C’est vrai, j’avoue.
J’ai trop déconné dans la
vie ; je n’ai pas été le mec parfait voulu par mes parents…
J’ai déconné
adonf ; les sorties, l’alcool, les virées, les copains, le sport,
les restos, les bagarres : j’ai vécu.
Je ne regrette
rien ; si, peut-être, de n’avoir pas été plus prudent ; je n’aurais,
alors, pas été jeune.
Aujourd’hui, pensant aux temps passés, je réalise que tout est lisse ; les gens ne s’invitent plus chez
les amis passé 20 heures.
On prend rendez-vous, le calendrier des
vacances scolaires dans l’œil, « faut
Pas
déranger » !
Quand à la fin du XXème
siècle le « téléphone portable » n’existait pas encore, les gens
allaient les uns chez les autres et, même tard, ils s’attardaient en
connivence ; les problèmes se réglaient même à deux heures du matin, face
à face, les yeux dans les yeux .
C’était le joli temps de
l’amitié de la solidarité et de l’aventure.
Bordeaux, le 18 avril
2016
JoanMira