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Vu du Royaume-Uni - Chelsea a tué le PSG!

La qualification in extremis de Chelsea face au PSG réjouit la presse anglaise.
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Décidément, José Mourinho est le roi de la Ligue des champions. L'entraîneur du club londonien de Chelsea, qui n'avait jamais perdu à ce stade de la compétition, a réussi à envoyer son équipe dans le dernier carré de l'épreuve européenne. Le Times Sport évoque "l'ascenseur magique de Mourinho", expliquant que "les remplacements rapportent des dividendes avec Ba, qui arrache une place en demi-finales". L'entraîneur portugais "a eu le dernier mot".

L'entrée de l'attaquant sénégalais Demba Ba en fin de match a fait basculer la rencontre avec son but à trois minutes du coup de sifflet final. "L'attaquant oublié de Chelsea [...] s'est fait une place dans l'histoire du club", note le journal, rappelant avec humour que Ba était "le seul Parisien sur la pelouse, et un véritable fan du PSG"...


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"Déjà Blue", titre de son côté le Mirror. Le tabloïd parle d'un "but miraculeux" de Ba, qui "qualifie José [Mourinho] pour un autre sprint le long de la ligne de touche". Après le second but de son équipe, l'entraîneur de Chelsea a en effet accouru vers Demba Ba et ses joueurs pour les féliciter. Le journal parle d'une "victoire incroyable et haletante" lors d'une soirée "sous haute tension à Stamford Bridge", le stade de Chelsea.
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"Le meilleur sans exception", titre le Sun, en faisant un jeu de mots avec le nom du buteur star de la soirée, Demba Ba, qui "est sorti des ténèbres pour envoyer Chelsea en demi-finales de la Ligue des champions". Le quotidien rappelle que l'attaquant sénégalais a été "largement ignoré par le boss des Blues, José Mourinho, mais lors de cette intense soirée, son but de la 87e minute a assuré le 2-0 qui a tué le PSG".

La performance des Blues est également saluée dans le pays d'origine de José Mourinho, le Portugal, où l'on ne manque cependant pas de souligner la part de l'argent avant l'intérêt sportif. "Les roubles de Chelsea ont pesé plus que les riyals du PSG",
titre ainsi Público, ironisant sur le choc entre les propriétaires des deux clubs : Chelsea est détenu par l'homme d'affaires russe Roman Abramovitch, tandis que le PSG appartient aux Qataris.
Paul Grisot

Mondial 2014 - L'hymne anti-Coupe du monde

Des manifestants brandissent des pancartes réclamant un meilleur service de santé publique et une éducation de qualité, le 27 Mars 2014 à Rio de Janeiro : "Nous voulons des trains, des bus, des bâteaux et des hôpitaux dans les standards de la Fifa" (AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA)

Il y a l'hymne officiel de la Coupe du monde 2014, interprété par la chanteuse Jennifer Lopez et le rappeur américain Pitbull, We are one, repris par les médias du monde entier dès sa sortie, mardi 8 avril. Mais il y a aussi un “contre-hymne” porté par les mouvements sociaux.

Le chanteur Edu Krieger a écrit une chanson qui fait figure, selon le
journal portugais Público, d'hymne anti-Coupe du monde. En quelques semaines, Pardon, Neymar est devenue un phénomène : à ce jour, la vidéo postée sur Internet a été visionnée plus de 500 000 fois.

S'appuyant sur la vague de manifestations qui ont lieu au Brésil depuis un an et sur un air de
Música Popular Brasileira (MPB), le chanteur engagé distille une critique à la fois acerbe et tendre de la société brésilienne. Sur un rythme suave, il reprend les thématiques de ceux qui protestaient notamment contre les dépenses pharaoniques liées à l'organisation de Coupe du monde du football. La vidéo se clôt sur l'image de manifestants scandant le slogan du mouvement social : “Vous n'aurez pas de Coupe du monde !” (Nao vai ter Copa !).
 
Les paroles de la chanson :

"Pardon, Neymar !
Mais lors de la Coupe du monde, je ne vous supporterai pas.
Je suis fatigué de voir notre peuple
Dépérir peu à peu
Dans les émissions de la télé.
Pendant que la Fifa se préocupe de “standards”,
Nous sommes guidés par des voleurs
Qui jouent sale pour gagner.
Pardon, Neymar !
Je ne serai pas votre supporteur.

Parreira [Carlos Alberto Parreira, sélectionneur de l'équipe du Brésil en 1994], j'ai vu
Ce Tetra [4e titre de champion du monde] qui a rendu le peuple si heureux.
Mais nous ne serons pas de vrais champions
En gaspillant plus de 10 millions
Pour faire la Copa dans notre pays.
Nous avons de jolis stades monumentaux,
Alors que les écoles et les hôpitaux
Sont au bord de la ruine.
Parreira, j'ai vu
Un abîme entre plusieurs Brésil.

C'est mal, Felipão [surnom de Felipe Scolari, sélectionneur de l'équipe du Brésil en 2002 et en 2014].
Quand Cafu a soulevé la coupe
En exhibant ses racines dans un moment si solennel,
Il a fait connaître Jardim Irene [quartier populaire de Sao Paulo],
Un autre portrait du Brésil.
Le printemps promis n'est jamais venu.
La vie vaut plus qu'un but.
Et les améliorations, où sont-elles ?
C'est mal, Felipão.
Notre patrie n'a pas fleuri !

Je sais, supporteur,
Que ma sincère et simple opinion,
Ne va pas faire que tu ne gagneras pas
Et que tu n'iras pas en finale,
soutenant notre sélection.
Même si tu n'as pas assez d'argent pour payer ta place dans le stade,
Tu ne cesseras jamais d'aimer
notre équipe où qu'elle soit.
Je sais, supporteur,
C'est toi qui a raison.
Hugo Dos Santos

13.4.14

L'image du jour 13-04-2014

Le jardin d'Europe

Le jardin d'Europe

Un champ de tulipes roses, une vision poétique s’il en est. La photo a été prise par un touriste à Lisse, au parc néerlandais de Keukenhof, connu aussi sous le nom de Jardin d’Europe. 30 employés veillent sur ces fleurs, elles sont des milliers à fleurir ici chaque année.

12.4.14

Pintura - The Art is everywhere

"The Art is everywhere"

Images du Monde - Station de metro de Kungsträdgården - Suède

 
La station de Kungsträdgården à Stockholm est un véritable jardin baroque avec des parois rocheuses, des statues de marbre et des chutes d'eau. On trouve même la reproduction d'un chantier de fouilles archéologiques