Le ministre de la Défense portugais José Aguiar-Branco a visité hier la marine d'Alfeite, en banlieue de Lisbonne, la grande base opérationnelle de l'armée portugaise. Flanqué du chef d'état-major de l'armée, il était venu assister au premier lancement d'un drone militaire de fabrication portugaise, censé assurer la surveillance des côtes lusitaniennes.
Malheureusement, le "baptême" de l'appareil sans pilote, conçu par l'entreprise portugaise hight-tech Tekever, n'a pas été couronné de succès. Devant les caméras de nombreux médias, venus couvrir l'événement, le drone, lancé par un soldat cagoulé, s'est directement échoué dans le fleuve. Les images ont été également captées par des amateurs et ont déjà fait le tour des réseaux sociaux. Le journal Ipsilon titre : "La marine a essayé d'impressionner le ministre, mais le drone est tombé dans le fleuve".
Cité par le Diario de Noticias, le ministre de la Défense a déclaré que l'échec du lancement "justifie qu'il est toujours nécessaire d'investir beaucoup dans l'entraînement pour qu'à l'heure dite les missions n'échouent pas". Il avait pourtant déclaré avant l'événement que le drone serait "hautement efficace dans les missions que la marine aura à accomplir". L'agence de presse Lusa, citée par le site en ligne Notícias ao Minuto, rappelle que le projet avait cumulé un nombre considérable de défaillances et que l'entreprise qui avait créé et développé le simulateur avait fait faillite il y a quelques années.
Dans un pays durement touché par la crise économique, le budget de l'armée portugaise diminue systématiquement depuis quelques années. Ainsi, si José Aguiar-Branco déclare qu'"il est nécessaire de moderniser l'entraînement les conditions d'entraînement et de simulation" de la marine, il rappelle également que "les conditions nécessaires ne peuvent s'accomplir que si nous arrivons à équilibrer nos comptes publics [...] Il est aussi nécessaire d'avoir de meilleures conditions financières." Touchés par des coupes claires dans les salaires et les retraites, les militaires portugais ont manifesté plusieurs fois leur indignation depuis le début de la crise, y compris dans les rues de Lisbonne.
La marine portugaise a récemment été mise en cause dans une affaire de corruption liée à l'achat de deux sous-marins à une entreprise allemande, comme le rappelle Der Spiegel (un contre-amiral portugais avait reçu plus d'un million d'euros en pots-de-vin de l'entreprise allemande Ferrostaal). Le contrat, signé à l'époque où José Manuel Barroso était Premier ministre, avait ébranlé une bonne partie de l'opinion publique nationale, jugeant l'achat de deux sous-marins complètement disproportionné et inutile.
Malheureusement, le "baptême" de l'appareil sans pilote, conçu par l'entreprise portugaise hight-tech Tekever, n'a pas été couronné de succès. Devant les caméras de nombreux médias, venus couvrir l'événement, le drone, lancé par un soldat cagoulé, s'est directement échoué dans le fleuve. Les images ont été également captées par des amateurs et ont déjà fait le tour des réseaux sociaux. Le journal Ipsilon titre : "La marine a essayé d'impressionner le ministre, mais le drone est tombé dans le fleuve".
Cité par le Diario de Noticias, le ministre de la Défense a déclaré que l'échec du lancement "justifie qu'il est toujours nécessaire d'investir beaucoup dans l'entraînement pour qu'à l'heure dite les missions n'échouent pas". Il avait pourtant déclaré avant l'événement que le drone serait "hautement efficace dans les missions que la marine aura à accomplir". L'agence de presse Lusa, citée par le site en ligne Notícias ao Minuto, rappelle que le projet avait cumulé un nombre considérable de défaillances et que l'entreprise qui avait créé et développé le simulateur avait fait faillite il y a quelques années.
Dans un pays durement touché par la crise économique, le budget de l'armée portugaise diminue systématiquement depuis quelques années. Ainsi, si José Aguiar-Branco déclare qu'"il est nécessaire de moderniser l'entraînement les conditions d'entraînement et de simulation" de la marine, il rappelle également que "les conditions nécessaires ne peuvent s'accomplir que si nous arrivons à équilibrer nos comptes publics [...] Il est aussi nécessaire d'avoir de meilleures conditions financières." Touchés par des coupes claires dans les salaires et les retraites, les militaires portugais ont manifesté plusieurs fois leur indignation depuis le début de la crise, y compris dans les rues de Lisbonne.
La marine portugaise a récemment été mise en cause dans une affaire de corruption liée à l'achat de deux sous-marins à une entreprise allemande, comme le rappelle Der Spiegel (un contre-amiral portugais avait reçu plus d'un million d'euros en pots-de-vin de l'entreprise allemande Ferrostaal). Le contrat, signé à l'époque où José Manuel Barroso était Premier ministre, avait ébranlé une bonne partie de l'opinion publique nationale, jugeant l'achat de deux sous-marins complètement disproportionné et inutile.
- Courrier international
- Hugo Dos Santos