Nombre total de pages vues

13.4.13

Au chevet de Mandela

Nelson Mandela est hospitalisé depuis le 28 mars, pour soigner une pneumonie. L'ancien président de l'Afrique du Sud avait déjà été hospitalisé en janvier 2011 puis en décembre 2012 pour des infections pulmonaires, probablement liées aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l'apartheid.Si Mandela, âgé de 94 ans, vit retiré depuis plusieurs années – sa dernière apparition publique remonte à juillet 2010, lors de la finale de la Coupe du monde de football, à Johannesburg –, celui que les Sud-Africains surnomment affectueusement "Mandiba" (son nom de clan tribal) a gardé une présence symbolique forte ; il incarne mieux que tout autre la nation "arc-en-ciel" et ses aspirations à l'égalité et à la fraternité.
Nelson Mandela est hospitalisé depuis le 28 mars, pour soigner une pneumonie. L'ancien président de l'Afrique du Sud avait déjà été hospitalisé en janvier 2011 puis en décembre 2012 pour des infections pulmonaires, probablement liées aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l'apartheid.

Si Mandela, âgé de 94 ans, vit retiré depuis plusieurs années – sa dernière apparition publique remonte à juillet 2010, lors de la finale de la Coupe du monde de football, à Johannesburg –, celui que les Sud-Africains surnomment affectueusement "Mandiba" (son nom de clan tribal) a gardé une présence symbolique forte ; il incarne mieux que tout autre la nation "arc-en-ciel" et ses aspirations à l'égalité et à la fraternité.
Dessin de Zapiro
COURRIER INTERNATIONAL

Le dessin du jour: Opération mains propres

Blasphème à l'insu de son plein gré

Tekbali caricature charlie hebdo
Un universitaire libyen risque la peine de mort après avoir fait une affiche défendant les droits des femmes pour le Parti National Libyen. Son crime? Il l'a illustrée avec un dessin de Luz de Charlie Hebdo représentant Mahomet, sans même le savoir.
Ali Omar Tekbali apprend à ses dépens qu’il faut toujours lire la légende d’une image. Représentation du Prophète, appel à la guerre civile, atteinte à la sécurité de l’État et insulte à l’islam sont les quatre chefs d’inculpation lourds, très lourds, qui font de lui un candidat à la peine de mort dans la Libye post-Kadhafi. Le bougre voulait simplement bricoler une affiche défendant les droits des femmes pour le Parti national libyen. On y voit une jeune étudiante raillée par un barbu: «Que fait-elle en dehors de la maison?» Un message primordial en Libye, où les islamistes, à défaut de mener le pays vers la prospérité, s’évertuent à saboter les acquis des femmes.
Le sexagénaire aurait pu s’en tirer à bon compte s’il n’avait pas choisi comme barbu bête et méchant le dessin de couverture de Charia Hebdo de Luz caricaturant le Prophète. «Si j’avais su, jamais je n’aurais choisi cette image, il y en a plein d’autres, je suis un bon musulman et je ne veux pas porter atteinte au Prophète», se justifie le malotru. Trop tard, car le procureur estime que nul n’est censé ignorer la loi, et qu’un tel acte ne peut rester impuni dans un pays qui a connu les manifestations les plus violentes après la sortie du film L’Innocence des musulmans. La foule avait lynché l’ambassadeur américain, qui est probablement mort avant d’avoir visionné le film en question… Dans la Libye des révolutionnaires, Ali Omar Tekbali aurait mieux fait de garder son ordinateur éteint le jour où il a décidé de défendre les droits des femmes.
Zineb
CHARLIEHEBDO

Bali: Un avion rate la piste d'atterrissage

Le Boeing 737 de Lion Air en mer après sa sortie de piste à Bali, le 13 avril 2013
Un avion transportant plus de 130 personnes a raté samedi la piste lors de son atterrissage à l'aéroport international de Bali et s'est abîmé en mer, mais sans faire de morts, a indiqué un responsable au ministère indonésien des Transports.
«L'ensemble des passagers» à bord du Boeing 737 de la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air a survécu, a déclaré à l'AFP le directeur général du transport aérien au ministère, Herry Bhakti.

Accident inexpliqué

L'appareil, avec «plus de 130 personnes à bord», a manqué la piste lors de son atterrissage à l'aéroport international de Denpasar, sur l'île indonésienne de Bali, s'abîmant directement dans la mer toute proche, a expliqué Herry Bakhti.
Le responsable a dit ne pas être en mesure d'indiquer si l'accident avait fait des blessés. Un journaliste de l'AFP a vu sept passagers, d'apparence indonésienne, arrivés en ambulance à l'hôpital de Denpasar, mais avec des blessures apparemment légères à la tête et aux membres.
Les circonstances de l'accident étaient encore inexpliquées, la météo étant bonne au moment de l'atterrissage. Bali est une destination très touristique, fréquentée par des millions d'étrangers chaque année.

Compagnie interdite en UE et aux Etats-Unis

La compagnie Lion Air est la première compagnie privée d'Indonésie. Elle connaît actuellement une croissance exponentielle grâce au boom du transport aérien en Indonésie, plus grand archipel au monde avec plus de 17.500 îles et dont l'économie croît de plus de 6% l'an.
Lion Air a récemment fait les manchettes de la presse mondiale en signant le plus gros contrat de l'histoire de l'aviation civile, une commande de 234 Airbus A320 pour 18,4 milliards d'euros.
Il y a moins d'un an et demi, en novembre 2011, Lion Air avait déjà annoncé l'achat de 230 moyen-courriers Boeing 737 pour 21,7 milliards de dollars (17 milliards d'euros). Mais les experts ont fait part de leurs craintes que ce développement fulgurant ne se fasse au détriment de la sécurité. La jeune compagnie, qui n'a que treize ans d'existence, est encore interdite de vol en Union européenne et aux Etats-Unis.
Certains experts soulignent également le manque de pilotes suffisamment qualifiés en Indonésie pour faire voler un nombre toujours plus important d'appareils.
20MINUTES

Images du Monde - Venezuela

Le 10 avril, à Merida, la foule se presse pour applaudir le candidat de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles.
 
A Merida, la foule se presse pour applaudir le candidat de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles.

Images du Monde - Californie

Un employé d'une exploitation de renoncules à Carlsbad en Californie, le 10 avril.
 
Un employé d'une exploitation de renoncules à Carlsbad en Californie

Images du Monde - Cuba

A La Havane (Cuba), un taxi passe devant une affiche «Viva Hugo Chavez», le 11 avril.
 
A La Havane (Cuba), un taxi passe devant une affiche «Viva Hugo Chavez», le 11 avril.

Images du Monde - Chili

A Santiago du Chili, les étudiants sont en colère et le font savoir. Une «justice» est brûlée pour demander un système d'éducation gratuit et ouvert à tous.
 
A Santiago du Chili, les étudiants sont en colère et le font savoir. Une «justice» est brûlée pour demander un système d'éducation gratuit et ouvert à tous.

Frayeur au Japon après un puissant séisme

A Sumoto, une dame regarde les dégâts causés par le séisme.

L'agence de météorologie avait d'abord évalué la magnitude à 6, mais l'a revue ultérieurement à 6,3. Peu après les secousses, elle a indiqué qu'une légère élévation du niveau de la mer pouvait être observée par endroit, mais elle n'a pas déclenché d'alerte au tsunami.
La police a fait état d'au moins 24 blessés: une dame de 74 ans s'est notamment cassé le col du fémur dans la préfecture de Hyogo, où se trouvait l'épicentre, et une habitante de la préfecture de Fukui (côte de la mer du Japon) de 82 ans a eu la jambe cassée.
La télévision publique NHK a fait état de la rupture d'une canalisation d'eau dans la ville d'Awaji, sur l'île du même nom, et de l'effondrement d'un mur à Osaka. Des fêlures dans le sol on aussi été vues dans une cour d'école primaire et divers autres dégâts somme toute peu importants.
Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a confirmé que ce séisme n'avait apparemment pas provoqué de dommage majeur. Une cellule de crise du bureau du Premier ministre a toutefois été activée peu après le tremblement de terre qui s'est produit samedi à 05h33 (vendredi à 22h33 en Suisse).
Fortement ressenti
Son hypocentre se situait à 10 kilomètres de profondeur sous la petite île d'Awaji en mer de Seto, près de la ville portuaire de Kobe, a précisé l'agence de météorologie.
Le séisme a fait trembler tout l'ouest de la grande île de Honshu, secouant les immeubles des métropoles de la région industrielle du Kansai, notamment Kobe et Osaka. Proche de la surface, il a été fortement ressenti par les habitants de la région souvent surpris dans leur sommeil.
La secousse a été perçue aussi sur l'île de Shikoku (sud du Japon) et, dans une moindre mesure, au nord de l'île de Kyushu (sud-ouest).
Les services ferroviaires locaux ont été suspendus et les trains à grande vitesse Shinkansen ont circulé à vitesse réduite dans la région après la secousse initiale, avant que le trafic ne revienne progressivement à la normale en début de matinée.
Les opérations ont été momentanément interrompues à l'aéroport international du Kansai situé à proximité, ainsi qu'à celui d'Itami à Osaka, avant de reprendre assez rapidement.
Centrale pas touchée
La compagnie d'électricité Kansai Electric Power a affirmé qu'aucun dysfonctionnement n'avait touché sa centrale nucléaire d'Oi, où se situent les deux seuls réacteurs actuellement en fonctionnement au Japon.
Un tremblement de terre de magnitude 7,2 avait frappé la ville de Kobe environ à la même heure le 17 janvier 1995, tuant plus de 6.400 personnes. Il avait provoqué l'effondrement de grands immeubles, détruit des routes et des chemins de fer et entraîné de vastes incendies.
LA TRIBUNE DE GENEVE

7.4.13

Il vole de Robben Island au Cap, suspendu à 160 ballons - Video

Le Sud-Africain Matt Silver-Vallance a volé durant environ une heure, sur 12 km, entre l'île où a été emprisonné Mandela et la ville du Cap, porté par un bouquet de 160 ballons gonflés à l'hélium.

Un Sud-Africain a réussi samedi la traversée entre l'île de Robben Island, où fut emprisonné Nelson Mandela, et Le Cap, suspendu dans les airs à des ballons de baudruche gonflés à l'hélium, dans l'espoir de lever des fonds pour créer un hôpital pédiatrique à Johannesburg.
Image: Keystone

Une interview avant le vol

Matt Silver-Vallance, 37 ans, a volé durant environ une heure, sur une distance d’une douzaine de kilomètres, porté par un bouquet de 160 ballons. Il s’est posé en mer à moins de 400 mètres de la côte sud-africaine, pour éviter un atterrissage jugé trop risqué sur le continent.
"En fin de compte, notre but n’est pas de flotter dans les airs transportés par des ballons depuis Robben Island mais de motiver les gens, partout dans le monde, pour qu’ils prennent cinq minutes et fassent un don pour aider la collecte de fonds pour l’hôpital pour enfants Nelson Mandela", a expliqué Matt Silver-Vallance, 37 ans, sur le site relayant son projet.
Une fine pluie et le temps couvert l’ont d’abord empêché de décoller depuis un terrain d’aviation de l’île-prison où Nelson Mandela avait passé 18 de ses 27 années de détention dans les geôles du régime de l’apartheid.
"Les risques que je prends sont minces comparé à ce que Nelson Mandela a fait", a commenté Matt, avant de pouvoir prendre son envol et décoller peu avant 10h00 GMT. Il devait s’élever jusqu’à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
L’hôpital Nelson Mandela pour enfants est un projet de la fondation Nelson Mandela pour les enfants. Cette unité pédiatrique universitaire devrait abriter 200 lits sur un terrain adjacent à la très réputée faculté de médecine de l’université de Witwatersrand, et accueillir des enfants de toute l’Afrique australe.
Nelson Mandela, âgé de bientôt 95 ans, est sorti samedi de l’hôpital où il avait été soigné pendant neuf jours pour une infection pulmonaire. "Nous espérons, bien sûr, le faire sourire. Comme la plupart des Sud-Africains, nous l’aimons tous énormément", a dit Matt. (afp/Newsnet)

Le dessin du jour 07-04-2013

Les commentateurs sportifs diraient que le suspense est à son comble, que tous les candidats se tiennent, frémissants, sur la ligne de départ en attendant le signal du starter. La réalité est plus triviale : les banques chypriotes rouvriront leurs portes demain (28 mars) après douze jours de fermeture et une succession d'événements qui ont révolté les Chypriotes, estomaqué bien des Européens et dégradé un peu plus l'image des institutions financières porteuses de "plans de sauvetage". Il y a fort à craindre que des milliers de citoyens se ruent dans les banques pour récupérer leur argent, de peur de le voir taxé ; même si les décisions finalement prises devraient laisser indemnes les dépôts inférieurs à 100 000 euros, le pays craint une affluence aux guichets et une fuite des capitaux vers des cieux plus cléments.

Prière d'attendre derrière la ligne.

Si Dieu existait, il n’y aurait pas besoin de pape.


les chaussettes du papeAu lendemain de l’élection de Sarkozy en 2007, souvenez-vous du ton général de la presse. À part quelques trop rares exceptions parmi lesquelles on pouvait compter L’Huma, Marianne et Charlie (pardon si j’en oublie), le grand troupeau médiatique a bêlé sur le même ton. Il n’était pas question de décortiquer le programme du nouveau président, d’expliquer en quoi il allait mettre la France à genoux, non. Le fond n’intéressait pas grand monde. Ce qu’on nous a vendu les six premiers mois de mandat, c’est un nouveau «style». Le «style» Sarkozy a été la vraie vedette des journaux d’information, devenus pour l’occasion torche-cul people.
Il se passe la même chose avec la nomination du nouveau pape. La presse d’opinion se transforme une nouvelle fois en presse sportive. Pas question d’analyser les faits, elle se contente de les décrire. C’est la première fois qu’un pape se nomme François. C’est la première fois qu’un pape est issu du continent américain. C’est la première fois qu’un pape est jésuite. C’est la première fois qu’un pape s’incline devant la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre. C’est la première fois qu’un pape est marié. Ah, non, pardon, une erreur s’est glissée dans sa biographie… Une fois que la liste des premières fois a été mâchée et remâchée, il a été souligné que le nouveau pape est un pape modeste puisqu’il n’a qu’un seul poumon et qu’il se déplaçait à Buenos Aires sans chauffeur. Va-t-il renoncer à la papamobile et prendre le papamétro? Les experts pérorent et supputent. Comme une virgule de merde au milieu de cet immaculé néant laudateur, certains ont évoqué vite fait son «rôle controversé» durant la dictature des généraux argentins. On attend des précisions sur sa pointure, son tour de taille et son plat préféré.
Mais, bon, comment reprocher à la presse de tenter par tous les moyens de vendre de la nouveauté, du frais, du jamais vu? Il n’y a plus que ça qui se vend encore un peu. Et à part dire que le pape est tout neuf, il n’y a pas grand-chose à dire sur ce pape. Il n’a pas présenté un programme politique, c’est donc assez difficile de le commenter, hein!

Si Dieu existait, il n’y aurait pas besoin de pape.

Effectivement, il n’y a rien à commenter. À part dire qu’il y a un nouveau gérant à la tête de la multinationale Vatican et qu’il est là pour préserver les intérêts des marchands de bobards catholiques face aux autres marchands de bobards, que peut-on ajouter? La presse, pour survivre, doit débusquer de la nouveauté même là où il n’y en a pas. Et il n’y en aura jamais au Vatican. C’est le principe d’une religion de ne pas changer. Une religion n’évolue qu’à coups de pompe au cul, et c’est rarement le grand prêtre qui se les file lui-même. Le manque de souplesse est un critère pour devenir pape.
Si le pape se lève demain matin pour déclarer que Dieu n’existe pas et qu’il a décidé de mettre un terme à la plus grosse escroquerie du monde, là, d’accord, la presse pourra nous réveiller en titrant sur François. En attendant, qu’on arrête de nous faire croire qu’il y a du nouveau au Vatican.
Et tant qu’on y est, qu’on arrête de nous mentir sur le nombre de catholiques. L’Église considère comme catholique toute personne baptisée. Et la presse, cette feignasse, reprend ce critère à son compte et communique sans sourciller les chiffres fournis par l’Église. Un détail: lorsqu’un athée demande à être débaptisé, il reçoit un papier confirmant qu’il est devenu apostat. Mais, pour l’Église, il est impossible de débaptiser quelqu’un. Pour l’Église, le baptisé l’est pour l’éternité. Amen.
CHARLIE HEBDO
Par :

Images du Monde - Philippines (épouvantail de PSG?)...


Un fermier place un épouvantail dans le village de Magpog aux Philippines, le 1er avril.


Un fermier place un épouvantail dans le village de Magpog aux Philippines, le 1er avril.

1.4.13

Images du Monde - Allemagne

Un nageur sort des eaux du lac Strandbad, à Berlin, sous les yeux d'un lapin de Pâques de neige.

Un nageur sort des eaux du lac Strandbad, à Berlin, sous les yeux d'un lapin de Pâques de neige.