A VISITER EN FRANCE - Rennes (Bretagne)

Capitale de la Bretagne, Rennes mélange parfaitement son patrimoine historique et sa culture avec sa vie contemporaine. De plus, la nature n’est qu’à quelques minutes, pour celles et ceux souhaitant se détendre. Enfin, Rennes est la ville parfaite pour découvrir le terroir breton.

GénérationVoyage

PHOTOS JM - Encore un matin

"Encore un matin"

07-11-2025

JoanMira

BEAUX PAYSAGES DE FRANCE - BAIE DE SOMME - Les ailes frôlent l’horizon

Des nuages découpent l'azur dans une danse sans fin. Leur passage laisse dans l'air une trace d'éternité.

© Thierry Suzan

PHOTOS JM - Luce strana

Saint-Jean-de-Luz

18-10-2023

JoanMira

BEAUX ARBRES DE FRANCE - Les cormiers du Bas-Rhin

 

La commune alsacienne de Marmoutier, blottie aux pieds des Vosges, tente de préserver un patrimoine arboré exceptionnel. Même si de nombreux cormiers ont malheureusement disparu, remplacés par une agriculture dévorante, il reste encore beaucoup de ces vieux arbres, 36 exactement, autrefois rassemblés en vergers de production. L'un d'entre eux est particulièrement spectaculaire, dépassant les 3,50 mètres de circonférence et les 250 ans d'âge. L'utilisation des fruits distillés pour produire du schnaps ne permet pas d'expliquer les nombreux cormiers autour de Marmoutier. Il est probable que le bois de cormier a servi pour les tablettes d'imprimerie des moines de l'abbaye voisine, qui s'étaient spécialisés dans cette activité. Une association locale, « Le bonheur est dans le pré », agit au quotidien pour préserver ce riche patrimoine arboré.

Ce cormier, en raison de ses dimensions, de sa taille et de sa grande beauté, a été labellisé « Arbre remarquable de France », en 2016. Le Cormier ou Sorbier domestique (Sorbus domestica L.) est un arbre de plus en plus rare, il est considéré comme une espèce en danger en Suisse et en Autriche. Il fait partie de la famille des Rosacées. Contrairement au sorbier des oiseleurs et arbre est une espèce méridionale, originaire du Sud de l'Europe puis, qui s'est dispersée dans le reste de notre continent sous la Rome antique. Autrefois, le cormier était cultivé en tant qu'arbre fruitier, ses cormes étant particulièrement appréciées. Les Romains les faisaient fermenter pour en tirer une boisson ressemblant au cidre. Son bois, très dur et au grain compact, est employé pour réaliser des gravurese dans la fabrication des manches d'outils et des outils de traçage.

© Georges Feterman Futura

PHOTOS JM - Comme le jour tombait

"Comme le jour tombait"

10-09-2023

JoanMira

CHANSON FRANçAISE - Yves Montand - Les roses de Picardie

"Les roses de Picardie"

A VISITER EN FRANCE - Saint-Malo (Bretagne)

Saint-Malo est unique. Cette ville portuaire charme les touristes avec son littoral et sa cité, entourée de remparts. À l’intérieur, la château, la Cathédrale Saint-Vincent et le Fort National vous plongeront des années en arrière.

GénérationVoyage

BEAUX PAYSAGES DE FRANCE - BAIE DE SOMME - Entre sable et lumière

Le soleil glisse sur les bancs de sable, révélant mille reflets dorés. C'est une mer d'or éphémère, offerte au regard.

© Thierry Suzan

VIEUX ARBRES DE FRANCE - Le cèdre pleureur des Hauts-de-Seine

Il y a 150 ans, le pépiniériste, Gustave Croux observa, dans ses jardins de Châtenay-Malabry (92), un bien étrange cèdre dont les branches retombaient vers le bas. Lorsque survient ainsi ce que l'on appelle aujourd'hui une « mutation », deux possibilités s'affrontent. La première consiste à éliminer cet arbre laid et bizarre, qui a la mauvaise idée de retomber vers le sol au lieu de se diriger vers la lumière. Le pépiniériste considéra au contraire, deuxième possibilité, que ce variant génétique pouvait avoir un avenir commercial, séduisant les jardiniers par sa forme originale, ce qui se vérifia largement par la suite. L'arbre « originel » est toujours vivant, devenu au fil des temps une merveille végétale, occupant largement l'espace dans l'arboretum du parc de la Vallée-aux-Loups (92). À Orthez (64), un autre cèdre pleureur extraordinaire lui fait concurrence par sa beauté et l'originalité de son tronc tourmenté.

Les cèdres sont des conifères de taille imposante de la famille des Pinacées, originaires du Moyen Orient, d'Afrique du Nord et de l'Himalaya. Ce Cedrus atlantica Glauca Pendula (photo) est une sous-espèce du cèdre de l'Atlas, lui-même sous-espèce du cèdre du Liban. Ce Cedrus libani se reconnait par la forme tabulaire au sommet qu'il prend à sa maturité. Il figure sur le drapeau du Liban dont il est l'emblème. Le cèdre du Liban s'est acclimaté en Europe où il a été introduit en 1650. On peut toujours admirer celui qui s'épanouit au jardin des Plantes, à Paris, et qui n'était en 1734, qu'un jeune plant ramené par le botaniste, Bernard de Jussieu. Quant au cèdre de l'Himalaya, il se reconnaît par sa cime conique et ses branches retombantes lui donnent un aspect pleureur. Présent sur Terre depuis la nuit des temps, le cèdre était déjà utilisé par les Égyptiens pour les sarcophages, son bois est quasiment imputrescible, très odorant, et son huile essentielle possède de multiples propriétés.

© Georges Feterman Futura

LES PLUS BELLES HORLOGES DE PARIS - L'horloge de la rue des italiens

Nichée dans l’architecture haussmannienne de la rue des italiens, cette horloge commerciale illustre parfaitement l’alliance entre fonctionnalité urbaine et esthétique bourgeoise du Second Empire. Son intégration harmonieuse dans la façade démontre le souci du détail caractéristique de l’urbanisme parisien.

Innovation horlogère urbaine

Cette horloge pionnière fut l’une des premières à intégrer un système de remontage automatique relié au réseau pneumatique parisien du XIXe siècle. Cette innovation technologique permettait la synchronisation de toutes les horloges publiques de Paris depuis l’Observatoire.

La sonnerie discrète de cette horloge respecte l’environnement résidentiel tout en marquant les heures commerciales du quartier. Son mécanisme, entretenu par la même famille d’horlogers depuis quatre générations, témoigne de la transmission traditionnelle des savoir-faire artisanaux parisiens.

LaCultureGénérale

A VISITER EN FRANCE - Paray-le-Monial (Bourgogne)

Dans le sud de la Bourgogne, se trouve le beau village de Paray-le-Monial, réputé pour sa basilique romane. Baladez-vous dans le centre historique et imprégnez-vous du passé médiéval. Un des plus beaux endroits de France, trop peu connu à notre goût.

GénérationVoyage

BEAUX PAYSAGES DE FRANCE - BAIE DE SOMME - Souffle d’écume et de ciel

La mer respire en silence sous le vent qui court. L'écume s'élève, légère, comme un nuage venu de l'eau.

© Thierry Suzan

VIEUX ARBRES DE FRANCE - Le platane du château de la Bûcherie dans l’Oise

Caché dans le parc du château de la Bûcherie, qui se visite au moment des journées du patrimoine, un gros platane d'Orient émerveille tous ceux qui ont la chance de l'approcher à cette occasion. Ses dimensions exceptionnelles (8,30 mètres de circonférence) font de cet arbre un des géants d'Île-de-France, qui pourrait approcher les 500 ans. Certaines de ses branches charpentières sont si lourdes qu'elles reposent naturellement au sol, tentant de marcotter, et donc de s'enraciner, comme savent le faire les platanes.

Ce Platanus Orientalis a reçu le label d'arbres remarquables par l'association ARBRES. Planté sous Louis XIV, ce bel arbre a une circonférence de 8,30 mètres, une hauteur de 38,40 mètres, avec une emprise au sol 1.500m2. Le platane peut avoir une longévité exceptionnelle pouvant aller jusqu'à 4.000 ans. Introduit en France en 1660, il fait partie de la famille des Platanaceae, qui comprend une dizaine d'espèces, la plus répandue étant celle d'un hybride, le platane commun, issu du croisement d'un platane d'Occident (Platanus occidentalis), originaire des États-Unis, avec un platane issu d'Asie mineure et des Balkans (Platanus orientalis).

© Georges Feterman, Futura

LES PLUS BELLES HORLOGES DE PARIS - L’horloge de l’Hôtel de la Marine

Ornant la façade de l’Hôtel de la Marine sur la place de la Concorde depuis sa construction au XVIIIe siècle, cette horloge monumentale constitue l’un des éléments les plus remarquables de l’architecture néo-classique parisienne. Intégrée au fronton central de ce palais conçu par Ange-Jacques Gabriel, elle symbolise la mesure du temps royal puis républicain au cœur de la capitale.

Installée lors de la construction du bâtiment entre 1757 et 1774, cette horloge s’inscrit dans l’ensemble architectural grandiose voulu par Louis XV pour orner sa place royale. Son positionnement au centre de la façade nord de la place de la Concorde lui confère une visibilité exceptionnelle, permettant aux Parisiens de lire l’heure depuis les Champs-Élysées, les Tuileries ou la rue de Rivoli.

Symbole du temps des Lumières et du pouvoir

Cette horloge témoigne de l’évolution des fonctions du bâtiment qu’elle couronne. Initialement garde-meuble de la Couronne, l’édifice conservait les trésors royaux, et l’horloge rythmait les activités de cette institution prestigieuse. Son mécanisme de précision garantissait la ponctualité des réceptions et des transactions commerciales qui s’y déroulaient.

Le cadran de cette horloge, réalisé selon les canons esthétiques du néo-classicisme français, arbore des chiffres romains sur fond émaillé blanc. Cette sobriété élégante contraste harmonieusement avec la richesse sculpturale des frontons qui l’encadrent.

Balcon privilégié sur l’histoire de France

Cette horloge a marqué les moments historiques les plus intenses de la nation française. Elle sonnait l’heure lors de l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793, que le ministre de la Marine Gaspard Monge observait depuis les fenêtres du bâtiment.

Plus récemment, elle rythmait les cérémonies du bicentenaire de la Révolution en 1989, quand François Mitterrand y recevait ses invités pour suivre le défilé de Jean-Paul Goude.

Renaissance contemporaine et restauration

Après le départ du ministère de la Marine en 2015 et une restauration complète menée entre 2017 et 2021, cette horloge historique a retrouvé son éclat original. Les travaux de rénovation ont préservé son authenticité tout en modernisant discrètement son mécanisme pour garantir une précision optimale.

Aujourd’hui, cette horloge continue de marquer le temps pour les visiteurs du musée qui découvrent les appartements des intendants et la collection Al Thani. Elle symbolise parfaitement la continuité historique de ce monument exceptionnel, témoin privilégié de plus de deux siècles et demi d’histoire française au cœur de Paris.

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