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Les Malouines s'invitent à la Coupe du monde

Le 7 juin 2014, les joueurs argentins ont affiché une bannière avec ce slogan : "Les Malouines sont argentines" - AFP/Alejandro Pagni

C'était le 7 juin dernier, avant le match amical entre l'Argentine et la Slovénie dans la ville de La Plata, à une cinquantaine de kilomètres de Buenos Aires. Alors que les équipes posaient pour la photo d'avant-match, les joueurs argentins ont déployé une banderole où l'on pouvait lire : "Les Malouines sont argentines". L'épisode a été suffisant pour relancer le conflit diplomatique toujours ouvert entre les deux pays.

"Nous ne sommes plus surpris et plutôt résignés à supporter des démarches qui cherchent à produire des effets même dans des secteurs où la politique ne devrait pas être présente. L'épisode du drapeau ne fait que renforcer le sentiment d'unité et d'identité entre les insulaires", a déclaré le ministre britannique pour l'Amérique latine, Hugo Swire, dans un discours à Londres,
rapporte le journal argentin El Cronista. D'après ce titre, la Fédération Anglaise de Football a demandé à ses joueurs d'éviter de répondre à des questions sur les îles.

Le journal britannique
The independent souligne qu'il n'est "pas rare que l'équipe d'Argentine déploie ce genre de banderoles avant les matchs internationaux (...). Mais, si peu de temps avant le plus gros événement footbalistique de l'année, l'action des joueurs a davantage attiré l'attention qu'à l'accoutumée."

Le quotidien en profite pour glisser que "les îles sont dirigées par la Grande-Bretagne depuis 1833", et "qu'en 2007, les insulaires avaient décidé par référundum de rester anglais".

Beau joueur, le journal rappelle que la victoire 2 à 0 de l'équipe d'Argentine "l'une des favorites de la compétition". "L'Angleterre et l'Argentine pourraient s'affronter en demi-finale ou en finale", conclut The Independent, sans trop croire au scénario "hautement improbable" de voir son équipe arriver jusqu'à ce stade de la compétition.
COURRIER INTERNATIONAL - FRANCE

7.6.14

L'image du jour - 07-06-2014

A l’heure des célébrations en Normandie du Débarquement du 6 juin 1944, un vétéran britannique de la Seconde Guerre mondiale, Paul Butler, 88 ans, passe devant un mur portant l’inscription : “S’il vous plaît, plus jamais de guerre mais de l’amour”.
REUTERS/Toby Melville

3.6.14

Y a-t-il un peuple pour sauver le roi?

La royauté est morte, vive la République? Des milliers d’Espagnols sont descendus hier soir dans les rues d’une centaine de villes, non pour clamer leur amour du prince Felipe, successeur désigné de Juan Carlos Ier, mais munis de cet avertissement: «Tu ne règneras pas!» Un slogan sans doute trop optimiste mais qui en dit long sur le mouvement de fond qui ébranle l’Espagne.
L’abdication hier de Juan Carlos est la principale réplique d’un autre tremblement de terre: depuis le 25 mai, le binôme Parti populaire – Parti socialiste (PSOE), qui se partage le pouvoir pratiquement depuis la fin de la dictature, est devenu minoritaire dans les urnes. Plus: la gauche radicale, républicaine et fédéraliste, a égalé un PSOE à bout de souffle.
Secoués par une violente crise économique, les Espagnols se cherchent un avenir de plus en plus éloigné des fondamentaux de la fameuse Transition de la fin des années 1970 vers la démocratie. Aux revendications séparatistes en Catalogne et en Euskadi s’ajoute la campagne pour un référendum en faveur de la République. La lutte contre l’impunité des crimes du fascisme et la relecture de l’histoire participent de ce mouvement.
Lui-même vestige de la dictature franquiste, Juan Carlos paraît avoir compris que sa statue vacillait à son tour. Pendant trois décennies, le roi a vécu à l’abri d’un mythe, celui du père de l’Espagne moderne, démocratique, intégrée à l’Europe, voire même progressiste. Symbole, en somme, d’une Transition pacifique, de la réconciliation nationale.
Une réalité largement fantasmée, ni réconciliation ni paix n’ayant marqué les trente-cinq dernières années. Mais surtout, un costume de démocrate bien trop grand pour ce roi formé dès l’enfance sous l’aile du Caudillo et qui n’a pu s’installer au pouvoir, après moult intrigues, que par son allégeance à des pouvoirs bien peu légitimes, technocrates et oligarques de l’ancien régime en première ligne, mais aussi au gouvernement des Etats-Unis avec lesquels il a multiplié les accords qui conduiront l’Espagne vers l’OTAN en 1982.
Face à la poussée du mouvement populaire et au pourrissement du régime, la mission du roi était alors au contraire d’empêcher une démocratisation trop marquée. Maintien des privilèges de l’Eglise, refus du fédéralisme et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, droits sociaux limités, système électoral excluant, la Constitution imposée au peuple en 1978 constitue un moindre mal pour une oligarchie fortifiée par quarante ans de franquisme.
Il faudra la tentative de coup d’Etat de février 1981 pour assoir réellement la carrure d’homme d’Etat de Juan Carlos qui, dans une célèbre intervention télévisée, intime l’ordre aux militaires de rentrer dans leurs casernes. Aujourd’hui pourtant, cette image d’un roi rempart de la démocratie apparaît moins limpide. Certains lui attribuent même un rôle moteur dans ce qui devait n’être qu’un faux putsch pour désamorcer la tentation d’un vrai soulèvement et faire chuter le trop indépendant premier ministre Adolfo Suarez. Ce dernier, adepte d’une politique étrangère non alignée et jugé trop conciliant avec les mouvements sociaux, était dans le viseur des USA, du patronat et du roi depuis des mois. Sa chute fera le lit de l’atlantiste et très modéré socialiste Felipe Gonzalez, père des escadrons de la mort du GAL...
En sommeil depuis, entre parties de chasse et régates à la voile, le roi a soudainement pris conscience que la couronne espagnole ne tient plus qu’à un fil. Reste à voir si une intronisation de «Felipe VI» au pas de charge et en plein été suffira à sauver la Maison Bourbon.
Le Courrier - Suisse

Deux Françaises tuées en Argentine: un coupable, deux acquittements

Deux Françaises tuées en Argentine: un coupable, deux acquittements
Gustavo Lasi a été reconnu coupable du double crime
 des deux Françaises en Argentine.
 Il est condamné à 30 ans de réclusion criminelle.
afp.com/Nestor Troncoso


Le procès des meurtriers de Houria Moumni et Cassandre Bouvier, tuées en Argentine en 2011, a rendu son verdict: Gustavo Lasi est condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Ses deux co-accusés ont été acquittés.
Le procès des meurtriers de Houria Moumni et Cassandre Bouvier, deux Françaises tuées en Argentine en 2011 a offert un dénouement inattendu: Gustavo Lasi a été reconnu coupable du double crime alors que ses co-accusés ont été acquittés.
Les juges ont estimé que Gustavo Lasi, 27 ans, sur qui pesaient le plus de preuves, a violé et tué les deux jeunes femmes, et l'ont condamné à 30 ans de réclusion criminelle. En revanche, ils ont estimé qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour maintenir en prison Santos Vera, un jardinier de 34 ans, et Daniel Vilte, un maçon de 28 ans, qui sont sortis libres du palais de justice après 3 ans de prison préventive.


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/deux-francaises-tuees-en-argentine-un-coupable-deux-acquittements_1548245.html#2h0g72zU5GCQwsxY.99


L'image du jour 03-06-2014

Journée internationale de l'enfance en Russie
Des milliers de personnes participent à la 9ème cité de l’enfant lors du carnaval de Krasnoïarsk, en Sibérie. Un défilé haut en couleurs pour les parents, les enseignants et les enfants sur le thème du folklore des indigènes peuplant les différentes régions du monde lors de la Journée internationale de l’enfance.
(REUTERS / Ilya Naymushin)