musulmans. 529 islamistes ont été condamnés à mort par la justice le 24 mars pour leur implication présumée dans des violences antigouvernementales. Plus de 700 autres personnes, dont le guide de la confrérie des Frères musulmans, Mohammed Badie, connaîtront leur sort le 28 avril.

Le maréchal Al-Sissi, qui dirige l'Egypte depuis le renversement du président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet 2013, a officialisé sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Sûr d'être proclamé vainqueur, il troquera son uniforme militaire pour le costume de chef de l'Etat.

Sous sa direction, l'armée égyptienne s'est attaquée aux militants des Frères musulmans. 529 islamistes ont été condamnés à mort par la justice le 24 mars pour leur implication présumée dans des violences antigouvernementales. Plus de 700 autres personnes, dont le guide de la confrérie des Frères musulmans, Mohammed Badie, connaîtront leur sort le 28 avril.
Dessin de Z

5.4.14

Chine - Affrontements lors d’une manifestation contre une usine pétrochimique

Manifestation contre l'installation d'une usine pétrochimique à Maoming le 3 avril, photo prise avec un téléphone mobile -AFP/STRPlus d'un millier d'habitants de la ville de Maoming, dans le Guangdong, se sont récemment réunis devant la mairie, pour réclamer l'abandon du projet d'installation d'une usine de paraxylène dans la proche banlieue de cette ville du sud-ouest de la province, relate le journal hongkongais Ming Pao. Aucun accord n'a pu être trouvé entre les manifestants et le gouvernement local, relate le journal.
La première manifestation remonte au 30 mars, sans avoir fait beaucoup de bruit ni couler l'encre de la presse chinoise. Quatre jours plus tard, le journal hongkongais Oriental Daily News sortait l'information en une que des affrontements avaient fait 15 morts et 300 blessés à Maoming. Selon le journal, les policiers ont frappé dans la rue les passants, y compris des enfants qui n'ont pas pu s'échapper. Le gouvernement local a aussitôt démenti l'information, niant qu'il y ait eu des morts et ne confirmant que deux blessés, rapporte l'organe du Parti communiste, le Renmin Ribao.
En revanche, le directeur du bureau de l'éducation de Maoming, lors d'une conférence de presse le 3 avril, n'a pas pu nier le fait que les étudiants avaient été menacés par leurs écoles. Les établissements leur ont demandé de reconnaître par écrit qu'ils étaient conscients qu'en cas de participation aux manifestations ils pouvaient ne pas obtenir leur diplôme. De même, un journaliste hongkongais duMing Pao a été poursuivi par les autorités jusque dans sa chambre d'hôtel à Maoming, il lui a été demandé de signer une confession et de quitter la ville.
Les informations viennent des réseaux sociaux
La presse chinoise dans son ensemble se contente de relayer les informations officielles. Même le magazine Caixin,réputé être une voix plus audacieuse, ne publie que quelques brèves selon lesquelles le gouvernement respecte complètement l'avis de la population locale. Quant au très réputé hebdomadaire Nanfang Zhoumo, il reprend une annonce gouvernementale, affirmant qu'une minorité de citadins de la ville de Maoming avaient manifesté, le 30 mars, sans demander d'autorisation préalable.
Les informations et les photos dérangeantes viennent des réseaux sociaux. Comme ce moine, Jiuxian Wangyun, un des premiers internautes qui a relayé sur le site de microblogging Weibo des informations sur l'affaire et sur la grève des étudiants de Maoming. Mais aussi ce journaliste de l'hebdomadaire cantonaisNandu Zhoukan, Wen San Wa, qui a envoyé un message sur son compte Weibo : "Le 1er avril, le public est encore une fois devant notre journal, brandissant des slogans. Aujourd'hui, entre l'actualité et la rédaction, la distance est de zéro."
Depuis quelques années, les manifestations contre l'installation d'usines pétrochimiques ne sont pas rares en Chine. Les Chinois ne croient plus aux explications du gouvernement ni de certains experts. Certaines villes comme Xiamen, de la province du Fujian, ont réussi à faire reculer le pouvoir local, et ce cas est désormais considéré comme un modèle pour les autres villes chinoises.
Zhulin Zhang

L'image du jour 05-04-2014

Sur la ligne de fracture
Des gens déambulent le long d’une route endommagée par les séismes qui ont frappé le nord du Chili le 3 avril dernier. La route mène à la commune d’Alto Hospicio, au nord d’Iquique. REUTERS/Ivan Alvarado

Images du Monde - Mexique - Arrestation violente

Arrestation mouvementée au Mexique pour cet homme soupçonné du meurtre d'un policier.

Arrestation mouvementée au Mexique pour cet homme soupçonné du meurtre d'un policier.

22.3.14

Syrie - Crimée, même combat ?

Le dirigeant russe Vladimir Poutine et le dictateur syrien Bachar El-Assad sont "des hommes qui ne comprennent que le langage de la force", affirme le Wall Street Journal dans un éditorial. Et "ils sont en train de prendre le dessus, face aux dirigeants occidentaux qui vivent dans le monde chimérique du droit international", ajoute le quotidien américain. Comme le dessinateur libanais Bleibel, le journal de New York fait le rapprochement entre le référendum en Crimée et les développements des derniers jours en Syrie. En Crimée, un référendum organisé par les autorités séparatistes prônant le rattachement de la presqu'île à la Russie a été approuvée à 95%. En Syrie, alors que la date du 15 mars marquait les trois ans du conflit, les troupes du régime de Bachar El-Assad ont remporté une victoire majeure sur les rebelles à Yabroud.

"Soutenu par l'Iran et la Russie, Assad avance en Syrie et va bientôt écraser l'opposition. Quant à Poutine, il a fait voler en éclats les principes en vigueur depuis la guerre froide en s’octroyant de nouveaux territoires quand le moment lui a semblé propice", écrit le journal américain.


Le dirigeant russe Vladimir Poutine et le dictateur syrien Bachar El-Assad sont "des hommes qui ne comprennent que le langage de la force", affirme le Wall Street Journal dans un éditorial. Et "ils sont en train de prendre le dessus, face aux dirigeants occidentaux qui vivent dans le monde chimérique du droit international", ajoute le quotidien américain.

Comme le
dessinateur libanais Bleibel, le journal de New York fait le rapprochement entre le référendum en Crimée et les développements des derniers jours en Syrie. En Crimée, un référendum organisé par les autorités séparatistes prônant le rattachement de la presqu'île à la Russie a été approuvée à 95%. En Syrie, alors que la date du 15 mars marquait les trois ans du conflit, les troupes du régime de Bachar El-Assad ont remporté une victoire majeure sur les rebelles à Yabroud.

"Soutenu par l'Iran et la Russie, Assad avance en Syrie et va bientôt écraser l'opposition. Quant à Poutine, il a fait voler en éclats les principes en vigueur depuis la guerre froide en s’octroyant de nouveaux territoires quand le moment lui a semblé propice", écrit le journal américain.
Dessin de Bleibel
COURRIER INTERNATIONAL