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27.6.11

Texte - "Même pas peur!"


 

Eh oui, Messieu'dames, vous
Avez devant vous l'homme le
Plus fort du Monde ; le plus
Beau, le plus intelligent, celui
Qui marche sur l'eau : en un mot :
Superman !

Qui a dit « Jésus » ? Qui est cet
Insolent ?
Vous me copierez dix-mille fois
« Oui, je crois en toi Vierge Pourrie
Mère de tous les maux » !

Mais continuons le spectacle :
Eh oui, devant vous ce n'est pas
La Vierge, ce n'est pas Jésus, ce
N'est pas Moïse, ce n'est pas
Satan !

Vous ne devinez pas ?
Faites appel à vos deux neurones
Qui peut être plus fort que tous
Ceux-là réunis ?

Vous ne devinez toujours pas ?!
Enfin voyons, un effort, plus
Fort que Superman que je ne suis
Pas !

Celui qui peut vendre son âme au
Diable !
Satan, Lucifer, Dracula...C'est
Diabolique, Messieu'dames...
Diabolique !

Vous donnez votre langue au chat ?
Mais non, encore un effort...
Et vous aurez la récompense
Suprême...

Une journée avec Lorrie ? Que Nenni
Ca mérite bien plus que ça !
Allez, un effort...
Eh bien...

Puisque vous ne trouvez pas, je vais
Vous le dire...Vous avez payé pour ça !
Devant vous se trouve un Homme, un
Vrai...

Il croyait réussir sa vie et croyait en
L'Avenir...
Il a trimé très fort au long de sa vie
Mais une fois son but atteint, il s'est

Rendu compte que sa vie ne
Ressemblait à rien. Et malgré les
Apparences, il s'est mis à douter.
« Qui a dit doute toujours ? »

Mais « il » ne fait que cela !
Et plus il doute, plus il a la certitude
Qu'il ferait mieux de ne pas douter !
C'est dur d'être intelligent !

Eh voilà, il revient le super-homme,
Il croit à nouveau en lui. Il est fort
Il est beau, mais... Il ne marche
Toujours pas sur l'eau...

Mesdames zé Messieurs, bientôt le
Spectacle est terminé. A bas les
Masques, je vous ai tous trompés !
Non, j'avoue, je ne suis pas celui
Que vous croyez.

Je ne suis qu'un pauvre hère découragé
Par les bombardements de la vie.
Mes parents m'ont encensé ; je croyais
Etre le plus beau...Hélas j'étais loin de
La Réalité !

On me dit intelligent. Un peu
Peut-être...
Mais j'ai vu à mes côtés des gens
Brillants comme je ne serai jamais...

Quant à ma force physique, bientôt
Je n'en aurai...
Je vous prie de m'excuser de vous
Avoir fait rêver.

Mais c'est vrai que je suis un rêveur
Le Monde onirique est ma réalité ;
Et je survis dans ce Monde réaliste
Ou l'on n'a pas le droit d'être artiste.

En réalité, je vous le dis, j'ai peur.
J'ai peur de l'avenir et je crains
L'Inconnu.
J'aime très peu de gens, en fait...

Je ne suis pas avenant, c'est vrai
Et je vis avec la peur, une peur
Absolue
De perdre ceux que j'aime.

Autrement ?

Même pas peur !

Andorre, le 27 juin 2011.
 
JoanMira




25.6.11

TEXTE - BEL-AIR - 9 -



BEL-AIR - 9

(neuvième chapitre)

A la découverte de l’intérieur


Et voilà, en entrant dans l’antre
J’ai eu une émotion si forte que
J’ai failli m’évanouir… à la pensée que
J’allais vivre dans « ma » maison.

Passant le seuil de la porte cochère, ce
Qui m’impressionna le plus, ce fut
L’obscurité. Mais, peu à peu les yeux
S’adaptant, c’était toujours pareil… sombre !

Par contre, un autre sens, le toucher
Des pieds, en l’occurrence, commençaient
A me révéler la nature du sol : de la terre
Eh oui, la première impression était argileuse.

A mesure que les yeux s’habituaient
A l’obscurité ambiante, je pouvais deviner
Un escalier en bois sur ma droite qui
Détournait mon attention de la porte en face.

Nous avons fini par franchir ce seuil, et là,
Nous débutions la vraie exploration de ce
Nouveau Monde autant espéré qu’il
N’était redoutable, une fois installés…


Il est tard, je suis fatigué, le sommeil
Me guette et je préfère faire demain
Ce que je ne pourrais faire aujourd’hui,
Ou alors, de plus en plus mal…

Alors à la prochaine fois.

Andorre, le 27 juin 2011.





HISTOIRE - CUBA

Histoire[modifier]

Premier voyage de Christophe Colomb
Article détaillé : Histoire de Cuba.
Avant l'arrivée des conquistadors, Cuba était peuplée d'Amérindiens : les Siboney et les Tainos. Les Siboney étaient des chasseurs et des pêcheurs qui ont laissé de belles peintures rupestres - plus de 200 dans les grottes de Punta del Este sur la Isla de la Juventud. Les Taino vivaient de la culture et de la chasse et possédaient une forme primitive d'organisation sociale. L'Espagne conquit l'île au cours du XVIe siècle après la découverte de l'île par Christophe Colomb le 28 octobre 1492. La domination espagnole durera jusqu'à la signature du traité de Paris en 1898. Au cours de ces quatre siècles, de nouvelles villes verront le jour dont Santiago de Cuba (1514) et La Havane (1515). Malgré les efforts de Bartolomé de las Casas, la population indienne payera un lourd tribut : elle sera pratiquement décimée en quelques années. Déçus par la faible productivité des mines d'or, les conquistadors décident de faire de Cuba leur plaque tournante vers le continent et l'utilisent comme escale pour les navires chargés des richesses du Nouveau Monde à destination de l'Espagne. L'île se tourna donc vers de nouvelles activités : tabac (plus ou moins 300 millions de cigares par an ainsi qu'une bonne douzaine de milliards de cigarettes brunes ou blondes), café et canne à sucre (héritée de quatre siècles de colonisation espagnole et qui procure à Cuba le plus gros de ses ressources). Cette dernière activité nécessitant une main d'œuvre importante, il sera fait appel aux esclaves africains:l'agriculture et la pêche.
En 1763, il n'y avait pas plus de trente-deux mille esclaves dans toute l'île. La culture sucrière, sans être négligeable, était très loin du niveau des colonies françaises comme Saint-Domingue ou anglaises comme la Jamaïque. Après la longue guerre qui dure de 1791 à 1803 contre les esclaves noirs beaucoup de propriétaires blancs de Saint-Domingue fuient à Cuba où ils apportent capitaux et savoir-faire. De 1792 à 1860, on introduit à Cuba plus de sept cent vingt mille esclaves, plus qu'au cours des deux siècles précédents[2]. Ensuite, les planteurs francophones viennent grossir le flot des Réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique.
Même si, au XVIIe siècle, la population avait augmenté avec l'arrivée des colons espagnols et des esclaves africains, Cuba était encore, au début du XVIIIe siècle, une petite colonie. Pendant l'été 1762, la capitale fut conquise par les Anglais conduits par Georges Pocock et lord Albemarle. Ils allaient régner sur l'île pendant neuf mois. Aussi brève fût-elle, l'occupation anglaise modifia l'organisation économique et sociale de Cuba. Les restrictions commerciales imposées par l'Espagne furent abolies, marquant le début des échanges avec les colonies anglaises d'Amérique du Nord. Le trafic des esclaves s'intensifia pour fournir la main d'œuvre nécessaire dans les plantations. À l'issue du traité de Paris, signé en 1763, Cuba fut rendue à l'Espagne en échange de la Floride attribuée aux Britanniques.
Dans les régions plantées de palmiers royaux, trop accidentées pour les machines modernes, des brigades de travailleurs de provinces et de villes différentes et de toutes professions viennent encore couper la canne à la machette. Volontaires, nourris six fois par jour[réf. nécessaire], pouvant gagner cinq fois plus qu'un ouvrier ordinaire, ils ont droit à tous les égards. Juste retour des choses : au XVIIIe siècle, le châtiment le plus redouté par l'esclave urbain était d'être vendu aux planteurs de l'intérieur ; prisonniers du domaine, les Noirs ne recevaient ni argent ni éducation.
Rien ne doit se perdre. Une fois le précieux sirop extrait des cannes, les hommes jettent dans les chaudières les tiges pour fabriquer la vapeur qui fait tourner l'usine. Les résidus visqueux tombés au sol sont nettoyés au jet d'eau. Il semble que l'on ait cultivé dès 1523 la canne à Cuba où elle a trouvé les meilleures conditions de croissance : climat chaud, sols humides et, juste avant la coupe, une période sèche propice à la concentration du saccharose. En 1620, Cuba produisait 550 tonnes ; en 1987, plus de 7 millions. Les sacs de 50 kilos sont expédiés durant la guerre froide surtout vers les pays de l'Est mais également en Libye. Cuba est devenu le premier exportateur mondial de canne à sucre.
Alors que la traite était officiellement abolie, plus de 360 000 esclaves furent débarqués entre 1820 et 1860 au port de La Havane, qui comptait au début du siècle 40 000 Blancs et 30 000 esclaves. C'est en 1886 que fut entièrement supprimé l'esclavage[3], fondement de l'économie coloniale, source des richesses de toute l'aristocratie créole.
Les luttes pour l'indépendance remontent au milieu du XIXe siècle avec la guerre des dix ans qui débuta en 1868 ; Les États-Unis intervinrent dans la guerre d'indépendance cubaine qui avait fait 200 000 morts depuis 1895 (soit 1/8 de la population) pour aider les indépendantistes et occupèrent l'île de 1898 à 1902, puis de 1905 à 1909. Les États-Unis poursuivirent une ingérence marquée jusqu'en 1934 (révocation de l'« amendement Platt » et Politique de bon voisinage).
Fidel Castro prend la tête d'une armée rebelle en 1956 et renverse le dictateur Fulgencio Batista le 1er janvier 1959. Il dirige Cuba jusqu'au 31 juillet 2006 puis c'est son frère Raúl Castro Ruz qui, après avoir assuré l'intérim du pouvoir, est élu le 24 février 2008 président du Conseil d'État et du Conseil des ministres par l'Assemblée nationale. L'année 2009 marque le cinquantième anniversaire de la révolution, célébrée par des festivités à Santiago le 1er janvier.
Les États-Unis sont, en 1959, l'une des premières nations à reconnaître diplomatiquement le nouveau gouvernement, mais les rapports entre les deux pays se gâtent dès le mois de mai de la même année, lors de la nationalisation des avoirs étrangers (dont ceux de United Fruit Co) à Cuba.

Carte indiquant la baie des Cochons
Par la suite, du 17 au 19 avril 1961 eut lieu la fameuse tentative de débarquement à la baie des Cochons de 1 400 réfugiés, recrutés, payés et entraînés par la CIA américaine, qui se solda par un échec. Les États-Unis mirent alors en place un embargo économique en 1962, mais renoncèrent à toute invasion de Cuba aux termes d'un accord signé pour conclure l'affaire des missiles de Cuba. Le pays fut longtemps soutenu par l'URSS qui lui accordait une aide (4 à 6 milliards de dollars américains par an jusqu'en 1990) en échange de son alignement sur sa politique (envoi de forces cubaines dans plusieurs pays d'Afrique pour protéger des gouvernements communistes ou déstabiliser ceux du « camp adverse », soutien aux mouvements révolutionnaires d'Amérique latine). Cuba fait face à une grave crise économique depuis la disparition du « grand frère soviétique ».

24.6.11

TEXTE - LES FAUX-AMIS

LES FAUX-AMIS

(Mon vécu)

Combien de fois ai-je été désespéré
Dans cette vie pauvre et misérable
Ainsi, ai-je voulu, parfois, tout ignorer
Disparaitre de mes semblables.

J’y pense parfois, le passé est présent
Les jours de grande déprime où
Je cherchais à haïr la voix qui ment
Là était le gouffre, le mensonge surtout.

Mensonge teinté de beaucoup de  lâcheté
Je ne suis pour rien de mon arrivée dans l’Espace
Peut-être serais-je heureux de n’y pas arriver
Mais culpabiliser mes parents ce ne serait pas classe !

Bref, avec la vie qui passe, j’ai réfléchi
Et comme être responsable, j’ai décidé d’assumer.
Assumer la qualité de père, d’homme abouti
Considérer  plus important : la vraie pensée.


Nous naissons, souffrons le long de la vie.
Mais nous ne devons pas être à-sociaux
Ne nous appartenant pas du monde ici
Tout en y vivant sous condition : beau

Vivre en société nous oblige à accepter
Tout ce qui en elle est imparfaite, nous y compris
Alors, voici une idée que j’ai rêvée :
Passer, assumer, accorder du temps à l’oubli.

Et étant quelque peu philosophe, Je tiens à affirmer ici
Que la vie s’assimilerait à la Grand roue qui voyage
Ceux qu’on aime, les garder dans nos cœurs, et les amis
Les vrais, choyer, avec comme en amour le gage.

(Il est important de faire comprendre à ceux qui ne nous respectent pas qu’ils sont invités à reprendre la route, seuls, ne serait-ce que pour une question de respect envers nous-mêmes)

Andorre, le 24 juin 2011.