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20.2.21

PASSé RéCLAMES - Ne prenez jamais la route sans Ricard ou Cointreau...

 

Vous n’en verrez plus jamais de pareilles : entre le Ricard, meilleur allié des Cheminots, et le Cointreau, sans qui il serait dangereux de prendre la route, on se demande si les Français n’étaient pas un brin cinglés … « Quelles conséquences, en effet, pourraient avoir pour chacun de nous un seul instant d’inattention de la part de ces responsables du rail et de la route ! Ils savent qu’ils doivent être sobres et c’est pourquoi « sur toute la ligne » de Marseille à Paris, ils ne boivent que du Ricard ! » Rassurant, non ?

18.2.21

PEINTURE - Lucien Rudaux - Mars vu depuis sa lune Deimos

En 1892, Lucien Rudaux intègre la Société astronomique de France fondée cinq ans plus tôt par Camille Flammarion. À partir de ce moment, il consacre son œuvre à la représentation des astres.

Grâce à l’art figuratif, Lucien Rudaux permet aux néophytes de visualiser un cosmos à propos duquel la science multiplie les découvertes, mais encore physiquement inaccessible au début des années 1900. 

Mars vu depuis sa lune Deimos

11.2.21

TEXTE - Bernard Pivôt - Âge avancé et bénéfices de la lenteur


Je constate avec amusement que, lorsque nous avons l'essentiel de la vie devant nous, nous courons comme si nous avions peur de manquer de temps. Et voilà que alors que le temps nous est maintenant mesuré, que le restant de son capital s'amenuise de jour en jour et que nous nous retenons de tendre le bras de crainte de toucher la ligne d'horizon, nous nous laissons aller à goûter, à condition qu'ils ne soient pas subis, les bénéfices de la lenteur.

3.2.21

TEXTE - L'hypocrisie moralisée

 


On naît sans que l'on nous demande et on meurt souvent sans savoir pourquoi.

Entre ces deux phases importantes de l'existence on a souffert.

Des joies sont survenues, beaucoup de peines aussi et plus on avance en âge plus on se souvient des êtres chers disparus au fil du temps et la détresse est immense.

Et, au-delà de la souffrance et nostalgie, entre quelques moments de bonheur, on n'arrête pas de se poser des questions mitigées de remords épars. 

Ai-je été assez aimant, assez juste, assez compréhensif ? Et la réponse, en ce qui me concerne, est non. J'aurais pu et dû faire beaucoup mieux. 

Et le sentiment de culpabilité s'installe comme la dépression qui nous guettait...

Vivre en Société n'est possible qu'en respectant les règles éditées par nos représentants ; mais le sont-ils ?

Dès le plus jeune âge c'est : 

"Tiens-toi bien à table ; ne répète pas les gros mots que tous tes copains profèrent ; t'as intérêt de bien travailler à l'école, sinon tu seras puni ; tiens-toi droit ; range tes affaires ; ne mets pas le doigt dans le nez ; soit respectueux des adultes...

Et adolescent : t'es puni parce que tu n'est pas rentré à l'heure dite... Tu te couches sans manger ; Tu as fumé ? Tu ne verras pas tes copains pendant un certain temps..." 

Et on arrive à l'âge adulte où les bourreaux se remplacent :

"T'es arrivé en retard au travail ; quand on a la chance de toucher le salaire minimum, on se doit de respecter le code du travail ! Tu as bu, tu as fumé, tu t'es fait retirer ton permis pour excès de vitesse ?!

Et, en outre, tu n'as pas payé tes impôts dans le délai imparti ?! Tu sais que tu vas payer une pénalité importante !

Mais je n'ai plus de logement, pas d'argent ni de joie de vivre...

Alors tu iras en prison.

Impossible, il n'ya plus de place...

Alors tu iras vivre dans la rue comme la plupart des pauvres. Tu l'as mérité" !

03-02-2021

JoanMira