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L'image du jour 09-01-2013

Les larmes de la détresse à Islamabad

Les larmes de la détresse à Islamabad
Une petite fille en pleurs derrière un rideau déchiré, masquant l’entrée de sa maison dans un bidonville de la périphérie d’Islamabad. REUTERS/Zohra Bensemra

7.1.13

L'image du jour 07-01-2013

Et pendant ce temps à Alep...

Et pendant ce temps à Alep...
Un combattant de l’Armée syrienne libre nourrit un chat dans la Vieille ville. REUTERS/Muzaffar Salman

6.1.13

Images d'animaux - Lynx

<strong>Mais où sont les lynx?</strong> Cette femelle et ses deux petits, serrés les uns contre les autres pour se protéger de la pluie qui tombe sur la forêt allemande, ont sans doute plus de chance que leurs congénères des Vosges. Selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et plusieurs associations, ce grand félin d'Europe, réintroduit il y a une trentaine d'années dans la région, serait à nouveau en voie de disparition. Braconnage? Mauvaise adaptation de l'espèce à des massifs forestiers trop morcelés? Consanguinité? De nombreuses hypothèses sont avancées pour expliquer le déclin du lynx vosgien, alors que ce grand prédateur prospère ailleurs en France, dans le Jura et les Alpes. Pour l'heure, le mystère demeure et les experts sont mobilisés.
 
Mais où sont les lynx? Cette femelle et ses deux petits, serrés les uns contre les autres pour se protéger de la pluie qui tombe sur la forêt allemande, ont sans doute plus de chance que leurs congénères des Vosges. Selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et plusieurs associations, ce grand félin d'Europe, réintroduit il y a une trentaine d'années dans la région, serait à nouveau en voie de disparition. Braconnage? Mauvaise adaptation de l'espèce à des massifs forestiers trop morcelés? Consanguinité? De nombreuses hypothèses sont avancées pour expliquer le déclin du lynx vosgien, alors que ce grand prédateur prospère ailleurs en France, dans le Jura et les Alpes. Pour l'heure, le mystère demeure et les experts sont mobilisés. Crédits photo : DPA/ABACA/DPA/ABACA

Peinture: Soutine l'incompris

<i>Retour de l'école après l'orage </i>, 1939, par Chaïm Soutine (The Phillips Collection, Washington).
Retour de l'école après l'orage , 1939, par Chaïm Soutine (The Phillips Collection, Washington)
Crédits photo : www.bridgemanart.com/www.bridgemanart.com
Chaïm Soutine peintre maudit? Lorsqu'on l'enterre le 11 août 1943 au cimetière du Montparnasse, ils sont peu nombreux à suivre le cortège: Picasso, Cocteau, Max Jacob, quelques curieux. Et la peur de l'occupant n'explique pas tout. L'oeuvre hors norme de ce peintre a toujours déconcerté, y compris ses contemporains les plus avertis. Cela explique son succès mitigé et la très relative notoriété qui est encore la sienne aujourd'hui. La passionnante exposition que le musée de l'Orangerie lui consacre permet une fois encore de vérifier en quoi l'oeuvre de cet artiste secret et angoissé, souffrant de l'exil et de l'estomac, est rétive à toute apaisante classification. Dire que l'homme qui débarque à Paris en juillet 1913 est tourmenté relève de la litote, et l'ulcère, qui l'emportera trente ans plus tard, en témoigne. Né dans un schtetl biélorusse en 1893, Soutine est le dixième enfant d'une famille de onze. Son père est ravaudeur, autant dire peu de chose, et la misère est l'ordinaire du futur peintre. Misère et désolation, comme le suggère Georges Waldemar décrivant ainsi ces villages de l'Est profond: «Tragique Lituanie, qui donc soupçonne en France ce qu'est un petit village de l'Est européen? Routes défoncées par la neige ou la pluie, maisons lépreuses et effondrées, aux toits rasant le sol, et s'épaulant comme une escouade d'infirmes. Baraques boiteuses aux fenêtres asymétriques, aux enseignes historiées et couvertes de graffitis informes. Tout y est branlant et primitif, tout rejoint la terre qui efface les marques de la civilisation et du travail humain.» Ici, le Talmud (ou à tout le moins, certaines de ses interprétations rabbiniques) règne en maître, et Soutine l'apprendra vite à ses dépens. En 1910, il est violemment rossé par le fils du boucher du village, dont il a fait le portrait, contrevenant à l'interdit iconoclaste. A l'époque, la transgression (picturale ou autre) a un prix. En l'occurrence: l'exil. Ce sera Vilnius, où il étudiera trois ans, puis le départ pour la France.

Lire l'article en intégralité sur http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/01/04/03015-20130104ARTFIG00522-soutine-l-incompris.php

La révolution du taylorisme

Une ligne de production de volants dans l'usine Ford de Highland Park (Michigan, États-Unis), en 1913. L'introduction d'une chaîne de production y a fait chuter le temps nécessaire à la fabrication d'une voiture de 12 heures à 1 h 33.Article paru dans Le Figaro du 1er janvier 1913.
Elle fait fureur en Amérique, en 1912, et M. Dausset, dans son rapport sur le budget de 1913, nous laisse entendre qu'avant peu elle pourrait bien aussi faire fureur chez nous.
La «méthode Taylor» est une «gymnastique ouvrière rationnelle», entendez par là: une méthode de travail qui a pour objet de ne faire exécuter à l'ouvrier que des mouvements utiles.
Cette économie de l'effort, cette suppression des mouvements inutiles ont eu en Amérique, nous assure-t-on, des effets extraordinaires. On a vu, par exemple, les mouvements des briqueteurs réduits de 18 gestes par brique à 5 gestes; la production moyenne s'élever, grâce à cette simplification du travail manuel, de 120 à 350 briques par heure; et l'ouvrier produire mieux et gagner davantage, en travaillant moins!
Mais qui se chargera de refaire, dans chaque industrie, l'éducation manuelle de l'ouvrier?
Les Américains nous disent: «des ingénieurs … des chronométreurs qui observeront, un compteur à secondes à la main, les mouvements de l'ouvrier, et chercheront scientifiquement à supprimer de chacun de ces mouvements tout ce qu'il contient d'effort inutile…»
Alléchant programme? La question est maintenant de savoir comment seraient accueillies chez nous les leçons du chronométreur; ce qu'on penserait, en certains ateliers, du «compteur à secondes»?
On voit assez bien le parti que sauraient tirer de leurs innovations les chansonniers et les revuistes; on aperçoit moins clairement les moyens par lesquels l'expérience pourrait être essayée; mais, cela dit, on peut souhaiter qu'en 1913 quelque industriel la tente... Le spectacle intéressera tout le monde, quel qu'en puisse être le résultat!
LE FIGARO