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Classiques de la chanson francaise - Edith Piaf - Les Amants d'un jour - Video - Musique

"Les amants d'un jour"

Images du Monde - Animaux - Coucou, petite oursonne.

Coucou, petite oursonne.
Je suis venue vous saluer ce dimanche matin!

La vie privée de Hollande, ça vous intéresse, vous ?

La liaison (supposée) du président de la République avec l'actrice Julie Gayet, révélée par (l'ignoble) magazine Closer a suscité dans l'ensemble de la classe politique les traditionnelles réactions (choquées) sur le respect de la vie privée. Mais au fond de nous, le petit cochon qui ne dort que d'un œil n'est-il pas friand de ces révélations, de ces photos volées, de ces histoires de fesses ?  Il reste qu'"en termes de communication, l’affaire éclate à un très mauvais moment pour François Hollande, estime le quotidien Le Temps. La conférence de presse [qui se tient ce 14 janvier à l'Elysée] est censée clore la séquence noire de l’automne dernier, marquée par la révolte des Bonnets rouges, le ras-le-bol fiscal, la non-inversion de la courbe du chômage, la polémique autour du renvoi de Leonarda et de sa famille au Kosovo, le tout sanctionné par une impopularité inégalée pour les deux têtes de l’exécutif. Cette page tournée, le début 2014 devait marquer le renouveau, une nouvelle phase du quinquennat, si ce n’est un virage politique du moins l’affirmation du réformisme et d’une politique sociale-démocrate assumés." Nul doute que "l'affaire Gayet" risque de parasiter fortement le message ....


La liaison (supposée) du président de la République avec l'actrice Julie Gayet, révélée par (l'ignoble) magazine Closer a suscité dans l'ensemble de la classe politique les traditionnelles réactions (choquées) sur le respect de la vie privée. Mais au fond de nous, le petit cochon qui ne dort que d'un œil n'est-il pas friand de ces révélations, de ces photos volées, de ces histoires de fesses ?

Il reste qu'"en termes de communication, l’affaire éclate à un très mauvais moment pour François Hollande, estime le quotidien Le Temps. La conférence de presse [qui se tient ce 14 janvier à l'Elysée] est censée clore la séquence noire de l’automne dernier, marquée par la révolte des Bonnets rouges, le ras-le-bol fiscal, la non-inversion de la courbe du chômage, la polémique autour du renvoi de Leonarda et de sa famille au Kosovo, le tout sanctionné par une impopularité inégalée pour les deux têtes de l’exécutif. Cette page tournée, le début 2014 devait marquer le renouveau, une nouvelle phase du quinquennat, si ce n’est un virage politique du moins l’affirmation du réformisme et d’une politique sociale-démocrate assumés." Nul doute que "l'affaire Gayet" risque de parasiter fortement le message ....
Dessin de Kroll paru dans Le Soir
COURRIER INTERNATIONAL

États-Unis - L’agonie d’un condamné à mort

Chaise électrique au musée de la Prison de Huntsville au Texas (Photo AFP/Fanny Carrier)
Chaise électrique au musée de la Prison de Huntsville au Texas (Photo AFP/Fanny Carrier)
Note de la rédaction : Alan Johnson, correspondant du Dispatch, a été témoin de l’exécution du 16 janvier.

De Lucasville, dans l’Ohio – Dennis McGuire s’est débattu. Il a étouffé et renâclé, le souffle court, avant de succomber.

C’est une nouvelle méthode d’exécution, qui utilise deux produits, et la procédure, qui a duré vingt-quatre minutes, a été “un échec, une expérience atroce entreprise par l’Etat de l’Ohio,” a déclaré Allen Bohnert, avocat commis d’office qui a assuré la défense de McGuire. “Les habitants de l’Etat de l’Ohio devraient être horrifiés par ce qui a été commis en leur nom.”

Le décès de McGuire, à 10 h 53 par injection létale, semble avoir été marqué par le “manque d’air” qui, comme le craignaient ses avocats, a été la conséquence de cette combinaison de produits utilisée pour la première fois lors d’une exécution aux Etats-Unis. “Il s’est passé ce que nous avions annoncé à la cour”, affirme Bohnert, qui a refusé de dire si, selon lui, McGuire avait souffert. Tout comme il n’a pas voulu spéculer sur une éventuelle action en justice conformément à la Constitution, qui interdit tout châtiment cruel et inhabituel.

Environ quatre minutes après avoir reçu l’injection (à 10 h 29), McGuire a commencé à se débattre et à suffoquer bruyamment, s’étouffant et s’étranglant manifestement pendant au moins dix minutes. Sa poitrine s’est soulevée et son poing gauche s’est serré tandis qu’il poussait des grondements sourds. Puis, dans les minutes qui ont précédé la constatation officielle de son décès, il est resté tranquille.

Les familles témoins de l’agonie du condamné à mort

Les enfants adultes de McGuire, Amber et Dennis, ainsi que son épouse étaient parmi les personnes qui ont assisté à l’exécution dans une petite pièce sans fenêtre de la prison de haute sécurité de Lucasville, dans l’Ohio. Tous trois se sont pris par le bras et ont pleuré pendant la procédure.

Joy Stewart, de West Alexandria, une petite ville à une trentaine de kilomètres de Dayton, avait 22 ans [en 1989]. Elle était enceinte de plus de sept mois quand McGuire l’a violée, étouffée, puis lui a tranché la gorge si brutalement qu’il lui a sectionné à la fois la carotide et la jugulaire. L’enfant qu’elle portait est mort avec elle, dans les bois de la région rurale du comté de Preble, où son corps a été retrouvé le lendemain par deux randonneurs.

“Nous avons attendu longtemps. La mort de Joy a été l’épreuve la plus terrible que notre famille ait vécue, ont expliqué ses proches dans une déclaration de trois paragraphes. Les produits qui vont être utilisés lors de son exécution ont suscité la polémique, d’aucuns redoutent qu’il ne fasse l’expérience de la terreur, qu’il souffre. Pour le souvenir que j’ai de la mort [de Joy], [il l’a] obligée à sortir de sa voiture, il a tenté de la violer, il l’a sodomisée, étouffée, poignardée, je sais qu’elle a connu la terreur et la souffrance. Il bénéficie d’un traitement infiniment plus humain que celui qu’il lui a infligé. En fin de compte, nous devons tous faire face à nos juges – ici, sur terre, comme au ciel. L’heure est venue pour lui de faire face à son jugement.”
Pénurie de pentobarbital aux Etats-Unis
Agé de 53 ans, McGuire est mort d’une injection de midazolam, un sédatif, et d’hydromorphone, un dérivé de la morphine. Ce cocktail, jamais encore utilisé lors d’une exécution aux Etats-Unis, a été choisi par le département de réhabilitation et de correction de l’Ohio parce que le pentobarbital, le produit unique appliqué jusqu’alors, n’est plus disponible [les Etats-Unis font face à une pénurie de barbituriques due au refus de certains laboratoires européens opposés à la peine de mort d’approvisionner les services correctionnels américains].

Les derniers mots de McGuire ont été les suivants : “Je tiens à dire à la famille de Joy : merci pour la lettre et vos mots gentils. Ils ont eu une grande importance pour moi… A mes enfants, je vous aime, je monte au ciel. Je vous y retrouverai.”

  • The Colombus Dispatch
  • | Alan Johnson
  • COURRIER INTERNATIONAL 

    L'image du jour 19-01-2014

    Tout feu, tout flamme

    Tout feu, tout flamme
    Des cavaliers et leur monture traversent les flammes lors d’une fête religieuse dans le village de San Bartolomé de los Pinares à 100 km au nord-ouest de Madrid, en Espagne. Selon la tradition, les animaux qui percent le brasier sont ainsi purifiés. Reuters / Juan Medina

    17.1.14

    L'image du jour 17-01-2014

    Chambre avec vue sur Katmandou
    De jeunes garçons musulmans observent depuis un véhicule une parade marquant l’anniversaire du prophète Mohammed. REUTERS/Navesh Chitrakar

    12.1.14

    L'image du jour - 12-01-2014

    A la recherche du poisson
    Une femme pêche des truites dans le trou d’une rivière gelée de Hwacheon, à 20 kilomètres au sud de la zone démilitarisée séparant les deux Corées. Le festival annuel de la glace, qui est l’un des plus grands et plus célèbres festivals de Corée du Sud, attend la visite de plus d’un million de spectateurs. REUTERS/Kim Hong-Ji

    11.1.14

    Chine - Un village tibétain millénaire victime d'un vaste incendie

    tibet feu incendie

    PÉKIN - Un village tibétain millénaire situé dans le district de Shangri-La, dans la province chinoise du Yunnan, a été ravagé samedi par un gigantesque incendie qui a endommagé plus de 240 habitations, ont rapporté des médias officiels.
    Le feu, qui a commencé en milieu de nuit, a rapidement pris de l'ampleur à travers les rues de Dukezong, constituées principalement de constructions tibétaines traditionnelles en bois, a indiqué l'agence Chine nouvelle.
    Plus de 1000 pompiers et volontaires ont été mobilisés pour circonscrire l'incendie, mais celui-ci n'a été totalement maîtrisé et éteint en fin de matinée samedi.
    Des photos diffusées par les sites de médias d'État montraient de gigantesques flammes (dont certaines semblant hautes de plusieurs dizaines de mètres) dévorant les maisons d'un quartier entier et projetant d'aveuglantes lueurs orangées dans la nuit noire, tandis que des secouristes s'activaient parmi des gravats en lisière du feu.
    Plus de 2600 habitants de cette ville ancienne ont été évacués par les autorités, a précisé Chine nouvelle, soulignant qu'aucun blessé n'avait été signalé.
    Selon l'agence officielle, l'enquête se poursuit sur les causes de l'incendie, mais les enquêteurs ont écarté l'hypothèse d'un départ de feu criminel.
    Le sinistre, qui a duré plus de neuf heures, a complètement détruit plus de cent bâtiments d'habitations selon un décompte préliminaire, a indiqué de son côté le site d'informations Zhongguo Xinwen Wang.
    Les dégâts et pertes économiques pourraient se chiffrer à plus de 100 millions de yuans (18 millions $), a-t-il ajouté.
    De son côté, Chine nouvelle fait état de plus de 240 maisons endommagées et souligne que les flammes, outre des bâtiments d'habitation et des échoppes, ont également détruit des antiquités et des pièces d'art tibétaines: un thangka (peinture sur toile) de valeur est ainsi parti en fumée.
    Fondé il y a 1300 ans et comptant quelque 700 foyers sur une superficie de 16 km carré, Dukezong est réputé être l'une des localités tibétaines dont le patrimoine architectural et les habitations traditionnelles en bois sont les mieux conservés.
    Le district où il se trouve, Gyalthang en tibétain, a longtemps été appelé Zhongdian en chinois mais les autorités locales l'avaient rebaptisé Shangri-La en 2001.
    Elles espéraient attirer un flux accru de touristes en reprenant à leur compte le nom de ce lieu himalayen mythique, décrit par l'écrivain anglais James Hilton.
    Plus tôt cette semaine, un autre site emblématique de la culture tibétaine, l'institut bouddhiste Serthar situé dans la province voisine du Sichuan, avait lui aussi été victime d'un incendie, qui avait dévasté dix structures de bâtiments.
    JOURNAL DE QUEBEC

    Valls-Dieudonné : une fausse victoire

    Dessin de SondronTous les quotidiens européens rapportent le résultat du match entre le ministre de l'Intérieur et l'humoriste. "Valls 2, Dieudonné 1", titre le quotidien espagnol El Mundo, qui parle de "victoire décisive" pour Manuel Valls. Pour les fans de Dieudonné, poursuit le journal, cette décision de justice est "contraire à la liberté d’expression et divise la France".

    "Pour le gouvernement socialiste, écrit
    El País, le triomphe de Valls contre ce qu'il nomme 'la mécanique de la haine' a tout d’une victoire à la Pyrrhus. Pour le populaire Dieudonné, cette affaire représente une publicité extraordinaire." Le correspondant du quotidien madrilène explique que la "croisade" de Manuel Valls contre l’inventeur de la "quenelle" est une offensive électoraliste du gouvernement socialiste, qui tente de contenir l’avancée du Front national en vue des municipales de mars prochain et des élections européennes de mai.

    Soutenue par le président Hollande, le chef de l’opposition Jean-François Copé, les institutions juives de France et le Parti socialiste, l’interdiction a suscité les critiques de la Ligue des droits de l’homme et de certains intellectuels français, précise El País. "C’est la première fois depuis la guerre d’Algérie qu’une telle affaire se produit. Et pendant ce temps, presque personne [en France] ne parle des impôts, du chômage, de l’Europe et de la crise", conclut le correspondant.

    Pour le quotidien de droite ABC,
    le scandale révèle en partie le mauvais fonctionnement de l’Etat français qui gère mal sa fiscalité et "titube" face aux provocations d’un "comique de la pire espèce". Le journaliste espagnol rappelle les multiples condamnations de Dieudonné pour incitation à la haine raciale et le montant de ses amendes jamais payées à l’administration fiscale.

    Bras de fer grotesque

    En Allemagne,
    laFrankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), parle du “bras de fer grotesque entre un ministre de l’Intérieur et un humoriste”. Comme nombre de ses confrères européens, le quotidien de Francfort souligne que “l’interdiction du spectacle à l’initiative d’un gouvernement de gauche fait encore plus de Dieudonné un martyr”. Et d’ajouter : “La bataille contre son programme et ses manigances délirantes ne sera gagnée que lorsqu’il pourra se produire librement et que personne ne se rendra à ses spectacles."

    A Rome,
    La Repubblica – qui a envoyé jeudi soir [le 9 janvier] un journaliste devant les portes du Zénith de Nantes où aurait dû se tenir le spectacle de Dieudonné – souligne le côté rocambolesque de l’affaire et la maladresse de la décision finale :“L’Etat [français] a été contraint à une pirouette improbable, avec des magistrats qui se contredisent d’une ville à l’autre, d’une heure à l’autre. D’abord, un feu vert au spectacle au nom du sacro-saint principe de la liberté d’expression. Puis un brusque arrêt pour interdire le spectacle de l’humoriste antisémite, au moment où son public est en train de faire la queue [à l’entrée du Zénith de Nantes], 5 600 billets ayant été vendus, dont 1 000 le dernier jour de la location.”

    Enfin, au Royaume-Uni, les quotidiens – qui avaient beaucoup écrit sur la“quenelle” faite fin décembre par le footballeur Anelka sur une pelouse de Londres – se contentent de rapporter de façon très factuelle l’interdiction du spectacle à Nantes. Ils font la part belle à une autre affaire très française : les révélations par le magazine people Closer d’une liaison supposée entre le président français et l’actrice Julie Gayet.
    The Daily Telegraph se demande : “La situation de François Hollande pourrait-elle être pire ?"
    COURRIER INTERNATIONAL