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19.4.14

Portugal: Lancement raté pour le premier drone portugais (video)

Le ministre José Aguiar-Branco, quelques instants avant le lancement raté du drone de la marine portugaise

Le ministre de la Défense portugais José Aguiar-Branco a visité hier la marine d'Alfeite, en banlieue de Lisbonne, la grande base opérationnelle de l'armée portugaise. Flanqué du chef d'état-major de l'armée, il était venu assister au premier lancement d'un drone militaire de fabrication portugaise, censé assurer la surveillance des côtes lusitaniennes.
Malheureusement, le "baptême" de l'appareil sans pilote, conçu par l'entreprise portugaise hight-tech Tekever, n'a pas été couronné de succès. Devant les caméras de nombreux médias, venus couvrir l'événement, le drone, lancé par un soldat cagoulé, s'est directement échoué dans le fleuve. Les images ont été également captées par des amateurs et ont déjà fait le tour des réseaux sociaux. Le journal Ipsilon titre : "La marine a essayé d'impressionner le ministre, mais le drone est tombé dans le fleuve".
Cité par le Diario de Noticias, le ministre de la Défense a déclaré que l'échec du lancement "justifie qu'il est toujours nécessaire d'investir beaucoup dans l'entraînement pour qu'à l'heure dite les missions n'échouent pas". Il avait pourtant déclaré avant l'événement que le drone serait "hautement efficace dans les missions que la marine aura à accomplir". L'agence de presse Lusa, citée par le site en ligne Notícias ao Minuto, rappelle que le projet avait cumulé un nombre considérable de défaillances et que l'entreprise qui avait créé et développé le simulateur avait fait faillite il y a quelques années.
Dans un pays durement touché par la crise économique, le budget de l'armée portugaise diminue systématiquement depuis quelques années. Ainsi, si José Aguiar-Branco déclare qu'"il est nécessaire de moderniser l'entraînement les conditions d'entraînement et de simulation" de la marine, il rappelle également que "les conditions nécessaires ne peuvent s'accomplir que si nous arrivons à équilibrer nos comptes publics [...] Il est aussi nécessaire d'avoir de meilleures conditions financières." Touchés par des coupes claires dans les salaires et les retraites, les militaires portugais ont manifesté plusieurs fois leur indignation depuis le début de la crise, y compris dans les rues de Lisbonne.

La marine portugaise a récemment été mise en cause dans une affaire de corruption liée à l'achat de deux sous-marins à une entreprise allemande,
comme le rappelle Der Spiegel (un contre-amiral portugais avait reçu plus d'un million d'euros en pots-de-vin de l'entreprise allemande Ferrostaal). Le contrat, signé à l'époque où José Manuel Barroso était Premier ministre, avait ébranlé une bonne partie de l'opinion publique nationale, jugeant l'achat de deux sous-marins complètement disproportionné et inutile.

18.4.14

Les maîtres de la photo - Robert Capa

L'image du jour 18-04-2014

#FifaGoHome : nouvelle manifestation contre le Mondial 2014 au Brésil

#FifaGoHome : nouvelle manifestation contre le Mondial 2014 au Brésil
Plusieurs centaines de personnes ont de nouveau défilé dans les rues de Sao Paulo au Brésil, contre la Coupe du monde de football. Le Brésil accueille pour la première fois depuis 1950 la compétition (12 juin – 13 juillet). Mais une partie de la population estime que les sommes gigantesques dépensées pour l‘événement auraient pu être beaucoup plus utiles au financement de l‘éducation, de la santé ou encore des transports.

14.4.14

Photographie - Willy Ronis - "Rue Muller à Monmartre" - Paris - 1934

Rue Muller à Montmartre, Paris, 1934
"Rue Muller" - Monmartre - Paris - 1934

En quelques heures, deux séismes de magnitude 7,6 et 7,5 au large des îles Salomon

Vue d'îlots de l'archipel des îles Salomon
(c) Afp
DOUBLE. Un nouveau séisme de magnitude 7,5 s'est produit dimanche 13 avril au large des îles Salomon, dans l'océan Pacifique, quelques heures après une secousse de magnitude 7,6 au même endroit, a annoncé l'institut américain de géophysique (USGS).

"Les gens quittent les côtes pour les collines"

Une alerte au tsunami qui avait été lancée pour les îles Salomon, le Vanuatu et la Papouasie-Nouvelle-Guinée a été levée, a annoncé le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique.
Selon l'USGS, qui a d'abord fait état d'une magnitude de 7,7, le séisme s'est produit à 23h36 locales (00H36 GMT) à une profondeur de 35 km, à 111 km au sud de Kirakira. L'institut estime que les risques de pertes en vies humaines et de dégâts sont faibles.
RÉPLIQUE. Un séisme de magnitude 7,6 avait réveillé les habitants de la capitale des îles Salomon, Honiara, dimanche à l'aube. Il s'était produit à 7h14 à 300 km de la capitale et avait été suivi, dix minutes plus tard, d'une réplique de 5,9 de magnitude.
Selon une résidente de Honiara, Dorothy Wickham, la population a été invitée à quitter les régions basses des îles en raison de la hauteur des vagues. "Les gens quittent les côtes pour les collines mais je n'ai pas connaissance de victimes ou de dommages", a-t-elle précisé.

Levée de l'alerte au tsunami

La Commission intergouvernementale océanographique avait émis une alerte au tsunami pour les îles Salomon, Vanuatu et la Papouasie Nouvelle Guinée à la suite du séisme de dimanche matin mais l'alerte avait été annulée par la suite.
Les îles Salomon ont été frappées par des inondations brutales il y a dix jours qui ont fait plus de vingt morts. Des pluies diluviennes ont fait sortir le fleuve principal de l'île de son lit. Plusieurs personnes sont toujours portées disparues.
"ANNEAU DE FEU". Les îles Salomon font partie de l'"Anneau de feu", une zone de forte activité sismique et de fréquentes éruptions volcaniques.
Un séisme de magnitude 6,1 a frappé les îles Salomon samedi. Un autre séisme de magnitude 7,1 suivi d'une réplique de magnitude 6,7 a frappé vendredi l'île de Bougainville en Papouasie Nouvelle Guinée à l'ouest des îles Salomon.
Au mois de février 2013, les îles Salomon ont été balayées par un tsunami dû à un séisme de magnitude 8, assez puissant pour que ses effets aient pu être ressentis au Japon.
En 2007, un tsunami consécutif à un séisme de magnitude 8 avait fait 52 morts, des milliers de sans abri et déplacé la ligne côtière d'une île de quelques dizaines de mètres.
SCIENCES & AVENIR - FRANCE