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16.2.14

Images du Monde - "Les lionceaux de Lodz" - Pologne

24 heures en images
 
Trois lionceaux blancs sont nés le 28 janvier au Zoo Safari Borysew, près de Lodz, en Pologne. Ci-dessus, le trio d'adorables félins photographié le 1er février.

Images du Monde - "Surfin' in ...Nazaré" - Portugal

24 heures en images
 
Les vagues sur la côte portugaise près de Nazaré, à 130 km au nord de Lisbonne, attirent badauds et surfeurs du monde entier (ici, le 2 février). Comme l'Américain Garrett McNamara, comme on le voit sur cette vidéode l'AFP du 3 février, qui cherche à dépasser son propre record établi en 2012 sur une géante de près de 30 mètres. (Francisco Seco/AP/SIPA)

Images du Monde - Escalade de la Tour Shangai

24 heures en images
Vitaliy Raskalov et Vadim Mahorov, deux casse-cou russes, ont gravi la tour Shanghai, amenée à devenir le 2e gratte-ciel le plus haut du monde quand sa construction sera achevée. Voici l'une des photos à donner le vertige qu'ils ont prises à quelque 650 mètres au-dessus du sol, et diffusées le 12 février sur internet. Cliquez ici pour en savoir plus sur leur folle ascension et en découvrir les moments forts en vidéo. (CATERS NEWS AGENCY/SIPA)

Fukushima : niveau inédit de césiums radioactifs


Les niveaux de césiums radioactifs mesurés en 24 heures par la compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima des eaux souterraines contenues dans un puits, situé entre les réacteurs ravagés et le Pacifique voisin, ont connu une brusque envolée que Tepco ne s'explique pas.

Une teneur en césium 134 de 37 000 becquerels par litre d'eau et de 93 000 becquerels par litre pour le césium 137 a été relevée, des niveaux bien supérieurs à ceux de la veille, selon les données publiées par Tokyo Electric Power (Tepco).
Cette eau a été puisée à 16 mètres de profondeur en un lieu où l'on savait déjà que l'eau souterraine avait été fortement contaminée par le biais de tranchées où s'est accumulé du liquide hautement radioactif venant des réacteurs accidentés le 11 mars 2011, après le passage d'un gigantesque tsunami. Selon Tepco, cette eau ne coulerait pas vers la mer.
L'EAU CONTAMINÉE, PROBLÈME LE PLUS ÉPINEUX
Le problème de l'eau contaminée est un des plus épineux qu'ait à gérer la compagnie depuis près de trois ans. Plus de 350 000 mètres cubes sont stockés dans des réservoirs montés sur le site et des dizaines de milliers d'autres ont envahi les sous-sols des bâtiments et tranchées souterraines.
Des systèmes de traitement ont été mis en place pour décontaminer cette eau, mais ils sont encore notoirement insuffisants. Tepco prévoit de les renforcer et de construire d'autres citernes pour atteindre une capacité de stockage de 800 000 mètres cubes d'ici à 2016.
D'ores et déjà cependant, des experts, dont ceux de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), conseillent d'étudier la possibilité de rejeter en mer l'eau qui aura été débarrassée de l'essentiel des radionucléides, tout en sachant qu'il restera encore du tritium que l'on ne peut pour le moment extraire.
LE MONDE - FRANCE

Suisse - Non à l'immigration !

Drapeau suisse sur le lac Léman - Airflore/FlickR/CC
VU DE SUISSE ROMANDE
"Une victoire qui gifle l'autre Suisse", explique Le Temps, qui titre en une : "Bruxelles, nous avons un problème...". Il oppose "sérénité romande" et "aveuglement alémanique", regrettant "la dynamique hystérique sur la surpopulation et le dumping salarial qui s'est développée au fil des semaines". Le quotidien de Genève estime que la Suisse "rembobine le film de l'histoire" en faisant le choix de reprendre le contrôle de ses frontières. "Le choc est d'autant plus sévère pour le gouvernement et l'establishment politique que c'est la première fois, depuis 22 ans, que le peuple refuse des propositions d'ouverture", poursuit le journal.
Le Temps assure qu'il faut "s'interroger sur les leçons et les conséquences de ce vote". La Suisse, dit-il, est "probablement l'un des pays les plus internationalisés au monde". Mais à l'évidence, une partie de la population "ne comprend plus la logique des échanges et semble n'en percevoir que les aspects négatifs". Il regrette un manque d'explications sur les dossiers concernant l'Europe (recherche, énergie, finance...) par le gouvernement fédéral de Didier Burkhalter, un silence "qui se paie cash dans les urnes".
VU DU PORTUGAL
Le Portugal semble directement concerné par le résultat du vote helvétique : ces dernières années, c'est de ce pays qu'est parti le plus important contingent d'immigrés de l'UE à destination de la Suisse. L'éditorial du journal portugais Público résume de façon laconique la problématique du résultat du référendum suisse : "La droite nationaliste a gagné, l'Europe a perdu". L'impact d'une limitation de l'immigration se fera nécessairement sentir au Portugal car, selon le sociologue José Carlos Marques cité par un article du quotidien, "sur les cinq dernières années, la population portugaise résidante en suisse a augmenté de 154 731 habitants, ce qui en fait aujourd'hui la troisième population étrangère du pays (318 000 personnes)", après les Italiens et les Allemands.
Si l'immigration portugaise en suisse ne date pas d'hier (sur ce sujet lire l'article publié par Courrier International), elle s'est accélérée depuis le début de la crise économique en 2008. Les arrivées de migrants portugais se font parfois dans des conditions difficiles. Depuis quelques années, les journaux portugais signalent régulièrement des situations où des concitoyens dorment dans les gares ou les trains suisses, ce qui a poussé l'Eglise portugaise à ouvrir des permanences pour porter secours aux migrants en détresse, mal préparés et dépassés par les prix suisses. Selon le Público, des immigrés portugais installés depuis longtemps en suisse s'organisent désormais pour distribuer de la nourriture dans les stations de trains. Et, selon le Diário de Notícias, ces immigrés "s'inquiètent du résultat du référendum" et réfléchissent à demander la nationalité suisse.
COURRIER INTERNATIONAL

Les sans-papiers américains le resteront

Le républicain John Boehner, président de la Chambre des représentants, a fait part de ses doutes sur le fait qu'une réforme de l'immigration, l'un des projets phares du gouvernement Obama, pourrait être adoptée cette année. Il avait pourtant, quelques jours plus tôt, proposé aux élus républicains les principes d'une réforme de l'immigration. 

Explication : les républicains auraient peur qu'Obama corrige ou infléchisse à coups de décrets présidentiels une réforme adoptée par une majorité républicaine. Mais selon The New York Times la volte-face de Boehner tiendrait surtout au fait que la droite républicaine était au bord de la révolte face à une réforme de l’immigration qu’elle assimile à une "amnistie".


Le républicain John Boehner, président de la Chambre des représentants, a fait part de ses doutes sur le fait qu'une réforme de l'immigration, l'un des projets phares du gouvernement Obama, pourrait être adoptée cette année. Il avait pourtant, quelques jours plus tôt, proposé aux élus républicains les principes d'une réforme de l'immigration.

Explication : les républicains auraient peur qu'Obama corrige ou infléchisse à coups de décrets présidentiels une réforme adoptée par une majorité républicaine. Mais selon The New York Times la volte-face de Boehner tiendrait surtout au fait que la droite républicaine était au bord de la révolte face à une réforme de l’immigration qu’elle assimile à une "amnistie".
Dessin de Darkow
COURRIER INTERNATIONAL

Fuck the E. U.!

"Une petite majorité du peuple impose à la Suisse un changement de cap en matière d’immigration", écrit le quotidien Le Temps au lendemain du référendum qui a vu les Suisses s'opposer à la libre circulation des personnes, et qui suscite la consternation au sein des "élites". "A l’évidence, une majorité de la population, en particulier la Suisse des campagnes, est désécurisée, poursuit l'éditorialiste du quotidien genevois […] En votant oui avec l’UDC, beaucoup ont pensé – un peu naïvement – qu’il s’agissait simplement de reprendre en main l’immigration, et non d’un vote politique qui menace l’ensemble de nos relations avec l’Europe".Ce "merde à l'Europe" prononcé par 50,34 % des électeurs fait écho à celui qu'a lancé la diplomate américaine Victoria Nuland dans une conversation téléphonique avec l'ambassadeur américain en Ukraine, critiquant la façon (différente de celle des Etats-Unis) qu'ont les Européens de considérer la crise en Ukraine ; ces propos privés, écoutés et captés par les services secrets russes, ont été diffusés sur YouTube - et largement commentés.
"Une petite majorité du peuple impose à la Suisse un changement de cap en matière d’immigration", écrit le quotidien Le Temps au lendemain du référendum qui a vu les Suisses s'opposer à la libre circulation des personnes, et qui suscite la consternation au sein des "élites".

"A l’évidence, une majorité de la population, en particulier la Suisse des campagnes, est désécurisée, poursuit l'éditorialiste du quotidien genevois […] En votant oui avec l’UDC, beaucoup ont pensé – un peu naïvement – qu’il s’agissait simplement de reprendre en main l’immigration, et non d’un vote politique qui menace l’ensemble de nos relations avec l’Europe".

Ce "merde à l'Europe" prononcé par 50,34 % des électeurs fait écho à celui qu'a lancé la diplomate américaine Victoria Nuland dans une conversation téléphonique avec l'ambassadeur américain en Ukraine, critiquant la façon (différente de celle des Etats-Unis) qu'ont les Européens de considérer la crise en Ukraine ; ces propos privés, écoutés et captés par les services secrets russes, ont été diffusés sur YouTube - et largement commentés.
Dessin de Schneider paru dans Tageblatt
COURRIER INTERNATIONAL

Joan Miró au secours du Portugal

The Farm de Joan Miró - 1921-1922 - Peinture à l'huile
The Farm de Joan Miró - 1921-1922 - Peinture à l'huile Libre de droits

L'annonce de la vente de 85 toiles du maître catalan du surréalisme par l'Etat portugais a provoqué une polémique dans la presse portugaise. En temps de crise économique, est-il légitime de vendre son patrimoine pour renflouer les caisses de l'Etat ? 
Christie's a finalement annulé la vente aux enchères de 85 tableaux du peintre Joan Miró, collection qu'elle avait qualifiée "d'une des plus grandes et intéressantes offres de travail de l'artiste jamais mises en vente". L'Etat portugais avait mis en vente les toiles du peintre catalan dans l'espoir de diminuer un peu sa dette publique. En effet, la collection appartenait à la banque BPN – cette dernière en faillite à l'époque a été renflouée et nationalisée par l'Etat portugais en 2008, pour finalement être privatisée en 2011. (En pleine crise économique, ce sauvetage avait créé un trou de 4 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat.)

Deux irrégularités ont été pointées du doigt par la société de vente aux enchères anglaise pour motiver la suspension de la vente. Selon l'
hebdomadaire Expresso, les tableaux seraient arrivés sur le territoire anglais par la "valise diplomatique", c'est-à-dire comme si ceux-ci avaient été propriété d'Etat (ce qui n'est pas clairement avéré).

Par ailleurs, la Direction générale du patrimoine culturel (Dgpc) [entité responsable des biens culturels de l'Etat portugais] n'a j
amais été mise au courant de la vente et de l'acheminement des tableaux. Néanmoins, selon Barreto Xavier, secrétaire d'Etat à la Culture, "affirmer que les Miró sont propriété d'Etat relève de la mystification". La vente ne devait que contribuer à combler le trou creusé dans le budget après avoir rescapé la BPN en faillite.

"Une république bananière"

Le journaliste et homme politique Marcelo Rebelo de Sousa (Parti social-démocrate, au pouvoir) déclare que le cas est "digne d'une république bananière". Et il ajoute que "personne ne met en vente 85 tableaux de maître en une seule fois, ce qui les dévalorise".

Si l'opposition parlementaire (le Parti socialiste portugais en première ligne) a manifesté sa volonté de conserver les toiles de Joan Miró au Portugal, le gouvernement, lui, maintient sa position afin de diminuer le poids financier du renflouement du BPN sur les contribuables. Le Premier ministre Pedro Passos Coelho a confirmé que les œuvres seront remises en vente.

Du pragmatisme en temps de crise

L'éditorialiste d'Expresso, Daniel Oliveira,
encourage la vente, expliquant que, après un temps d'exposition permettant à la collection de gagner en valeur, "ces tableaux seraient aussi bien ailleurs qu'ici".

Manuel Carvalho du Público, dans son billet "Miró par temps de colère",
explique que la polémique est "un coup d'épée dans l'eau" de l'opposition, habituée à attaquer le gouvernement sur toutes les questions qui peuvent animer le débat sur les politiques d'austérité. C'est d'ailleurs le gouvernement précédent – dirigé par le Premier ministre José Socrates – qui aurait entamé le processus de vente des œuvres d'art. Il conclut ainsi : "Les toiles ne sont pas déterminantes pour notre culture ou notre cosmopolitisme et nous ne sommes pas dans une situation de stabilité financière qui nous permet d'être généreux dans nos investissements dans les objets d'art.".

Une
pétition réclamant que les tableaux restent au Portugal a déjà rassemblé plus de 10 000 signatures. A la demande de l'opposition, le sous-secrétaire à la Culture sera prochainement entendu en commission à l'Assemblée nationale afin de clarifier son rôle dans l'acheminement des œuvres à Londres.
COURRIER INTERNATIONAL  

L'image du jour 16-02-2014

L'histoire sans fin du tunnel Cuncas II

L'histoire sans fin du tunnel Cuncas II
Un ouvrier travaille à l’intérieur du tunnel Cuncas II qui permettra de relier les canaux en cours de construction destinés à détourner le cours de la rivière Saint-François afin de l’utiliser pour alimenter quatre États en proie à la sécheresse.
Le projet situé près de la ville de Mauriti, dans l‘état de Cearà, au Brésil, a déjà pris trois ans de retard et son coût a doublé par rapport à l’estimation initiale de 2,5 milliards d’euros.
En 2006, le président Luiz Inacio Lula da Silva avait soutenu ce projet alors que les habitants de ces régions souffrent depuis près d’un siècle. Huit ans plus tard, le projet n’est qu‘à moitié construit.

2.2.14

Les maîtres de la photo - Sebastião Salgado - Mali - 1985

Gourma-Rarhous, Mali, 1985
 
Salgado est économiste et photographe brésilien. La force de son travail tient à la prise en compte des aspects économiques et sociaux, lui confèrant une profondeur peu commune dans le milieu du photojournalisme. En 1982, il obtient le prix E.W. Smith.

Hollande homme affable, homme à femmes

François Hollande a annoncé le 25 janvier à l'Agence France-Presse sa rupture avec Valérie Trierweiler, mettant fin à une relation qui durait depuis huit ans. Il a précisé qu'il s'exprimait à titre personnel et non en tant que chef de l'État, puisqu'il s'agissait de "[sa] vie privée".La rupture du couple présidentiel etait attendue après la révélation par le magazine Closer, photos à l'appui, de la liaison du président de la République avec la comédienne Julie Gayet. C'est donc en simple citoyenne que la journaliste est partie en Inde le 26 janvier, à l'invitation de l'ONG Action contre la faim.Julie Gayet, quant à elle, se fait discrète depuis les révélations de Closer. Est-ce à cette récente notoriété que l'actrice doit d'avoir été choisie pour assurer le doublage de Nicole Kidman dans le film “Grace de Monaco” qui ouvrira le festival de Cannes en mai prochain ?


François Hollande a annoncé le 25 janvier à l'Agence France-Presse sa rupture avec Valérie Trierweiler, mettant fin à une relation qui durait depuis huit ans. Il a précisé qu'il s'exprimait à titre personnel et non en tant que chef de l'État, puisqu'il s'agissait de "[sa] vie privée".

La rupture du couple présidentiel etait attendue après la révélation par le magazine Closer, photos à l'appui, de la liaison du président de la République avec la comédienne Julie Gayet. C'est donc en simple citoyenne que la journaliste est partie en Inde le 26 janvier, à l'invitation de l'ONG Action contre la faim.

Julie Gayet, quant à elle, se fait discrète depuis les révélations de Closer. Est-ce à cette récente notoriété que l'actrice doit d'avoir été choisie pour assurer le doublage de Nicole Kidman dans le film “Grace de Monaco” qui ouvrira le festival de Cannes en mai prochain ?
Dessin de Hachfeld paru dans Neues Deutschland.
 
COURRIER INTERNATIONAL

Portugal - Six étudiants trouvent la mort dans un bizutage

Une famille rend un dernier hommage à son fils, mort noyé après un bizutage (Photo AFP/Francisco Leong)
A la suite d'un bizutage qui a mal tourné, au point de causer la mort de six jeunes étudiants, le gouvernement portugais réfléchit à l'interdiction des "bizutages violents" dans le pays, annonce le journal Público.

Le soir du 15 décembre dernier, 7 étudiants ont disparu aux abords de la plage de Meco (située au sud de Lisbonne). Si João Miguel Gouveia a
survécu (il a échoué sur la plage in extremis et a pu appeler les secours), six corps sans vie ont été retrouvés par la suite. Les parents des victimes ont campé sur la plage pendant huit jours, ce drame donnant lieu à des scènes déchirantes alors que journalistes, parents, étudiants et pêcheurs locaux passaient leurs nuits à scruter l'horizon. La mer agitée a fini par rendre les deux derniers corps inertes huit jours après le drame.

Tous les étudiants faisaient partie d'une association promouvant les praxes ("bizutages") de l'Universidade Lusófona (établissement privé de Lisbonne). Les étudiants de la "commission de bizutage" de l'université ont imposé la loi du silence, qui a ralenti un temps l'enquête. Les parents des victimes ont alors décidé de lancer un
appel public à témoins. Les témoignages recueillis ont permis de déterminer que les étudiants s'étaient livrés à une séance de bizutage et qu'ils s'étaient dirigés vers la plage des pierres attachées aux mollets. On a également retrouvé une vidéo enregistrée par une des victimes sur son téléphone, présentant le début de cette séance de bizutage.

Cet événement a ravivé le débat entre défenseurs de la "tradition académique" et les "antipraxe". Les premiers défendent la thèse que, si des excès se produisent, les us et coutumes intimement liés à la vie étudiante au Portugal ne peuvent être remis en cause. Les associations d'étudiants se sont, par exemple,
prononcées contre la fin des bizutages. Pour elles, ces pratiques sont "un exercice de liberté de la part d'étudiants adultes". Certains éditorialistes, comme Henrique Monteiro de l'Expresso, prétextent un excès non représentatif de la tradition estudiantine.

D'autres, comme José Pacheco Pereira dans Público ou Daniel Oliveira dans l'Expresso, voient là une bonne occasion de remettre en cause une tradition autoritaire et violente. La journaliste Andreia Sanches rappelle que cette
polémique est récurente depuis le XVIIIe siècle, omniprésente même pendant la dictature de Salazar, et qu'elle a été ravivée depuis les années 1990.
Le journal Público tranche clairement pour une interdiction, comme l'indique le titre de son éditorial du 28 janvier dernier : "Pour la fin des bizutages".

Le secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux sports, Emídio Guereiro, a déclaré que ces pratiques
n'étaient "pas des bizutages" mais des "actes illicites". Le ministre prétend "débattre avec les étudiants pour trouver les meilleures façons d'éviter ces situations extrêmes". L'université où étudiaient les victimes a d'ores et déjà annoncé qu'elle n'interdirait pas les bizutages.
 
COURRIER INTERNATIONAL - FRANCE 

L'image du jour - 02-02-2014

Fille en rouge

Fille en rouge
Jeune fille pakistanaise assise au bord d’une rivière près d’un bidonville des environs d’Islamabad. REUTERS/Zohra Bensemra

26.1.14

L'image du jour - 26-01-2014

Kiev : à genoux devant les forces spéciales
Kiev : à genoux devant les forces spéciales
Humilité et soumission face à la force et la brutalité des forces spéciales ukrainiennes : la pose de cette femme se veut très symbolique.

25.1.14

Pitié pour les Palestiniens

Samedi 18 janvier, de l'aide alimentaire est entrée à Yarmouk. Cela faisait six mois que les réfugiés Palestiniens qui vivent dans ce camp situé au sud de Damas, soumis à un blocus des forces pro-gouvernementales syriennes, étaient privés de nourriture. Plus de 40 personnes y seraient mortes de faim au cours des quatre derniers mois. Yarmouk abritait quelque 170 000 habitants avant le début du conflit syrien, en mars 2011. Selon l'ONU, il reste au moins 18 000. Dans l'intervalle, des dizaines de milliers ont fui après que les groupes d'opposition armés sont entrés dans le camp et que les forces gouvernementales ont lancé une attaque. Des centaines d'autres sont morts.Yarmouk, c'est "un camp sans espoir pour un peuple sans terre", écrit Robert Fisk dans The Independent. "Pitié pour les Palestiniens, ces éternels réfugiés, chassés de Palestine en 1947-48, de Jordanie en 1970-71, du Liban en 1982, du Koweit en 1991 et aujourd'hui de Syrie".

Samedi 18 janvier, de l'aide alimentaire est entrée à Yarmouk. Cela faisait six mois que les réfugiés Palestiniens qui vivent dans ce camp situé au sud de Damas, soumis à un blocus des forces pro-gouvernementales syriennes, étaient privés de nourriture. Plus de 40 personnes y seraient mortes de faim au cours des quatre derniers mois.

Yarmouk abritait quelque 170 000 habitants avant le début du conflit syrien, en mars 2011. Selon l'ONU, il reste au moins 18 000. Dans l'intervalle, des dizaines de milliers ont fui après que les groupes d'opposition armés sont entrés dans le camp et que les forces gouvernementales ont lancé une attaque. Des centaines d'autres sont morts.

Yarmouk, c'est "un camp sans espoir pour un peuple sans terre", écrit Robert Fisk dans The Independent. "Pitié pour les Palestiniens, ces éternels réfugiés, chassés de Palestine en 1947-48, de Jordanie en 1970-71, du Liban en 1982, du Koweit en 1991 et aujourd'hui de Syrie".
Dessin de Haddad paru dans Al-Hayat
COURRIER INTERNATIONAL