Nombre total de pages vues

2.2.14

Hollande homme affable, homme à femmes

François Hollande a annoncé le 25 janvier à l'Agence France-Presse sa rupture avec Valérie Trierweiler, mettant fin à une relation qui durait depuis huit ans. Il a précisé qu'il s'exprimait à titre personnel et non en tant que chef de l'État, puisqu'il s'agissait de "[sa] vie privée".La rupture du couple présidentiel etait attendue après la révélation par le magazine Closer, photos à l'appui, de la liaison du président de la République avec la comédienne Julie Gayet. C'est donc en simple citoyenne que la journaliste est partie en Inde le 26 janvier, à l'invitation de l'ONG Action contre la faim.Julie Gayet, quant à elle, se fait discrète depuis les révélations de Closer. Est-ce à cette récente notoriété que l'actrice doit d'avoir été choisie pour assurer le doublage de Nicole Kidman dans le film “Grace de Monaco” qui ouvrira le festival de Cannes en mai prochain ?


François Hollande a annoncé le 25 janvier à l'Agence France-Presse sa rupture avec Valérie Trierweiler, mettant fin à une relation qui durait depuis huit ans. Il a précisé qu'il s'exprimait à titre personnel et non en tant que chef de l'État, puisqu'il s'agissait de "[sa] vie privée".

La rupture du couple présidentiel etait attendue après la révélation par le magazine Closer, photos à l'appui, de la liaison du président de la République avec la comédienne Julie Gayet. C'est donc en simple citoyenne que la journaliste est partie en Inde le 26 janvier, à l'invitation de l'ONG Action contre la faim.

Julie Gayet, quant à elle, se fait discrète depuis les révélations de Closer. Est-ce à cette récente notoriété que l'actrice doit d'avoir été choisie pour assurer le doublage de Nicole Kidman dans le film “Grace de Monaco” qui ouvrira le festival de Cannes en mai prochain ?
Dessin de Hachfeld paru dans Neues Deutschland.
 
COURRIER INTERNATIONAL

Portugal - Six étudiants trouvent la mort dans un bizutage

Une famille rend un dernier hommage à son fils, mort noyé après un bizutage (Photo AFP/Francisco Leong)
A la suite d'un bizutage qui a mal tourné, au point de causer la mort de six jeunes étudiants, le gouvernement portugais réfléchit à l'interdiction des "bizutages violents" dans le pays, annonce le journal Público.

Le soir du 15 décembre dernier, 7 étudiants ont disparu aux abords de la plage de Meco (située au sud de Lisbonne). Si João Miguel Gouveia a
survécu (il a échoué sur la plage in extremis et a pu appeler les secours), six corps sans vie ont été retrouvés par la suite. Les parents des victimes ont campé sur la plage pendant huit jours, ce drame donnant lieu à des scènes déchirantes alors que journalistes, parents, étudiants et pêcheurs locaux passaient leurs nuits à scruter l'horizon. La mer agitée a fini par rendre les deux derniers corps inertes huit jours après le drame.

Tous les étudiants faisaient partie d'une association promouvant les praxes ("bizutages") de l'Universidade Lusófona (établissement privé de Lisbonne). Les étudiants de la "commission de bizutage" de l'université ont imposé la loi du silence, qui a ralenti un temps l'enquête. Les parents des victimes ont alors décidé de lancer un
appel public à témoins. Les témoignages recueillis ont permis de déterminer que les étudiants s'étaient livrés à une séance de bizutage et qu'ils s'étaient dirigés vers la plage des pierres attachées aux mollets. On a également retrouvé une vidéo enregistrée par une des victimes sur son téléphone, présentant le début de cette séance de bizutage.

Cet événement a ravivé le débat entre défenseurs de la "tradition académique" et les "antipraxe". Les premiers défendent la thèse que, si des excès se produisent, les us et coutumes intimement liés à la vie étudiante au Portugal ne peuvent être remis en cause. Les associations d'étudiants se sont, par exemple,
prononcées contre la fin des bizutages. Pour elles, ces pratiques sont "un exercice de liberté de la part d'étudiants adultes". Certains éditorialistes, comme Henrique Monteiro de l'Expresso, prétextent un excès non représentatif de la tradition estudiantine.

D'autres, comme José Pacheco Pereira dans Público ou Daniel Oliveira dans l'Expresso, voient là une bonne occasion de remettre en cause une tradition autoritaire et violente. La journaliste Andreia Sanches rappelle que cette
polémique est récurente depuis le XVIIIe siècle, omniprésente même pendant la dictature de Salazar, et qu'elle a été ravivée depuis les années 1990.
Le journal Público tranche clairement pour une interdiction, comme l'indique le titre de son éditorial du 28 janvier dernier : "Pour la fin des bizutages".

Le secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux sports, Emídio Guereiro, a déclaré que ces pratiques
n'étaient "pas des bizutages" mais des "actes illicites". Le ministre prétend "débattre avec les étudiants pour trouver les meilleures façons d'éviter ces situations extrêmes". L'université où étudiaient les victimes a d'ores et déjà annoncé qu'elle n'interdirait pas les bizutages.
 
COURRIER INTERNATIONAL - FRANCE 

L'image du jour - 02-02-2014

Fille en rouge

Fille en rouge
Jeune fille pakistanaise assise au bord d’une rivière près d’un bidonville des environs d’Islamabad. REUTERS/Zohra Bensemra

26.1.14

L'image du jour - 26-01-2014

Kiev : à genoux devant les forces spéciales
Kiev : à genoux devant les forces spéciales
Humilité et soumission face à la force et la brutalité des forces spéciales ukrainiennes : la pose de cette femme se veut très symbolique.

25.1.14

Pitié pour les Palestiniens

Samedi 18 janvier, de l'aide alimentaire est entrée à Yarmouk. Cela faisait six mois que les réfugiés Palestiniens qui vivent dans ce camp situé au sud de Damas, soumis à un blocus des forces pro-gouvernementales syriennes, étaient privés de nourriture. Plus de 40 personnes y seraient mortes de faim au cours des quatre derniers mois. Yarmouk abritait quelque 170 000 habitants avant le début du conflit syrien, en mars 2011. Selon l'ONU, il reste au moins 18 000. Dans l'intervalle, des dizaines de milliers ont fui après que les groupes d'opposition armés sont entrés dans le camp et que les forces gouvernementales ont lancé une attaque. Des centaines d'autres sont morts.Yarmouk, c'est "un camp sans espoir pour un peuple sans terre", écrit Robert Fisk dans The Independent. "Pitié pour les Palestiniens, ces éternels réfugiés, chassés de Palestine en 1947-48, de Jordanie en 1970-71, du Liban en 1982, du Koweit en 1991 et aujourd'hui de Syrie".

Samedi 18 janvier, de l'aide alimentaire est entrée à Yarmouk. Cela faisait six mois que les réfugiés Palestiniens qui vivent dans ce camp situé au sud de Damas, soumis à un blocus des forces pro-gouvernementales syriennes, étaient privés de nourriture. Plus de 40 personnes y seraient mortes de faim au cours des quatre derniers mois.

Yarmouk abritait quelque 170 000 habitants avant le début du conflit syrien, en mars 2011. Selon l'ONU, il reste au moins 18 000. Dans l'intervalle, des dizaines de milliers ont fui après que les groupes d'opposition armés sont entrés dans le camp et que les forces gouvernementales ont lancé une attaque. Des centaines d'autres sont morts.

Yarmouk, c'est "un camp sans espoir pour un peuple sans terre", écrit Robert Fisk dans The Independent. "Pitié pour les Palestiniens, ces éternels réfugiés, chassés de Palestine en 1947-48, de Jordanie en 1970-71, du Liban en 1982, du Koweit en 1991 et aujourd'hui de Syrie".
Dessin de Haddad paru dans Al-Hayat
COURRIER INTERNATIONAL