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Les maîtres de la photographie - Robert Doisneau

 
Robert Doisneau est probablement le photographe français le plus connu dans le monde entier grâce au "Baîser de l'Hôtel de Ville". Ses photographies des rues de Paris et de sa banlieue ont fait sa renommée... 
Le baîser de l'hotel de ville, Paris IV - 1950
"Le baiser de l'Hôtel de Ville" - Paris IV - 1950

5.9.12

Dopage : "Lance Armstrong avait deux ans d'avance sur les autres coureurs"

Lance Armstrong, ici le 23 juillet 2000, lors de son deuxième sacre sur le Tour de France.

Dans un livre à charge contre Lance Armstrong ("In The Secret Race: Inside the Hidden World of the Tour de France: Doping, Cover-ups and Winning at All Costs" (Dans les coulisses de la course : au sein du monde caché du Tour de France : dopage, dissimulations et gagner à tout prix) dont le quotidien britannique Times a publié des extraits mercredi, Tyler Hamilton, ancien coureur cycliste américain et ex coéquipier d'Armstrong, détaille le système de dopage au sein de leur formation.
Agé de 41 ans, Hamilton a épaulé Lance Armstrong lors des Tours de France 1999, 2000 et 2001, les trois premiers des sept que le Texan a remportés. Sans concession, il accuse Armstrong d'avoir élaboré tout un système d'acheminement d'EPO (érythropoïétine) jamais démantelé, durant la Grande Boucle. Tout reposait sur un jardinier et homme à tout faire, alias "Philippe", qui livrait la substance, dont le nom de code était "Edgar", en référence au poète Allan Edgar Poe. "Nous nous trouvions dans la cuisine de Lance quand il a expliqué le plan: il payerait Philippe pour suivre le Tour sur sa moto, portant un thermos plein d'EPO et un téléphone prépayé", explique Hamilton. "Quand nous avions besoin d'Edgar (EPO), Philippe se faufilait dans la caravane du Tour pour une livraison éclair", poursuit-il. "Simple. Rapide - un aller-retour. Zéro risque. Par mesure de discrétion, Philippe ne fournissait que les grimpeurs, ceux qui en avaient le plus besoin et qui donneraient le meilleur retour sur investissement: Lance, Kevin Livingston et moi", écrit-il encore.
"IL N'ALLAIT PAS RESTER LÀ À ATTENDRE QUE LES CHOSES SE PASSENT"
Selon Hamilton, "Lance jubilait presque" en détaillant son idée. "Les Français pouvaient nous fouiller toute le journée, ils ne trouveraient rien du tout. En plus, nous étions sûrs que les autres équipes mettraient en place leur propre version de "Motoman" (autre surnom de Philippe, ndlr)." "Lance était revenu d'un cancer ; il n'allait pas rester là à attendre que les choses se passent; il allait les provoquer", assure Hamilton. Selon l'ex coéquipier, les contrôles effectués "n'étaient pas des contrôles antidopage. C'étaient plus des tests académiques, des tests de QI". "Si vous preniez vos précautions et faisiez attention, vous pouviez vous doper et être sûr à 99% de ne pas être pris, affirme-t-il. Ils (les instances antidopage) avaient leurs docteurs, nous avions les nôtres, et les nôtres étaient meilleurs. Et mieux payés, c'est sûr."
Hamilton, champion olympique du contre-la-montre en 2004, a toutefois été convaincu de dopage, notamment par transfusion sanguine lors du Tour d'Espagne 2004. Il a mis fin à sa carrière en 2009 après un contrôle positif à la DHEA et a rendu sa médaille d'or des JO en 2009. En mai 2011, il avait déjà fait des révélations concernant le dopage au sein de l'US Postal à la chaîne de télévision américaine CBS. Il avait notamment assuré avoir vu Armstrong s'injecter de l'EPO lors du Tour 1999 puis se faire transfuser du sang lors du Tour 2000. Il avait aussi soutenu que le Texan avait été contrôlé positif à l'EPO au Tour de Suisse en 2001, ce que la Fédération internationale (UCI) a toujours catégoriquement démenti. Armstrong a été radié à vie du cyclisme professionnel fin août par l'Agence américaine antidopage (Usada), qui l'a également déchu de ses sept titres de vainqueur du Tour de France pour infractions aux règles antidopage.
LE MONDE

Allemagne: L'adieu au nucléaire ressuscite les centrales au charbon


Au lieu de provoquer une explosion des “énergies vertes”, la sortie du nucléaire annoncée par Angela Merkel en 2011 va entraîner la construction de nouvelles — et très polluantes — centrales au charbon. Une option qui ne déplaît pourtant pas aux écologistes.
 
Quand l’un des nos voisins allemands commence une déclaration par : "Les Allemands ont le droit de ...", cela paraît toujours inquiétant. De quel droit s'agit-il donc ? Et bien de celui d'empoisonner l'environnement ! – soutiennent les experts de la Fondation Heinrich Böll dans un récent rapport. L'Allemagne, ayant suffisamment réduit ses émissions de dioxyde de carbone durant les années passées, devrait pouvoir désormais les augmenter. Et pourquoi ne pas tirer son énergie du charbon, quitte à produire une énergie presque aussi polluante que celle produite par la combustion de pneus ? L'Allemagne est en droit de le faire.

De telles déclarations de la part d'un pays considéré comme le chef de file de la révolution de l'énergie renouvelable, devraient susciter l’émoi des écologistes. Mais les écologistes allemands ne se trouvent pas mal, car ils ont eux-mêmes rédigé ce rapport. La Fondation Heinrich Böll est en effet un think-tank du parti Vert allemand. C'est la fin de tout. Les écologistes sont secondés par le ministre de l'Environnement Peter Altmaier, qui a déclaré récemment dans Die Zeit que d’ici 2020, le pays allait assurer 35% de son électricité à partir de sources renouvelables. Mais encore faut-il penser aux 65% restant.

Le début de la révolution verte

Peter Altmaier a beaucoup fait pour le retour allemand au charbon. Aucun autre pays ne construit actuellement autant de centrales alimentées par le coke que l'Allemagne, avec 23 installations. La plupart d'entre elles vont brûler le lignite, le combustible le plus sale des énergies fossiles, avec un impact atmosphérique de 150 millions de tonnes de CO2 de rejets, et tout cela en accord avec les Verts. Les écologistes allemands sont ils devenus fous ? Oui, en quelque sorte [...]
COURRIER INTERNATIONAL

Fessenheim: Que s'est-il passé à la centrale nucléaire ce mercredi?

Centrale nucléaire de Fessenheim. Intérieur. Extérieur.

NUCLEAIRE - Le dégagement de fumée qui a eu lieu cet après-midi a eu lieu lors d'une opération de maintenance...

Quel est la nature de l’accident?

Le ministère de l’Ecologie parle d’un «accident du travail», EDF de «manoeuvres d’exploitation courantes». Cet après-midi, vers 15h, un dégagement de vapeur a eu lieu à la centrale de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, faisant deux blessés brûlés aux mains malgré leurs combinaisons, lors d’une opération de maintenance.

Quel est la cause de l’accident?

La cause de ce dégagement est un déversement d’eau oxygénée dans la partie nucléaire de l’installation, explique EDF dans un communiqué. D’après Bertrand Barré, conseiller scientifique auprès d’Areva, l’eau oxygénée concentrée a pu provoquer une ébullition de l’eau «si elle a été injectée trop brutalement.» L’eau oxygénée a pu être utilisée avant de recombiner l’hydrogène dégagé par l’hydrolyse: «Une partie des molécules d’eau présente dans le réacteur se décomposent en oxygène d’une part et hydrogène d’autre part. On s’arrange pour qu’il y ait plus d’oxygène que d’hydrogène, et c’est peut-être pour ça qu’ils ont utilisé de l’eau oxygénée», explique Bertrand Barré. EDF confirme que l’eau oxygénée est utilisée dans le cadre de manœuvres d’exploitation courantes.

Quelle est la gravité de l’accident?

«Deux salariés ont reçu de l'eau oxygéné sur les doigts. Il s'agit d'une irritation, ce n'est même pas une blessure», a expliqué Thierry Rosso, directeur de la centrale de Fessenheim. L'Autorité de sûreté nucléaire(ASN) a confirmé que «cet incident est sans enjeu de sûreté», a précisé Delphine Batho après un entretien avec l’ASN. La Ministre de l'Ecologie a demandé à EDF et à l'ASN un rapport complet sur cet événement qui sera rendu public.
Audrey Chauvet - 20 MINUTES 
 
 

Elections au Quebec: «La folie a frappé»

marois

Encore bouleversée par l’attentat de la veille, Pauline Marois s’est dite profondément attristée mercredi.
«La folie a frappé», a dit la chef péquiste.
«Je crois que c’est un événement isolé», a-t-elle ajouté.
Elle a soutenu ne s’être jamais sentie en danger hier soir et avoir plutôt eu peur pour la sécurité des gens au Métropolis.
«Je suis profondément affectée mais je dois aller de l’avant», a-t-elle dit en point de presse à Montréal.
La chef péquiste a dû interrompre son discours de victoire hier lorsque ses gardes du corps l’ont rapidement escorté hors de la scène.
«Venez-vous en madame», lui lance un des collaborateurs qui l’amènent vers l’arrière de la scène. Elle leur réplique : «Mais qu’est-ce qui arrive?».
Elle ne savait pas à ce moment ce qui se passait et a insisté pour venir terminer son discours. La leader souverainiste n’a sû que plus tard qu’un homme avait ouvert le feu, tuant une personne et en blessant une autre.
Elle a gardé son sang froid et remercié une dernière fois les militants avant de les inciter à quitter le Métropolis dans le calme la salle.
Mme Marois a indiqué cet après-midi qu’elle comptait entrer en contact avec les proches des victimes pour leur offrir son soutien.
L’attentat est venu assombrir la victoire de Mme Marois qui est devenue hier la première femme à gouverner le Québec.
Elle n’aura cependant pas les coudées franches avec seulement 54 députés, contre 50 pour le Parti libéral, 19 pour la Coalition avenir Québec et deux pour Québec solidaire.
LE JOURNAL DE QUEBEC