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21.6.12

Patrick Bruel - "Mon amant de St. Jean" - Video - Musique


"Mon amant de St. Jean"

Euro 2012: De l'électricité dans l'air chez les Bleus


Florent Malouda, au centre, lors d'un entraînement avec l'équipe de France, le 10 juin 2012
FOOTBALL - Après la défaite contre la Suède, le vestiaire s'est embrasé, témoignant de certaines tensions dans le groupe bleu...
De notre envoyé spécial à Donetsk (Ukraine),
On avait bien quelques indices qui laissaient à penser que tout n’était pas parfait dans le «groupe qui vit bien». Les propos d’Olivier Giroud, évoquant une «grosse colère» dans le vestiaire après le match par exemple, ou encore les regards qui se baissent quand on a demandé à Karim Benzema ou Mathieu Debuchy ce qui s’y était passé après le désastre de Kiev, mardi soir. Mais c’est bien Florent Malouda, venu mercredi au point presse, qui l’a confirmé: «Ce que j’ai vu a quelque part réveillé en moi quelques démons.»
Vieux routier et habile communicant, le Guyanais n’invoquerait pas l’esprit de Knysna avec trivialité. Il y a de l’électricité entre les Bleus, et même si on ne connaîtra probablement pas les détails de cette chaude soirée ukrainienne, on sait déjà qu’elle a pu déstabiliser le groupe. «Il s’est dit des choses, ça s’est dit, ça restera dans le groupe. Mais il y avait des choses à dire», bredouille Laurent Koscielny. Florent Malouda, lui, va un peu plus loin, estimant que les joueurs se sont envoyé quelques «missiles sous le coup de l’énervement.»
Entraînement arrêté et départ à Punta Cana
Il est inévitable qu’il existe quelques inimitiés dans un groupe vivant en vase clos pendant un mois. Ont-elles profité d’un soir de défaite pour se réveiller? C’est possible. Mais l’origine des tensions de mardi soir est à chercher la veille, lors du dernier entraînement des Bleus, où Laurent Blanc a senti «un léger relâchement». Malouda raconte: «Il a arrêté l’entraînement, il a abordé le fait qu’il y avait de la nonchalance, qu’on ne préparait pas le match pour le gagner, qu’on était en ville et qu’on nous a proposé de faire un match et qu’on a fait un match…»
Ça n’a rien changé. Toujours aussi suffisants, les Bleus ont explosé contre la Suède, provoquant l’ire de plusieurs joueurs, estimant que «tout le monde n’avait pas tout donné», dixit Blanc. Malouda, décidément très en verve, balance: «On est là pour faire un résultat, on n’est pas en balade, pour partir à Punta Cana en claquettes (en République dominicaine, NDLR). On ne peut pas aller en dessous d’un certain niveau. On a redonné de l’espoir aux gens avec notre façon de jouer. Si on retombe dans nos travers, on repart en arrière et il faut tout recommencer.»
C’est ici que se trouve le challenge. Ou les Bleus se disent les choses en bonne intelligence, «en essayant de ménager les sensibilités» comme le préconise Malouda, ou bien ils vont exploser face à l’Espagne. «Les problèmes, on les résout collectivement, pas en voulant être le héros. L’équipe est très fragile, un comportement individualiste pourrait être contagieux et faire dérailler la machine.» Convaincu depuis le début de la préparation qu’il y aurait des «tensions légitimes» dans son équipe, Laurent Blanc, lui, tempère: «Ça fait partie de la vie d’un vestiaire. Dans la victoire, on accepte un peu plus les choses, on est plus joyeux. Dans la défaite, on a un peu plus le sang chaud. On a pris une bonne douche, on s’est refroidis.» Jusqu’à quand?
Bertrand Volpilhac, à Donetsk.
20 MINUTES

Rio+20: Le sommet s'ouvre dans la tension


Des policiers devant le centre de conférences Riocentro, à Rio de Janeiro, qui accueille le sommet des Nations unies sur l'environnement du 20 au 22 juin 2012.

SOMMET DE LA TERRE - Mercredi matin, la cérémonie d'ouverture a souligné la déception des ONG...
Des routes barrées par l’armée brésilienne, des contrôles de police tous les cent mètres et des hélicoptères qui survolent le centre de conférences: pas de doute, les chefs d’Etat arrivent bien ce mercredi à Rio, pour l’ouverture officielle du sommet des Nations unies sur le développement durable. A 10h, le coup d’envoi officiel de Rio+20 a été donné devant les délégations du monde entier et la tension monte: «Vous avez 72 heures pour décider de l’avenir de nos enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants», a martelé Brittany Trilford, une jeune néo-zélandaise de 17 ans choisir pour interpeller les délégations ce mercredi matin.

>> Les enjeux du sommet, par ici

Le compte à rebours a commencé

Le compte à rebours a donc commencé. Et pour les chefs d’Etat qui arrivent, il va falloir porter un texte qui ne satisfait pas grand-monde. Le représentant des ONG dans les négociations n’a pas mâché ses mots devant l’assemblée: «C'est impressionnant de sentir tout ce pouvoir autour de moi capable de changer le monde, et pourtant nous sommes sur le point d'échouer car les gouvernements essayent de protéger leurs petits intérêts, a-t-il martelé. Vous utilisez la crise économique comme excuse mais vous continuez à subventionner les industries pétrolières». Et d’enfoncer le clou: «Les ONG ne soutiennent absolument pas ce texte.»
Les autres groupes, femmes, jeunes, indigènes, sont également profondément déçus. «C’est honteux d’avoir abouti à un texte aussi faible», «vingt ans de discussions en cinquante pages, et notre avenir est entre des guillemets»… Et pourtant, les gouvernements ne changent pas de discours: «Rio+20 n'est pas une fin, mais un début», a réaffirmé le secrétaire général de la conférence, Sha Zukang. Et Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, a déclaré qu’elle n’avait «pas de doutes que nous serons à la hauteur du défi du développement durable».

Le dialogue a échoué

Si ce sommet devait être une avancée dans la mise en place d’un dialogue, il aura à coup sûr échoué sur ce point, ausis bien durant les négociations, durant lesquelles certains pays ont refusé d’infléchir leur position d’un iota, que durant les journées de consultation de la société civile qui n’ont visiblement pas servi à grand-chose. Il ne reste donc plus aux ONG qu’à manifester pour alerter l’opinion publique: mercredi après-midi, une grande manifestation avait lieu dans le centre de Rio. A 40km du centre de conférences où sont tous les officiels. Encore raté pour le dialogue.

17.6.12

Allemagne et Portugal en quarts




Van der Vaart et les Pays-Bas sont sortis de l'Euro bien piteusement. (Reuters)
Les Pays-Bas tête basse
Vice-championne du monde en titre, l'équipe des Pays-Bas ne participera même pas aux quarts de finale de l'Euro. C'est la première fois de l'histoire que le finaliste d'un Mondial ne prend pas un seul point dans le Championnat d'Europe suivant... La faute à un "groupe de la mort" terriblement relevé dans lequel elle n'a jamais fait illusion. La faute à un Bert Van Marwijk borné sur un système et sur des hommes inadaptés. La faute surtout à un collectif totalement divisé où la défense s'est montrée encore plus catastrophique (cinq buts encaissés) que l'attaque, pléthorique (Van Persie, Huntelaar, Robben, Sneijder, Van der Vaart, Afellay...) mais inefficace (2 buts en 3 matches).
Fébrile contre le Danemark (0-1) puis face à l'Allemagne (1-2), l'arrière-garde l'a été encore plus ce dimanche devant le Portugal (1-2). Combinée à la lourdeur de Vlaar et Mathijsen, l'inexpérience de Willems et Van der Wiel a pesé lourd dans la balance surtout lorsque Cristiano Ronaldo est entré dans son match. Heureusement pour eux, les Pays-Bas ont pu compter sur un bon Stekelenburg, décisif face à Postiga (17e), Cristiano Ronaldo (23e et 33e), Coentrao (66e) et Nani (72e). Le portier de la Roma n'a cependant rien pu faire sur la frappe du droit de l'attaquant du Real, bien trouvé dans le dos de la défense par Joao Pereira (28e). Très critiqué pour ses récentes prestations, Cristiano Ronaldo a ensuite inscrit un autre but, à la 74e, sur un service de Nani. Par deux fois (16e, 90e), il avait trouvé le poteau adverse... Ayant gagné un seul de leurs onze duels face au Portugal, les Pays-Bas avaient pourtant entamé le match de la meilleure des manières. Sur le banc lors des deux premiers matches, c'est un Van der Vaart nommé capitaine (!) qui avait ouvert le score d'une frappe somptueuse du gauche (11e). Inutile, vue la suite des évènements...
Carton plein pour l'Allemagne
Les Allemands auront tremblé six petites minutes. Le 2e but portugais à Kharkiv à la 74e aurait pu leur faire très mal. A ce moment du match, un 2e but danois les aurait éliminés. Mais l'appelé de dernière minute, Lars Bender, a séché les sueurs froides à la 80e : la Mannschaft réussit un carton plein - treize victoires entre les qualifications et la phase de poules - et confirme qu'elle peut perdre en amical - deux fois contre le Danemark - et s'imposer sans frémir lorsque ça compte vraiment. Müller (5e) a allumé la première mèche et Podolski a fêté sa 100e sélection par une frappe victorieuse du point de penalty. Les Danois ont vite réagi par Krohn-Delhi, le 6e joueur danois à inscrire un doublé dans un Euro (24e), mais ni Andersen, qui a longtemps repoussé l'échéance (devant Gomez à la 47e notamment), ni Bendtner (une dernière occasion à la 71e) n'ont pu renverser la cours de l'histoire. - C.O. et J.LB.
L'EQUIPE

Portugal - Hollande (1-1) - Mi-temps - Le Portugal en ballotage favorable

Cristiano Ronaldo a marqué son premier but de l'Euro contre les Pays-Bas. (Reuters)

Dos au mur, les Oranje sont entrés très fort dans ce match et ont rapidement ouvert le score grâce à un magnifique but de Van der Vaart. Moment choisi par les Portugais pour se révolter et revenir à hauteur des Bataves par l'intermédiaire de C. Ronaldo.
L'EQUIPE

Législatives: Large majorité absolue pour le PS à l'Assemblée nationale



Les experts socialistes misaient en début de semaine sur une majorité de 310 sièges environ. Ils ne se sont pas trompés de beaucoup et «l’affaire» du tweet de Valérie Trierweiler n’a sans doute finalement pas coûté des sièges au PS. Avec un groupe d'environ 320 sièges (avec le PRG), selon CSA pour 20 Minutes à 20h, le PS obtient largement plus de 289 sièges et donc la majorité absolue à l’Assemblée. Avec un Sénat déjà à gauche, François Hollande et Jean-Marc Ayrault auront les mains totalement libres pour faire voter les lois, même s’il faudra surveiller de près les humeurs du groupe PS à l’Assemblée. Cette capacité à obtenir la majorité absolue à la Chambre basse était une des inconnues de ce scrutin. Les candidats socialistes ont pour la plupart bénéficié de la dynamique de l’élection de François Hollande, comme cela s’est vérifié avec les scores d’Aurélie Filippetti en Moselle et de Stéphane Le Foll dans la Sarthe, deux ministres en passe d’être largement élus dans des circonscriptions pourtant pas évidentes.
Des alliés faibles
Pas de groupe pour la Front de gauche (environ 10 députés) et une vingtaine de députés pour les écologistes, selon la projection CSA pour 20 Minutes à 20h. Même si les écologistes auront un groupe à l’Assemblée, les partis de gauche peineront sdans doute à exister dans l’ombre d’un PS puissant qui profite d’une bipolarisation accélérée de la Ve République où les législatives se transforment en une simple élection de confirmation du second tour de la présidentielle.
Une droite laminée
Avec environ 221 élus, l’UMP obtient un nombre de sièges historiquement faible, même si on est très loin du résultat catastrophique de 1981 (158 sièges). Mais même après la dissolution de 1997, le RPR et l’UDF avaient quand même réussi à conquérir 251 sièges. Le parti de Jean-François Copé, affaibli après une présidentielle ratée, a perdu son pari de ne pas laisser la totalité des pouvoirs au PS. L’UMP a sans doute subi une démobilisation plus forte de son électorat dont toutes les études d’opinion ont montré qu’il se désintéressait plus fortement de ces législatives que celui de la gauche. A ne pas négliger non plus la concurrence du FN.
Le FN de retour à l ’Assemblée
Marine Le Pen avait prévenu. «Un député, ce sera un succès. Si on en a deux un triomphe, et dix, une révolution»,expliquait-elle avant le premier tour. Finalement, le parti d’extrême droite a réussi à faire entrer des représentants à l'Assemblée (sans doute deux élus, selon les estimations CSA pour 20 Minutes à 20h). Après les 35 députés FN de 1986 lors d’un scrutin à la proportionnelle puis l’élection à Toulon de Jean-Marie Le Chevallier en 1997 (invalidée en 1998), le FN réussit donc un retour en force dans l’Assemblée. Il s’agit en effet de son meilleur résultat lors d’élections législatives au scrutin uninominal à deux tours.

Premiers résultats: Majorité absolue pour le PS... sans Royal!

Peut-on publier les résultats avant 20h?la candidate socialiste Ségolène Royal est battue à La Rochelle par le candidat socialiste dissident Olivier Falorni qui aurait 55% des suffrages, contre 45% pour l'ex-compagne de François Hollande. Ce n'est pas une surprise, puisque plusieurs instituts de sondages l'avait annoncé ces derniers jours. De plus, dans un entretien au quotidien El Pais, l'ancienne candidate à la présidence française aurait déjà abandonné l'idée de décrocher le perchoir de l'Assemblée. Cette place lui était pourtant réservée par François Hollande avant les législatives.
Dans le même temps, Nadine Morano, ancienne ministre UMP, serait, elle aussi, battue par son adversaire Dominique Potier (PS) à Toul selon nos confrères de la RTBF.
Selon Twizz Radio, les premières projections de ce second tour donnent ceci: PS et alliés (300-340), UMP et alliés (200-240), Verts (18-22), Modem (1-3), Front national (0-3) et régionalistes (2-4). Concrètement, le PS aurait seul la majorité absolue et les Verts pourraient former un groupe au sein de l'Assemblée nationale.

Premiers résultats: Ségolène Royal battue à La Rochelle



Le PS aura-t-il la majorité absolue à l'Assemblée nationale?
D'après les premières estimations à 18h relayées par nos confrères de la RTBF, la candidate socialiste Ségolène Royal serait battue à La Rochelle par le candidat socialiste dissident Olivier Falorni, comme annoncé par plusieurs instituts de sondages ces derniers jours. Dans un entretien au quotidien El Pais, l'ancienne candidate à la présidence française aurait déjà abandonné l'idée de décrocher le perchoir de l'Assemblée. cette place lui était pourtant réservée par François Hollande avant les législatives.
Avec LA LIBRE BELGIQUE

Rui Costa triomphe au Tour de Suisse


Jusque dans les derniers kilomètres, la victoire finale de Costa a été remise en cause.

Cette dernière étape alpestre a été remportée par l'Estonien Tanel Kangert (Astana) échappé dès le 44e des 215 km en compagnie du Français Jérémy Roy, du Belge Kris Boeckmans, de l'Américain Brent Bookwalter et de l'Italien Matteo Montaguti.
Les cinq hommes ont compté plus de 13 minutes d'avance. Pour finir, seuls Roy et Kangert se sont disputé la victoire au sprint. L'Estonien (25 ans) s'est largement imposé pour fêter son plus grand succès de sa carrière. En 2010, il avait quitté le monde professionnel pour recourir une année en amateur après deux premières saisons chez AG2R.
Jusque dans les derniers kilomètres, la victoire finale de Costa a été remise en cause. Le Néerlandais Steven Kruijswijk, 8e du général à 1'01'', s'était échappé en compagnie de Mathias Frank et comptait plus de 30'' d'avance sur le groupe du Portugais à 10 km de l'arrivée.
Mais l'incroyable travail d'Alejandro Valverde a permis au groupe de se rapprocher de Kruijswijk. A 5 km de la ligne, Valverde se relevait et Costa assumait la poursuite. Bien plus en jambes que la veille sur la route d'Arosa, le Lusitanien sauvait avec maestria son maillot jaune. Il est le premier Portugais à remporter le Tour de Suisse.

Elections grecques: droite et gauche radicale à quasi-égalité



Le parti conservateur Nouvelle-Démocratie, pro-européen, devance de seulement 0,5 point le score de la gauche radicale Syriza, anti-rigueur, selon un sondage sorti des urnes diffusé sur les télés grecques dimanche, à la fermeture des bureaux de vote, lors d'un scrutin crucial en Grèce.
Selon ce sondage, la droite qui se veut "garante" du maintien du pays dans l'euro tout en prônant la nécessité de "renégociation" du plan de rigueur, dicté par les créanciers, UE et FMI, est créditée d'entre 27,5 et 30,5% des voix contre une fourchette de 27 à 30% pour le Syriza, qui lui veut "une annulation de ce plan".

Législatives en France, dernier round - EN DIRECT



18H07 - L'abstention a frappé - Selon un sondage CSA pour BFM TV, RMC,20 Minutes et Itélé, le taux d'abstention au second tour atteindrait à 20H00 44%. Si les législatives intéressent généralement moins les électeurs que le scrutin présidentiel, il faut noter que le taux d'abstention pour les législatives de 2007 était tout de même nettement moins élevé, à 40,02%.
18H00 - Tendue - "C'est une journée un peu tendue", pour Ségolène Royal à La Rochelle. La candidate à la présidentielle de 2007, en tailleur sombre, a fait bonne figure toute la journée, faisant la tournée des bureaux de vote jusqu'au marché.
17H56 - Rumeur - Au QG de François Bayrou à Bizanos, l'ambiance est détendue même si le président du MoDem a de grandes chances d'être battu par la candidate socialiste, Nathalie Chabanne. La rumeur court qu'au moins un MoDem a été élu à l'Assemblée nationale.
Avec LA LIBRE BELGIQUE

Et si la Grèce sortait de l'UE?



En échange des prêts nécessaires pour éviter un défaut de paiement, Athènes a dû engager des mesures d'austérité extrêmement dures qui ont laminé l'économie du pays.
Près de dix millions d'électeurs grecs devaient se rendre dimanche aux urnes pour la seconde fois en six semaines à l'occasion d'un scrutin considéré comme le plus important depuis 40 ans. La bataille des législatives devrait déterminer l'avenir de ce pays en quasi-faillite au sein de l'Union européenne.
Les bureaux de vote ferment à 19h (16h GMT), avec les premières projections connues dans la foulée.
Le scrutin du 6 mai dernier avait été marqué par l'effondrement des grands partis, sanctionnés pour avoir accepté la douloureuse austérité imposée au pays pour éviter la faillite. Affaiblis par la percée des extrêmes, aucun n'a obtenu de majorité suffisante pour former un gouvernement, provoquant la tenue de nouvelles élections.
Depuis mai 2010, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) ont accordé deux plans de sauvetage successifs au pays, mais la poursuite des versements reste soumise à la mise en oeuvre rapide de réformes et coupes budgétaires.
Accablés par des mois de rigueur, les Grecs se sont davantage tournés l'extrême droite (Aube dorée) et l'extrême gauche (Syriza), délaissant les grands partis comme Nouvelle démocratie et le PASOK, qui sont tombés à leur plus bas niveau depuis 1974 à la fin de la dictature des colonels.
S'il défend la cure d'austérité, le dirigeant conservateur Antonis Samaras a prévenu que toute nouvelle coalition devrait renégocier les conditions du plan de sauvetage du pays, ce qui ne manque pas d'inquiéter ses créanciers internationaux. Il aimerait que le plan de rigueur soit étalé jusqu'en 2016, pas 2014. Son rival socialiste Evangelos Venizelos parle même de 2017.
Au coude à coude dans les sondages avec Nouvelle démocratie, la Coalition de la gauche radicale (Syriza) d'Alexis Tsipras -qui avait réalisé 16,8% en mai- est vent debout contre les plans de sauvetage, mais n'entend pas quitter la zone euro.
L'homme en a alarmé plus d'un en Europe avec son discours promettant notamment de nationaliser les banques, d'annuler un plan de réduction de 150.000 postes dans la Fonction publique et de revaloriser nettement pensions et salaires.
"La Grèce a vaincu la peur", a-t-il lancé après avoir voté à Athènes. "Nous ouvrons la voie à une Grèce de justice sociale, membre à égalité d'une Europe qui change".
En échange des prêts nécessaires pour éviter un défaut de paiement, Athènes a dû engager des mesures d'austérité extrêmement dures qui ont laminé l'économie du pays. La Grèce est entrée dans sa cinquième année de récession et vu flamber le chômage qui frappe aujourd'hui 21,8% de sa population active.

Législatives - Premiers résultats: la gauche victorieuse en outre-mer

La gauche en tête Outre-mer
En Guadeloupe, trois candidats de gauche sur trois ont remporté ce deuxième tour annonçait ce dimanche la RTBF. En Martinique, ce sont deux candidats de la gauche et deux indépendants qui ont été élus tandis qu'en Guyane, ce sont deux socialistes qui deviennent députés.
Une majorité absolue pour le PS ?
Le scrutin est l'occasion pour la gauche de donner au président Hollande une majorité confortable à l'Assemblée nationale. Pour la droite, celle de limiter les dégâts, un mois après son échec à la présidentielle.
Seuls 36 des 577 sièges ont été attribués dès le premier tour (25 à la gauche, 11 à la droite). 541 circonscriptions restaient donc à pourvoir dimanche. A La Rochelle, l'un des points-chauds du second tour, le socialiste dissident Olivier Falorni, et sa rivale, Ségolène Royal, ont tous les deux voté avant midi.
Et, comme à son habitude, François Bayrou, président du MoDem, a été l'un des premiers à voter dans les Pyrénées-Atlantiques, où il joue son avenir politique. Engagés dans un duel serré, Marine Le Pen, la présidente du Front national, et son adversaire PS, Philippe Kemel, ont voté dans le Pas-de-Calais.
Six semaines après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, le principal enjeu du scrutin est de savoir si le PS obtiendra seul la majorité absolue à l'Assemblée nationale, qui est de 289 sièges. "Rien n'est joué, les législatives précédentes l'ont prouvé, de nombreux sièges peuvent se jouer à quelques dizaines de voix", a martelé entre les deux tours le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
L'ensemble de la gauche (PS, EELV et Front de gauche) a totalisé 46,7% des voix au premier tour, contre 34,1% pour la droite parlementaire (UMP et alliés).
Cette dernière est confrontée à la bonne tenue du FN, qui avec 13,6% a réalisé un de ses meilleurs scores à des législatives. L'UMP a choisi de répondre à la pression de l'extrême droite par le "ni-ni" : ni Front national, ni Front républicain avec la gauche. Elle a affiché sa fermeté à l'égard de ses candidats qui, localement, contestent cette ligne officielle.
Trente-quatre triangulaires sont disputées, dont 28 avec la présence de candidats FN. Par ailleurs, dans une quinzaine de circonscriptions, les électeurs ne peuvent voter que pour un seul candidat, en raison des accords de désistement.
L'entre-deux-tour et ses polémiques
L'entre-deux-tours a été marqué par plusieurs polémiques. La gauche a accusé l'UMP de préparer "une alliance stratégique" avec le Front national.
A gauche, un tweet d'encouragement envoyé par Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, au rival dissident de Ségolène Royal à La Rochelle a provoqué la consternation au PS. Les sondages donnent Mme Royal perdante.
Historique : retour du FN à l'Assemblée Nationale ?
En revanche, le FN espère faire son retour à l'Assemblée où il n'a plus d'élus depuis 1998. Sa présidente, Marine Le Pen, qui a défait au premier tour le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a des chances de l'emporter à Hénin-Beaumont.
EELV peut envisager entre 13 et 20 sièges et obtenir son propre groupe parlementaire. Cela semble plus difficile pour le FG, crédité de 8 à 10 sièges. Il faut 15 députés pour créer un groupe.
Vers un remaniement ?
Alors que Jean-Marc Ayrault et cinq des 24 ministres candidats ont été élus dès le premier tour, les autres sont en ballottage favorable. Le Premier ministre a annoncé que les membres du gouvernement qui seraient battus devraient quitter son équipe.
L'ex-Premier ministre François Fillon, ancien élu de la Sarthe, se présente à Paris, où il est arrivé en tête dans la 2e circonscription (48,6%). La situation est plus incertaine pour l'ancien ministre de la Santé, Xavier Bertrand (Aisne), et pour NKM.

Now, it's time to say goodbye



CIAO, CIAO, CIAO...


Sondages: nette victoire du PS - Premiers résultats à 18 heures


Même s’ils sont censés ne pas avoir de valeur prédictive, trois sondages sont venus, vendredi, amoindrir encore le suspense, déjà ténu, qui pesait sur le second tour des élections législatives, dimanche. Selon les instituts TNS, BVA et Opinion Way, le Parti socialiste devrait disposer d’une confortable majorité des 577 sièges de l’Assemblée.
Dans un tel cas de figure, ces législatives clôturant le long processus électoral de 2012 seraient, très classiquement, un scrutin de confirmation de la présidentielle. Ce fut toujours le cas des législatives qui furent tenues dans la foulée de présidentielles.
Ce succès annoncé du PS ne lui donnera très probablement pas la majorité des trois cinquièmes au Congrès (Assemblée et Sénat réunis). Or, elle est indispensable pour modifier la Constitution - pour, par exemple, octroyer le droit de vote municipal aux étrangers non européens. En outre, les rangs des députés socialistes en 2012 seront vraisemblablement moins fournis qu’ils ne l’avaient été en 1981, après l’élection à l’Elysée de François Mitterrand.
Malgré tout, le PS pourrait s’offrir le luxe d’avoir suffisamment de députés pour ne pas devoir dépendre chaque fois de l’appui de ses partenaires écologistes, chevènementistes et radicaux de gauche. Et encore moins dépendre du soutien, lui plus ardu à obtenir, des communistes et "mélenchonistes" du Front de gauche.
Au demeurant, en cas de victoire dimanche, la gauche serait majoritaire à tous les niveaux de pouvoir. Elle qui, depuis 2007, a gagné les élections sénatoriales, les cantonales, les régionales, les européennes et les municipales. Même François Mitterrand n’avait pas eu les coudées aussi franches, à l’époque : le Sénat était à droite.
Ces ultimes sondages en date n’ont donc pas crédité d’un impact électoral significatif les deux événements qui ont marqué l’entre-deux-tours.
D’une part, l’intrusion retentissante, dans la campagne, de la vie privée de François Hollande. Via les gazouillis si bruyants de Valérie Trierweiler, à propos du sort électoral de Ségolène Royal, à La Rochelle. Certains analystes n’excluent toutefois pas que ce premier faux pas de communication de l’ère Hollande ait des conséquences durables sur l’image du chef de l’Etat. Voire ils mettent cet incident sur le même pied que les débuts de mandat si tapageurs de Nicolas Sarkozy, en 2007, qui avaient irrémédiablement sapé sa popularité.
D’autre part, deuxième événement depuis le premier tour : la saisissante connivence entre le Front national et les nombreux hiérarques sarkozystes qui, cette semaine, ont célébré l’unité de "valeurs" qui les lierait au FN. Jamais depuis l’ère Pasqua, dans les années 80, la droite n’était allée aussi loin.
C’est donc assez naturellement que, dimanche soir, occupera la vedette de la soirée électorale le sort des protagonistes de ce rapprochement : les ex-ministres Nadine Morano, Claude Guéant, Jean-François Copé, ou Nathalie Kosciusko-Morizet.
Dimanche, c’est aussi le FN qui pourrait faire sensation, s’il réussit à faire élire plusieurs députés dans une législative au scrutin pourtant majoritaire - ce serait du jamais vu.
A gauche, tous les regards seront tournés vers quelques "éléphants" socialistes qui ne sont pas certains de réussir leur parachutage : Jack Lang, par exemple. Ou Ségolène Royal, toujours elle. A cet égard, si cette dernière est défaite à La Rochelle, ces législatives de 2012 pourraient consacrer, assez spectaculairement, la disgrâce des trois révélations des deux derniers scrutins présidentiels. En effet, Jean-Luc Mélenchon, vedette de 2012, a été éliminé dès le premier tour. Et la révélation de la présidentielle de 2007, le centriste François Bayrou, est tellement en difficulté dans son Béarn qu’il n’est pas du tout sûr d’être réélu.
Le groupe centriste à l’Assemblée pourrait même voir ses effectifs réduits à la portion congrue. L’hémicycle présenterait alors une physionomie très bipolarisée gauche-droite, au bénéfice des deux partis dominants.
Cette bipolarisation marquerait ces législatives de 2012. Qui resteront aussi dans les annales par leur taux d’abstention : historiquement élevé.
LA LIBRE BELGIQUE
dimanche 17 juin, dès 18 heures (France) nous vous donnerons les premiers résultats