Des touristes sur la place Saint-Marc inondée à Venise.
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Images du Monde - Italie
Un tsunami est-il possible à Genève? Oui...
Le lac de Genève le 26 avril 2012 Fabrice Coffrini afp.com
Privée de façade maritime mais possédant de nombreux lacs, la Suisse n'est pas à l'abri d'un tsunami, comme le prouve la vague catastrophique qui a balayé le lac Léman en l'an 563, documentée dans un article publié dimanche par la revue scientifique Nature Geoscience.
Une équipe de l'Université de Genève montre que des régions enclavées dans les terres, sans risque de séisme majeur, ne sont pas à l'abri des effets destructeurs des tsunamis.
Enquête scientifique au plus profond du lac
Ainsi en l'an 563, une vague géante a ravagé les rives du lac Léman, le plus grand lac naturel d'Europe de l'Ouest, situé entre la Suisse et la France. Un événement connu sous le nom de catastrophe du Tauredunum.
Deux récits historiques décrivent ce tsunami meurtrier, généré par un éboulement dans la montagne en Valais, à plus de 70 kilomètres de Genève, là où le Rhône entre dans le lac Léman. Il a inondé la rive, emportant villages, troupeaux et habitants, détruisant le pont de Genève et pénétrant dans la ville où plusieurs personnes furent tuées. Une équipe de l'Université de Genève spécialisée en limnogéologie (étude des sédiments lacustres), conduite par Katrina Kremer, a mené l'enquête au plus profond du lac.
Des sondages ont mis en évidence un dépôt de sédiments géant sous le lit du lac, qui pour les chercheurs s'est déposé d'un seul coup. Il s'étend sur plus de 10 kilomètres de long et 5 kilomètres de large, avec une épaisseur moyenne de 5 mètres et un volume minimal estimé à 250 millions de mètres cube, soit le contenu de quelque 100.000 piscines olympiques. Le dépôt est plus épais au sud-est, indiquant qu'ils ont pour origine la région du débouché du Rhône dans le lac. Les chercheurs ont par ailleurs analysé des échantillons biologiques, validant une datation du dépôt entre l'an 381 et l'an 612.
Une vague de 13 mètres à Lausanne
La séquence exacte des événements qui relient l'éboulement du mont Tauredunum et le tsunami du lac Léman reste incertaine, mais les chercheurs émettent l'hypothèse que l'impact de l'éboulement sur des sédiments meubles a destabilisé les terrains de la zone d'entrée du Rhône dans le lac, qui s'est effondrée, provoquant le tsunami à la surface du Léman.
Des simulations informatiques ont montré qu'à la suite d'un tel effondrement, une vague de 13 mètres est observée seulement 15 minutes après à Lausanne et une vague de 8 mètres à Genève 70 minutes après. Une reconstitution de la ville de Genève d'après sa configuration au VIe siècle révèle qu'une vague de 8 mètres serait bien passée au-dessus des murs de la cité, frappant le pont et les moulins, comme l'ont décrit les historiens contemporains de la catastrophe, Grégoire de Tours et Marius d'Avenches.
Vers un nouveau tsunami?
Selon les chercheurs, cet événement pourrait très bien se reproduire. Aujourd'hui, les rives du lac Léman sont peuplées par plus d'un million de personnes, dont 200.000 à Genève. Les chercheurs soulignent que la ville est particulièrement vulnérable, à la fois par sa faible altitude par rapport au niveau du lac et sa localisation à l'extrêmité du lac en forme d'entonnoir, une configuration qui amplifie fortement l'amplitude des ondes.
«Dans notre étude, nous n'avons pas quantifié le risque associé à un tsunami sur le lac Léman. Mais nous voulons montrer que les vagues d'un tsunami peuvent potentiellement toucher les villes autour de ce lac, aussi bien que d'autres grands lacs dans le monde», a expliqué Katrina Kremer à l'AFP. Bien que connu par les géologues, le risque est «sous-estimé», a-t-elle ajouté, «la plupart des gens ignorant tout simplement que des tsunamis peuvent se produire dans des lacs».
Avec AFP
Intempéries: «En Isère, on n'avait pas vu autant de neige à cette période depuis trente ans»
De la neige sur la parc Mistral à Grenoble (Isère), le 28 octobre 2012. JEAN-PIERRE CLATOT / AFP |
Plusieurs personnes disparues, des dégâts matériels et des milliers de foyers privés d’électricité: le vent et la neige se sont combinés dans l’Est de la France ce week-end de façon exceptionnelle. Joint par 20 Minutes, Pascal Scaviner, responsable du service prévisions à Météo Consult, explique ces intempéries et annonce le temps à venir…
Des vents à 150 km/h ont été signalés ce week-end par endroits. Est-ce exceptionnel?
Les vitesses les plus élevées que l’on a mentionnées concernent les reliefs, notamment sur les hauteurs de l’Ardèche où des vents à plus de 180 km/h ont pu localement être mesurés. Dans les plaines, les vents ont soufflé à une vitesse pouvant aller jusqu’à 120 ou 130 km/h. Ce n’est pas exceptionnel, dans les plaines du Rhône on a l’habitude de vents à 100 ou 110 km/h. Mais au-dessus de 100, une différence de 10 km/h peut paraître anodine sur le papier mais peut avoir des conséquences importantes, notamment sur les dégâts causés par le vent.
Il a beaucoup neigé dans l’Est de la France, est-ce particulièrement précoce?
C’est une neige précoce, notamment dans certaines zones en Isère où on n’avait pas vu autant de précipitations neigeuses à cette période depuis quinze ans. Et sur les reliefs environnants, notamment sur le massif de la Chartreuse, où on a atteint par endroits les 60 centimètres de neige, on n’avait pas vu ça depuis trente ans. C’est très localisé, mais c’est exceptionnel.
A quoi est dû le temps du week-end dernier?
On avait une descente d’air polaire venant tout droit du nord, une masse d’air froid mais plutôt sèche. Et en même temps, de fortes pluies se sont abattues sur le Sud-Est, causées par une masse d’air plus humide venant de l’Europe centrale. Dans une zone charnière, une étroite bande allant de la Suisse au Massif central, les deux phénomènes se sont rencontrés, faisant très localement chuter les températures à -20°C. Vers Grenoble, on a perdu 12°C en 24 heures de samedi à dimanche et les chutes de neige ont été soutenues et continues.
A quoi peut-on s’attendre pour cette semaine?
Le temps est redevenu calme, il n’y a plus de vigilance particulière sur le territoire en tout cas jusqu’au milieu de semaine. On connaîtra une période dégradée ensuite, avec à partir de mercredi un temps pluvieux, voire orageux, des Alpes du Sud jusqu’à la Corse. Ensuite le reste de la France connaîtra un régime de temps perturbé, avec des vents forts et des précipitations. De lundi à mercredi, le temps sera calme avec des températures en-dessous des normales de saison. En fin de semaine l’air va se radoucir mais le temps va se dégrader.
Texte: Fondamentalement
Aujourd’hui, encore une fois, j’ai dû prendre des substances pour supporter la vie… Mal choisie la période de vacances…
Rio c’est beau sans
fièvre et sueurs froides accompagnées d’incompréhensibles angoisses et envies
vertigineuses de défier la gravité.
Sensation
jamais éprouvée ; crainte et envie ; crainte du vide et envie
d’espace! Est-ce un signe?
Tout
est complexe et le dilemme vous poursuit dans toutes vos pensées. La question est cornélienne: vivre en souffrance pour ceux qu’on aime, où arrêter tout et, par egoïsme, trouver la paix ?
Être
suppose d’exister dans la plénitude du bon fonctionnement de ses aptitudes intellectuelles. Sinon,
disparaître. Être ou ne pas être… N’est-ce
pas Shakespeare ?
Rio de
Janeiro, 29 de outubro de 2012
JoanMira
Au fait, qui est à la fête ?
Le monde musulman a célébré l'Aïd-el-Kébir, ou fêté le sacrifice, le 26 octobre. Au cours de cette dernière, la plus importante du monde musulman, les familles égorgent un mouton en souvenir du sacrifice fait par Abraham.
Pour l'occasion, la Syrie a respecté une trêve. Selon Lakhdar Brahimi, médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Bachar El-Assad aurait accepté un cessez-le-feu.
Pour l'occasion, la Syrie a respecté une trêve. Selon Lakhdar Brahimi, médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Bachar El-Assad aurait accepté un cessez-le-feu.
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