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23.12.12

Mali: Les islamistes détruisent des derniers mausolées à Tombouctou

Mali: Les islamistes détruisent des derniers mausolées à Tombouctou
 
Les islamistes qui occupent le nord du Mali ont à nouveau détruit ce dimanche à Tombouctou des mausolées, promettant de les anéantir tous: après des amputations à Gao, ces exactions sonnent comme un pied de nez au feu vert de l'ONU à l'envoi d'une force armée internationale pour les combattre.
La casse des derniers mausolées de Tombouctou (nord-ouest) jusqu'alors épargnés par les islamistes qui avaient entamé les destructions en juillet, s'ajoutent aux amputations vendredi de la main de deux voleurs présumés à Gao (nord-est) au nom de la charia (loi islamique).

Résolution de l'ONU

Ces exactions ont été commises après l'adoption jeudi par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant, par étapes et sous condition, une intervention armée dans le nord du Mali pour chasser, au mieux à partir de septembre 2013, les islamistes armés qui l'occupent totalement depuis six mois.
«Il ne va pas rester un seul mausolée à Tombouctou, Allah n'aime pas ça, nous sommes en train de casser tous les mausolées cachés dans les quartiers», a déclaré à l'AFP Abou Dardar, un chef d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), groupe islamiste armé qui occupe Tombouctou avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Avec AFP

Images du Monde - Inde

En Inde, la police use de canons à eau pour refouler des milliers de manifestants à New Delhi dimanche 23 décembre. Ils défilent en réaction à  un viol collectif subi quelques jours  par une étudiante de 23 ans.
 
En Inde, la police use de canons à eau pour refouler des milliers de manifestants à New Delhi dimanche 23 décembre. Ils défilent en réaction à un viol collectif subi quelques jours par une étudiante de 23 ans.

L'image du jour 23-12-2012

Syrie: des enfants de réfugiés attendent l'aide humanitaire

Syrie: des enfants de réfugiés attendent l'aide humanitaire
En Syrie, près de la frontière turque, des enfants du camp de réfugiés de Bab al-Salam font la queue pour recevoir l’aide des agences humanitaires turques. REUTERS/Ahmed Jadallah

22.12.12

Quebec - Tempête

L'Amérique du Nord est touchée par de nombreuses perturbations, comme ici, aux Etats-Unis, le 20 décembre 2012.

Outre des centaines de pannes, la neige abondante a considérablement alourdi les branches d'arbres qui, à leur tour, sont tombées sur les équipements de la compagnie d'électricité, entraînant des pannes.
Dans d'autres cas, les installations ont été endommagées par les fortes rafales de vent, réclamant le déplacement d'équipes pour que le courant soit rétabli.
Hydro-Québec précise que les pannes d'électricité sont surtout concentrées dans les régions des Laurentides, de Lanaudière et de l'Outaouais, sans pouvoir toutefois dire quand le courant sera rétabli. Selon les médias québécois, d'importantes précipitations continuaient de s'abattre sur plusieurs régions de la province, tôt samedi matin.
Pas moins de 60 centimètres de neige se sont abattus sur certaines régions du Québec vendredi, en particulier les secteurs situés au nord du fleuve Saint-Laurent. Plusieurs écoles ont dû être fermées et des routes interdites à la circulation. (ats/Newsnet)
LA TRIBUNE - SUISSE

Des crânes déformés sont découverts au Mexique


Certaines zones d'ombre persistent.
Datant de 943 après J-C, un cimetière comportant 25 tombes a été découvert par des archéologues de l'Arizona State University et de l'Institut national mexicain d'anthropologie et d'histoire (INAH). Très intriguant, les dents de 5 corps ont été mutilées, alors que 13 crânes sont anormalement allongés.
Cette déformation volontaire enlève au squelette tout aspect humain. Les archéologues expliquent ce phénomène par des rituels, apparus pour la première fois dans cette région. "La déformation crânienne était utilisée dans les cultures méso-américaines pour différencier un groupe social des autres individus et à des fins rituelles. Cette découverte unique montre un mélange de traditions issues de différents groupes du nord du Mexique", explique l'archéologue Cristina Garcia Moreno, directrice du projet de recherche.
Ces rituels se sont donc propagés bien plus loin que les scientifiques le pensaient. L'archéologue poursuit : "l'utilisation d'ornements fabriqués à partir de coquillages du golfe de Californie n'avait jamais été constatée avant dans le territoire du Sonora. Cette découverte étend la limite de l'influence des peuples méso-américains plus au nord que ce qui avait été précédemment documenté."
Mais de quel type de rituels s'agit-il ? "La mutilation dentaire était considérée, dans les cultures telles que le Nayarit, comme un rite de passage à l'adolescence. Ceci est confirmé par les données de ce cimetière du Sonora, où les 5 morts ayant des mutilations dentaires sont tous âgés de plus de 12 ans", répond Cristina Garcia Moreno. Une petite zone de doute persiste tout de même. "Nous n'avons pas pu déterminer pourquoi certains portaient des ornements et d'autres non, ou pourquoi, sur les 25 squelettes, un seul était féminin", indique-t-elle.

Les maîtres de la photographie - Willy Ronis

L'image du jour 22-12-2012

Une activiste du groupe Femen arrêtée
 
Des policiers anti-émeute ont arrêté une activiste du groupe féministe Femen, en face du Conseil de l’Union européenne lors d’une manifestation contre la visite du Président russe Vladimir Poutine à Bruxelles. REUTERS/Francois Lenoir

France • Vu de Suisse : Depardieu victime d'un racket

Gérard Depardieu lors de la présentation du film Asterix "Au service de sa majesté", à Berlin, le 1er octobre 2012 - AFP
Gérard Depardieu lors de la présentation du film Asterix "Au service de sa majesté",
à Berlin, le 1er octobre 2012 - AFP
Le départ spectaculaire de Gérard Depardieu en Belgique a suscité chez les ministres du gouvernement français un véritable délire patriotique, comparant l'acteur à un déserteur en pleine bataille! Encore heureux que celui-ci ne soit pas parti en Allemagne, on l'aurait traité de collabo... La réaction surréaliste du gouvernement français s'explique par la panique provoquée par ce refuge fiscal.
En effet, Gérard Depardieu n'est pas n'importe qui, c'est une icône populaire, et même une icône identitaire, en qui beaucoup de Français se reconnaissent. L'effet d'exemplarité est donc dévastateur, infiniment plus que lorsqu'un financier discret et honni de l'opinion délocalise son domicile et ses biens. D'une certaine manière, Depardieu, Français à la sale tronche mais crédible aux yeux de ses compatriotes, justifie d'autres départs à venir, et c'est la grande crainte du gouvernement de François Hollande.
Crainte justifiée au demeurant : on peut tourner le problème comme on veut, une taxation à 75% n'est rien d'autre que du racket, et qu'il soit le fait de l'Etat plutôt que d'une mafia ne change rien à l'affaire. Un gouvernement ne peut pas prétendre redresser son économie en assommant ceux qui produisent et réussissent, c'est aussi simple que cela. Si vraiment ce pouvoir veut redresser la France, il doit cesser de harceler ceux qui sont capables de réussir ce redressement, plutôt que de flatter le bas peuple en désignant les riches à la vindicte populaire.
Encore une fois, ce sont eux, les riches, les entrepreneurs, qui créeront les emplois de demain. Ce n'est pas ce pauvre Monsieur Montebourg, pathétique général sans armée qui rêve d'une sidérurgie nationalisée, sans savoir à qui il vendra sa ferraille... Cinquante ans de retard !
Parler de solidarité, de partage et de lutte collective pour sortir de la crise n'est qu'un bavardage supposé cacher la m... au chat. Derrière ces appels à la mobilisation générale se cache en réalité la responsabilité écrasante des gouvernements des trente dernières années, qui ont accumulé les promesses non tenues, des avantages sociaux dont ils n'avaient pas le premier franc, et une dette colossale qui ne cesse d'augmenter.
COURRIER INTERNATIONAL

Images du Monde - Egypte

Un Égyptien soutenant le président Mohamed Morsi en pleine prière devant des agents de la police anti-émeute qui séparent les manifestants pro et anti Morsi à Alexandrie, le 21 décembre 2012.
 
Un Égyptien soutenant le président Mohamed Morsi en pleine prière devant des agents de la police anti-émeute qui séparent les manifestants pro et anti Morsi à Alexandrie, le 21 décembre 2012.

21.12.12

Images du Monde - Australie

Un visage de femme se reflète dans l'oeuvre de l'artiste Anish Kapoor au musée d'art contemporain de central de Sydney, le 19 décembre.
 
Un visage de femme se reflète dans l'oeuvre de l'artiste Anish Kapoor au musée d'art contemporain de central de Sydney, le 19 décembre.

Images du Monde - Syrie

A l'est de Damas, un obus qui n'a pas explosé siège au milieu d'une rue, le 19 décembre.
 
A l'est de Damas, un obus qui n'a pas explosé siège au milieu d'une rue, le 19 décembre.

Images du Monde - Afrique du Sud

En Afrique du Sud, un jeune garçon observe une statue de six mètres de haut de Nelson Mandela à Johannesburg.
 
 
En Afrique du Sud, un jeune garçon observe une statue de six mètres de haut de Nelson Mandela à Johannesburg.

Images du Monde - Argentine

Des policiers anti-émeutes tirent des gaz lacrymogènes sur des pilleurs à San Carlos de Bariloche en Argentine. Une cinquantaine de personnes encagoulées ont saccagé un supermarché et sont reparties avec du matériel électroménager, de l’alimentation, des jouets et beaucoup d’autres objets. Les rumeurs de nouveaux vols ont fait le tour de la ville.

Des policiers anti-émeutes tirent des gaz lacrymogènes sur des pilleurs à San Carlos de Bariloche en Argentine. Une cinquantaine de personnes encagoulées ont saccagé un supermarché et sont reparties avec du matériel électroménager, de l’alimentation, des jouets et beaucoup d’autres objets. Les rumeurs de nouveaux vols ont fait le tour de la ville.

20.12.12

La fin du monde ? Nous y sommes déjà

La fin du monde n'est peut-être pas liée au climat, mais aux humains... - Romain Spinetti/FlickR/CC

Ceci est probablement mon dernier article avant la fin du monde, apparemment prévue par le calendrier d’une civilisation incapable d’entrevoir sa propre fin aux mains des sauvages conquistadors espagnols; fin du monde qui semble en préoccuper plus d’un. Combien d’obsédés de l’eschaton n’ont-ils pas construit d’abris antiatomiques dans l’attente de ce fameux 21/12/12... Pour oublier nos soucis, pensons que la fin est proche, et donc tout devient parfaitement relatif.

En gros, le mythe de la fin du monde a une fonction latente parfaitement utile, en l’occurrence nous faire oublier tout ce qui fait que la fin du monde – la vraie, celle-là, que l’homme façonne tous les jours un peu plus à sa mesure, et non celle qui interviendrait sur un coup de colère divin – se rapproche inéluctablement : la crise économique mondialisée, les inégalités sociales insoutenables, le réchauffement planétaire, la crise identitaire, la violence hypermédiatisée et donc banalisée... Quel baume au cœur que de penser que toutes nos misères vont bientôt toucher à leur fin.

Plus besoin même de procrastination, puisque tout est bien qui finit mal... L’obsession de la fin du monde, qui fait la joie de l’industrie cinématographique mondiale depuis quelques années, mérite de faire l’objet d’un ouvrage, pas d’un article chétif, et parfaitement conscient, d’ailleurs, de sa propre finitude. Il reste qu’elle fait l’allégresse et la détresse de tout un chacun sur les réseaux sociaux depuis quelques jours – y compris au Liban –, ce qui traduit de toute évidence une lassitude et un désenchantement sans pareils. En fait, s’il ne se passera probablement rien vendredi prochain, si ce jour sera probablement l’un des plus banals de l’histoire de l’homme, c’est parce qu’en fait la fin du monde est un état d’esprit qui se produit tous les jours.

Quand nous cessons de nous émouvoir
 
La fin du monde, c’est quand apparaissent des Adam Lanza ou des Anders Behring Breivik pour tirer à bout portant, dans le Connecticut ou à Utoya, sur des enfants ou des adolescents, par folie idéologique ou pulsionnelle. La fin du monde, c’est quand Psy ou nos starlettes locales deviennent les nouveaux porte-étendards d’une pseudorévolution musicale/culturelle qui n’a rien à dire mais beaucoup à montrer. La fin du monde, c’est quand l’ego malade ne peut plus survivre qu’en échappant à la réalité pour aller se désintégrer dans l’espace virtuel, en pensant se renflouer, à coups de "like". On va se créer des liens le plus souvent pour ne plus en avoir, en vérité, et c’est tout aussi bien, puisque le virtuel pardonne tout : il suffit de bloquer la personne pour ne plus l’avoir en face de soi.

La fin du monde, c’est quand les Frères musulmans d’Égypte ou les islamistes de Tunisie se "méprennent" – volontairement – sur le message démocratique de tout un peuple en révolte en voulant substituer la théocratie à l’autocratie. La fin du monde, c’est quand Bachar el-Assad peut massacrer durant près de deux ans des femmes et des enfants en toute impunité, comme si la Syrie était son jardin secret, sous les regards du monde entier, avec la complicité active ou passive de la plupart de la communauté internationale.

La fin du monde, c’est quand nous cessons de nous émouvoir et de nous indigner face à toutes les injustices commises autour de nous et ici même, dans notre pays : injustices à la femme arabe et libanaise, qu’un machisme patriarcal aberrant et crétin veut continuer à domestiquer pour l’éternité ; injustice aux travailleurs étrangers, aux clandestins, aux pauvres et aux personnes du troisième âge, abandonnés à leur triste sort ou maltraités ; injustice à notre environnement, nos plages, nos forêts, notre patrimoine culturel, pollués à souhait ; injustice aux citoyens, encore victimes des armes illégales et des voitures piégées à l’ombre d’un gouvernement impavide et castré; injustice aux homosexuels, pourchassés comme des pestiférés dans une société parfaitement hypocrite ; injustice à l’art, mis à l’index par un groupe de religieux vicelards et complexés, et par des agents de la sécurité qui pensent, sotte chimère, qu’en censurant, ils pourront un jour dompter la liberté...

La fin du monde, c’est la fin de l’humanité, et l’aube des monstres de tous genres. C’est aujourd’hui et tous les jours. Et ce n’est qu’en toi et par toi, cher lecteur, que demain reste possible. Pour que la fin du monde, ce soit enfin hier.
COURRIER INTERNATIONAL

Le son de la souffrance des animaux! (âmes sensibles s'abstenir) - video

 
 
 
 
 
 
 
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Cette vidéo vient du Mexique, mais, en France, on sait faire aussi. Qui oserait prétendre que les veaux et les taureaux ne crient pas leur souffrance? Comment les politiques peuvent-ils cautionner de telles horreurs, de la torture pure et simple exercée sur des bovins? Comment? Pourquoi? Qui va y mettre fin? QUAND?