Plusieurs artistes ont créé seize sculptures de sable lors du premier festival “Sable dans la ville” à San Salvador. L‘évènement vise à lever des fonds pour le musée pour enfants Tin Marin. REUTERS/Ulises Rodriguez
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16.4.13
Images du Monde - San Salvador
14.4.13
Les Maîtres de la photo - Jacques-Henri Lartigue
"Le décolage" - 1910
"Je ne suis pas photographe écrivain peintre, je suis empailleur des choses que
la vie m'offre en passant ! Et répétait à qui croyait avoir fait une photo ratée
: les insuccès sont tout à fait naturels. Ils sont une bonne leçon. C'est
pourquoi il faut aussi conserver les photographies peu satisfaisantes car, dans
trois, cinq ou dix ans, on y découvrira peut-être quelque chose de ce qu'on
avait éprouvé jadis." - J.-H. Lartigue
Les Maîtres de la photo - Henri Cartier-Bresson
Brie - juin 1968
Photographe français, il fonde en 1946, avec
Robert Capa et David Seymour, l'agence Magnum. Il refuse toute mise en scène et
prône le noir et blanc car ses reportages sont la simple représentation de la
réalité prise sur le vif. Il est considéré comme un photographe humaniste.
Images du Monde - Guatemala
Une non-voyante se déplace le long d'un mur dans les rues de Guatemala City, le 8 avril.
Images du Monde - Fidel Castro
Le 31 mars, un journaliste de télévision vénézuélien a interviewé Fidel Castro. Les photos ne sont fournies que maintenant et ce sont les premières de Fidel Castro depuis le mois de février.
Images du Monde - Espagne
Une vague se brise sur la plage de Somo dans le nord de l'Espagne.
Images du Monde - Pekin
Sur le campus de l'université de Pékin, le moyen de transport préféré des étudiants prend de la place.
Images du Monde - Indonésie
Les secours indonésiens ont permis de délivrer les passagers et l'équipage d'un avion qui s'est crashé à Bali, le 13 avril. Il n'y a pas eu de victimes.
13.4.13
Video - Sarkozy a bien recu de l'argent de Kadhafi
L'homme d'affaire franco-libanais Ziad Takieddine a réaffirmé vendredi 12 avril, au lendemain d'une perquisition à son domicile parisien, qu'il existait des "preuves" d'un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 par la Libye, mais qu'il ne les dévoilerait pas n'ayant pas confiance en la justice.
LE MONDE
La France a touché le fond
Dessin de Hachfeld, Allemagne.
Les quatre mois qui viennent de s'écouler depuis les révélations de Mediapart sur l'existence des comptes en Suisse de [Jerôme] Cahuzac, où l'on a pu entendre dans tous les médias les véhémentes dénégations de l'intéressé jurant ses grands dieux qu'il n'avait pas de compte à l'étranger et qu'il n'en avait jamais eu, ont révélé la naïveté et la complaisance de la classe politique dans son ensemble. L'opposition aujourd'hui si virulente a ainsi préféré faire l'autruche plutôt que de jouer son rôle pourtant fondamental de contre-pouvoir. Cette affaire a également révélé la connivence de la majorité des médias dits "traditionnels" qui, au lieu de mener leur enquête et demander des comptes au pouvoir, n'ont fait que mettre en doute le travail rigoureux du petit site d'information fondé par Edwy Plenel il y a cinq ans.
Il y a 70 ans, le général de Gaulle disait à Malraux que Combat, le journal d'Albert Camus, était le seul à échapper à la médiocrité bien qu'il fût écrit par des gens intraitables. Une fois de plus, les intraitables ont remis la démocratie à sa place. La vague d'hystérie et d'hypocrisie collective entrainée hier par la confession de Cahuzac, qui cherche à se concilier les bonnes grâces de la justice pour son procès, aurait pu être évitée, si comme l'a dit Plenel, la démocratie avait fonctionné correctement ces quatre dernier mois, lorsque tout le monde préférait regarder ailleurs. Comme l'Italie et l'Espagne, la France a touché le fond en matière de mensonge et de corruption. Et comme en Italie et en Espagne, les menteurs et les corrompus ne sont pas les seuls responsables.
Il y a 70 ans, le général de Gaulle disait à Malraux que Combat, le journal d'Albert Camus, était le seul à échapper à la médiocrité bien qu'il fût écrit par des gens intraitables. Une fois de plus, les intraitables ont remis la démocratie à sa place. La vague d'hystérie et d'hypocrisie collective entrainée hier par la confession de Cahuzac, qui cherche à se concilier les bonnes grâces de la justice pour son procès, aurait pu être évitée, si comme l'a dit Plenel, la démocratie avait fonctionné correctement ces quatre dernier mois, lorsque tout le monde préférait regarder ailleurs. Comme l'Italie et l'Espagne, la France a touché le fond en matière de mensonge et de corruption. Et comme en Italie et en Espagne, les menteurs et les corrompus ne sont pas les seuls responsables.
- El País |
- Miguel Mora, El País (Madrid)
- COURRIER INTERNATIONAL
Au chevet de Mandela
Nelson Mandela est hospitalisé depuis le 28 mars, pour soigner une pneumonie. L'ancien président de l'Afrique du Sud avait déjà été hospitalisé en janvier 2011 puis en décembre 2012 pour des infections pulmonaires, probablement liées aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l'apartheid.
Si Mandela, âgé de 94 ans, vit retiré depuis plusieurs années – sa dernière apparition publique remonte à juillet 2010, lors de la finale de la Coupe du monde de football, à Johannesburg –, celui que les Sud-Africains surnomment affectueusement "Mandiba" (son nom de clan tribal) a gardé une présence symbolique forte ; il incarne mieux que tout autre la nation "arc-en-ciel" et ses aspirations à l'égalité et à la fraternité.
Si Mandela, âgé de 94 ans, vit retiré depuis plusieurs années – sa dernière apparition publique remonte à juillet 2010, lors de la finale de la Coupe du monde de football, à Johannesburg –, celui que les Sud-Africains surnomment affectueusement "Mandiba" (son nom de clan tribal) a gardé une présence symbolique forte ; il incarne mieux que tout autre la nation "arc-en-ciel" et ses aspirations à l'égalité et à la fraternité.
Dessin de Zapiro
COURRIER INTERNATIONAL
Blasphème à l'insu de son plein gré
Un universitaire libyen risque la peine de mort après avoir fait une affiche défendant les droits des femmes pour le Parti National Libyen. Son crime? Il l'a illustrée avec un dessin de Luz de Charlie Hebdo représentant Mahomet, sans même le savoir.
Ali Omar Tekbali apprend à ses dépens qu’il faut toujours lire la légende d’une image. Représentation du Prophète, appel à la guerre civile, atteinte à la sécurité de l’État et insulte à l’islam sont les quatre chefs d’inculpation lourds, très lourds, qui font de lui un candidat à la peine de mort dans la Libye post-Kadhafi. Le bougre voulait simplement bricoler une affiche défendant les droits des femmes pour le Parti national libyen. On y voit une jeune étudiante raillée par un barbu: «Que fait-elle en dehors de la maison?» Un message primordial en Libye, où les islamistes, à défaut de mener le pays vers la prospérité, s’évertuent à saboter les acquis des femmes.
Le sexagénaire aurait pu s’en tirer à bon compte s’il n’avait pas choisi comme barbu bête et méchant le dessin de couverture de Charia Hebdo de Luz caricaturant le Prophète. «Si j’avais su, jamais je n’aurais choisi cette image, il y en a plein d’autres, je suis un bon musulman et je ne veux pas porter atteinte au Prophète», se justifie le malotru. Trop tard, car le procureur estime que nul n’est censé ignorer la loi, et qu’un tel acte ne peut rester impuni dans un pays qui a connu les manifestations les plus violentes après la sortie du film L’Innocence des musulmans. La foule avait lynché l’ambassadeur américain, qui est probablement mort avant d’avoir visionné le film en question… Dans la Libye des révolutionnaires, Ali Omar Tekbali aurait mieux fait de garder son ordinateur éteint le jour où il a décidé de défendre les droits des femmes.
Zineb
CHARLIEHEBDO
Bali: Un avion rate la piste d'atterrissage
Un avion transportant plus de 130 personnes a raté samedi la piste lors de son atterrissage à l'aéroport international de Bali et s'est abîmé en mer, mais sans faire de morts, a indiqué un responsable au ministère indonésien des Transports.
«L'ensemble des passagers» à bord du Boeing 737 de la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air a survécu, a déclaré à l'AFP le directeur général du transport aérien au ministère, Herry Bhakti.
Accident inexpliqué
L'appareil, avec «plus de 130 personnes à bord», a manqué la piste lors de son atterrissage à l'aéroport international de Denpasar, sur l'île indonésienne de Bali, s'abîmant directement dans la mer toute proche, a expliqué Herry Bakhti.
Le responsable a dit ne pas être en mesure d'indiquer si l'accident avait fait des blessés. Un journaliste de l'AFP a vu sept passagers, d'apparence indonésienne, arrivés en ambulance à l'hôpital de Denpasar, mais avec des blessures apparemment légères à la tête et aux membres.
Les circonstances de l'accident étaient encore inexpliquées, la météo étant bonne au moment de l'atterrissage. Bali est une destination très touristique, fréquentée par des millions d'étrangers chaque année.
Compagnie interdite en UE et aux Etats-Unis
La compagnie Lion Air est la première compagnie privée d'Indonésie. Elle connaît actuellement une croissance exponentielle grâce au boom du transport aérien en Indonésie, plus grand archipel au monde avec plus de 17.500 îles et dont l'économie croît de plus de 6% l'an.
Lion Air a récemment fait les manchettes de la presse mondiale en signant le plus gros contrat de l'histoire de l'aviation civile, une commande de 234 Airbus A320 pour 18,4 milliards d'euros.
Il y a moins d'un an et demi, en novembre 2011, Lion Air avait déjà annoncé l'achat de 230 moyen-courriers Boeing 737 pour 21,7 milliards de dollars (17 milliards d'euros). Mais les experts ont fait part de leurs craintes que ce développement fulgurant ne se fasse au détriment de la sécurité. La jeune compagnie, qui n'a que treize ans d'existence, est encore interdite de vol en Union européenne et aux Etats-Unis.
Certains experts soulignent également le manque de pilotes suffisamment qualifiés en Indonésie pour faire voler un nombre toujours plus important d'appareils.
20MINUTES
Images du Monde - Venezuela
A Merida, la foule se presse pour applaudir le candidat de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles.
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