Nombre total de pages vues

31.8.11

LE SCANDALE. SARKOZY MELE A AFFAIRE DE GROS SOUS ET PRESSIONS SUR LA JUSTICE

Nicolas Sarkozy le 24 août à l'Elysée

L’affaire Bettencourt s’invite à l’Elysée

La juge Prévost-Desprez, aujourd’hui dessaisie, explique qu’un témoin a vu Nicolas Sarkozy se faire remettre des espèces chez la milliardaire. Une révélation explosive publiée dans le livre de deux journalistes et démentie par la présidence de la République.

Bettencourt le retour ! La saga politico-judiciaire en sommeil depuis plusieurs mois vient de s’enrichir d’un épisode spectaculaire. Avec en vedettes Nicolas Sarkozy et la juge Isabelle Prévost-Desprez.
L’histoire se noue dans un livre à paraître demain (1), signé de deux journalistes du Monde. Un recueil de témoignages de personnalités ayant eu à subir les foudres du chef de l’Etat. Parmi elles, Isabelle Prévost-Desprez, ancienne juge financière au tribunal de Paris.

LIBERATION

30.8.11

L'image du jour 30-08-2011

Fin du ramadan et fête de l′Aïd el-Fitr à Moscou
A Moscou, des musulmans célèbrent l’Aïd el-Fitr, fête marquant la fin du mois de jeûne du Ramadan. REUTERS/Mikhail Voskresensky

29.8.11

Irène déferle maintenant sur le Québec

Un résidant de Brooklyn tente de circuler à vélo dans des rues inondées. New York, qui craignait le pire, a été relativement épargnée par Irene.<br />

Au Québec, les autorités étaient sur un pied d'alerte en vue de l'arrivée d'Irene, dont le plus fort devait frapper la nuit dernière: 245 000 foyers étaient déjà privés d'électricité hier, et on craignait que les grandes marées n'entraînent une sérieuse montée des eaux dans le Bas-Saint-Laurent. Aux États-Unis, c'est avec un soupir de soulagement que la cote est constate qu'Irene n'a pas causé les destructions redoutées.
Le Devoir - Canada 

L'image du jour 29-08-2011

Un parking New-yorkais inondé après le passage d'Irène
A l’image de ce parking new-yorkais submergé par les flots, l’ouragan Irène a laissé derrière lui de nombreuses inondations. Il poursuit à présent sa route vers le Nord-Est américain. REUTERS/Lucas Jackson

28.8.11

Histoire: accident ferroviaire de la gare Montparnasse


L'accident ferroviaire de la gare Montparnasse est un accident qui se produisit le 22 octobre 1895 à la gare de Paris-Montparnasse.
Le train express no 56 desservant la ligne Granville - Paris, transportant 131 passagers, est à l'origine de cet accident ferroviaire qui est l'un des plus spectaculaires de l'histoire des chemins de fer français.

« Un train est tombé par la fenêtre dans la rue ! »[note 1] Ce train s'approchait de la gare Montparnasse[note 2] ; il était tracté par la locomotive n° 721 du type 120 et était conduit par un cheminot d’expérience, Guillaume Marie Pellerin, qui travaillait depuis 19 ans au service des chemins de fer. Le convoi était constitué de deux wagons de bagages et d'un wagon postal qui se trouvaient directement derrière la locomotive, suivis par huit voitures de voyageurs, tandis qu'un dernier wagon de bagages fermait le cortège[1].
Le convoi étant parti avec neuf à dix minutes de retard, Pellerin souhaitait arriver à l’heure à Montparnasse et de ce fait n’a pas ralenti suffisamment tôt. Le chef de train Albert Mariette a bien essayé d’actionner le frein d’urgence Westinghouse mais celui-ci n'a pas fonctionné.
Il ne restait que les freins de la locomotive qui furent insuffisants. À quatre heures précises[note 3], le convoi a fracassé les heurtoirs, traversé la gare ainsi que la terrasse, défoncé le mur de façade puis est tombé sur la station de tramways située 10 m en contrebas. Toutes les voitures de voyageurs sont restées dans la gare[2].

Conséquences de l'accident[modifier]
Il y eut seulement cinq blessés graves : deux voyageurs, un pompier et les deux employés des chemins de fer.
Malheureusement, la locomotive tomba près d’un kiosque à journaux installé devant la gare, rue de Rennes : une passante fut blessée et la responsable de ce kiosque du nom de Marie-Augustine Aguilard, qui, ce jour-là, remplaçait son mari, fut tuée, non par la locomotive, qui passa au-dessus d'elle sans la toucher, mais par un morceau de maçonnerie tombé de la gare[3]. Son mari témoigna :
Elle est morte, tuée sur le coup. Elle tricotait, assise sur les marches de la buvette. Et me voilà seul avec mes deux petits garçons[4].
Les Chemins de Fer de l'Ouest ont payé son enterrement et versé une rente à ses deux enfants. Le conducteur Guillaume-Marie Pellerin a été condamné à deux mois d’emprisonnement et 50 francs d’amende, et le chef de train Albert Mariette à 25 francs d’amende.
La locomotive était quasi intacte. Elle resta quatre jours suspendue avant qu'on réussisse à la dégager. L'événement provoqua une énorme affluence de curieux :
Depuis le matin jusqu'au soir une procession s'est organisée : les gens prenaient leurs billets, passaient auprès des wagons des postes du train de Granville, stationnaient le plus longtemps qu'ils pouvaient et redescendaient dans la cour de la gare, sans avoir pris le train[5].