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22.9.11

Sarkozy, combien de scandales en tout?



Pour ceux qui auraient des faiblesses de mémoire, nous rappelons ici tous les scandales auxquels il a été mêlé...
... Bon, d’une part on a arrêté de compter, et d’autre part nous n'avons vu aucun article ni aucun journaliste qui a pris le temps (ou a eu le courage) de lister vraiment TOUS les scandales depuis le début du mandat Sarkozy, en voici quand même quelques uns:
Un petit retour en arrière avec quelques « affaires » qui ont eu lieu durant le mandat de M. Sarkozy, et la liste est loin d’être terminée, donc si quelqu’un trouve une mise à jour… Pour bien nous rafraîchir la mémoire faisons une petite liste des quelques indélicatesses :
  • la nuit du Fouquet’s offerte par Desmarais
  • le Paloma (plusieurs centaines de milliers d’euros pour 4 jours) payé par Bolloré
  • Air Bolloré pour le voyage en Egypte
  • la villa à Wolfeboro offerte par des amis de Prada et Tiffany
  • le voyage mexicain dans une villa d’un banquier condamné aux USA pour blanchiment d’argent de la drogue
  • 5 Nissan 4X4 mis à disposition gracieuse pour la famille Sarkozy Bruni à Megève quand on licenciait 20 000 personnes
  • cocktail à New York qui a coûté 200 000 €
  • concert payé à Johnny pour le 14 juillet, l’évadé fiscal et ami du couple présidentiel (1 et quelques millions d’euros)
  • le repas de l’UPM à 1 million d’euros et une douche
  • le salaire de Boutin
  • les 12 000 euros de cigares de Christian Blanc en un an payé par l’Etat, puis contrôle fiscal avec suspicion de dissimulation
  • les repas bi-tri hebdomadaires du chef de l’Etat au Bristol (menu à 200 €) alors qu’il y a un chef payé à l’année à l’Elysée
  • les invitations permanentes des élus UMP à des cocktails, repas, déjeuners, petits déjeuners dîners à l’Elysée par centaines d’invités et par dizaines d’invitations
  • le budget voyage de l’Elysée explosé
  • l’aménagement de Air Sarkozy One plusieurs centaines de millions d’euros
  • le fils Bachelot et son poste dans un organisme dépendant du ministère de sa mère
  • la fameuse affaire de l’Epad
  • le fils Pierre emmené, comme le fils Louis, dans des voyages officiels d’agrément comme le Maroc, le Mexique, l’ONU ou les jeux Olympiques, quand ils n’ont aucune charge de responsabilité politique ni industriel
  • la réservation de la suite junior pour Rama Yade (plus de 600 € la nuit) pour son voyage en Afrique du sud
  • l’affaire des préfets saqués (pour des sifflets et pour crime de lèse pelouse)
  • le coût astronomique des voyages sécurisés du Président de la République, coûts directs et indirects par paralysie des villes
  • les sondages et les rémunérations illégales et énormes des conseillers en « sondagistique » Giacometti et Buisson (enquête refusée par le parlement UMP)
  • déclaration new yorkaise concernant la culpabilité avant procès, procès qui a relaxé Villepin
  • l’affaire Tapie avec 45 millions d’euros d’indemnités
  • conseil donnés au Président de la République par un conseiller du ministère de la justice dans l’affaire Clearstream
  • Président attaquant en justice alors qu’il est protégé par son immunité ce qui crée une distorsion devant la justice et une inégalité certaine et préjudiciable
  • le voyage d’Estrosi en jet privé depuis New York payé par l’Etat,
  • l’appartement de fonction de Fadela Amara illégalement mis à disposition de sa famille
  • Pérol nommé à la tête du regroupement des Caisses d’Epargne et des Banques populaires
  • Richard nommé à la tête d’Orange, Richard condamné pour fraude fiscale, qui a reversé au trésor public 660 000 € en septembre 2007, alors directeur de cabinet du ministère de l’économie (on croit rêver) dont 5 % pour mauvaise foi
  • Michèle Laroque, compagne d’un certain Baroin, ex Chiraquien reconverti, revient d’urgence se fiscaliser en France après une évasion de plusieurs années aux USA dans l’Etat du Nevada le moins fiscalisé,
  • rémunération illégale du Président de la République de septembre 2007 au 31 décembre 2007
  • les légions d’honneur distribuées comme des petits pains aux amis du pouvoir dont le Belge Frère et le Canadien Desmarais, les amis couturiers de Clara, les copains Clavier et Réno…

Scandales: Sarkozy, dans la tourmente, se dit "totalement étranger" à l'affaire Karachi




Les mises en examen de proches de Nicolas Sarkozy se succèdent, mais le chef de l'Etat n'avait pas encore pris la parole. C'est désormais chose faite. Jeudi, par l'intermédiaire d'un communiqué de l'Elysée, le président a tenu à prendre ses distances avec les affaires en cours. Et la présidence de lister trois points de défense. "Nicolas Sarkozy n'a jamais dirigé la campagne de M. Edouard Balladur" et "il n'a jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne. Il en était le porte-parole", peut-on lire dans ce communiqué.
Concernant l'affaire Karachi, l'Elysée assure également que "le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier". "Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier", précise le texte, tout en rappelant qu'à l'époque du contrat d'armement, Nicolas Sarkozy "avait manifesté son hostilité". "Il y est donc totalement étranger", croit savoir la présidence, qui dénonce la "calomnie" et la "manipulation politicienne".

5.9.11

Sarkozy, le menteur



Aux Etats-Unis, hommes et femmes politiques ne redoutent qu'une chose plus que l'échec: être pris en flagrant délit de mensonge.

Là-bas, le mensonge est plus grave que son objet. Il est politiquement mortel.

Mais nous sommes en France. En Sarkofrance. Et les plus hautes autorités de l'Etat peuvent mentir, de surcroît dans une une affaire d'espionnage de journaliste, sans que cela ne prête à conséquence.

Cette semaine, Nicolas Sarkozy avait organisé son agenda comme toujours, hors sol et électoral. Un sermon aux ambassadeurs, une grande conférence sur la Libye, un déplacement dans les Vosges sur l'emploi, et hop, le tour était joué! Mais voici que dès mercredi, pour son retour sur le sol français, une nouvelle tourmente politico-médiatique bousculait les plans présidentiels.

31.8.11

Sarkozy accusé de pots-de-vin


Sarkozy accusé de pots-de-vin

Dans « Sarko m’a tuer » (Stock), un ouvrage des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme paru mercredi, la magistrate de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, qui a instruit un volet de l’affaire Bettencourt, aujourd’hui dessaisie, dit avoir été « frappée » par « la peur (des témoins) de parler sur PV (procès-verbal) à propos de Nicolas Sarkozy », selon des extraits cités par l’hebdomadaire L’Express. « L’un d’eux m’a dit qu’il avait vu des remises d’espèces à Sarko », poursuit la magistrate dans cet ouvrage, selon des passages également mentionnés par le quotidien Libération. Et elle précise : « L’infirmière de Liliane Bettencourt a confié à ma greffière, après son audition par moi : ’J’ai vu des remises d’espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal’ ».

La présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre a été un temps saisie d’une citation directe de Françoise Bettencourt-Meyers qui accusait le photographe et écrivain François-Marie Banier d’avoir commis un abus de faiblesse sur sa mère. Selon la magistrate, « ce procès représentait pour l’Elysée un risque majeur, il y avait 90 % de chances pour que ce soit déflagratoire. Il fallait me faire dessaisir, par tous les moyens. Il était impératif de me débarquer ». Sollicitée par Libération, la juge s’est refusée à toute déclaration mais, écrit le quotidien en se référant à « son entourage », « elle assume absolument ses propos » et « ne retire rien » à ce qu’elle a dit aux auteurs du livre « Sarko m’a tuer ».

« Allégations mensongères », estime l’Elysée

« Ce sont des allégations scandaleuses, infondées et mensongères », a réagi le palais de l’Elysée. Le premier ministre français, François Fillon, a abondé dans le même sens et dit souhaiter que les procédures en cours « viennent rapidement » mettre un terme à ces « manipulations ».
Du côté de l’opposition socialiste, Martine Aubry affirme ne pas comprendre « que Mme la juge n’ait pas exprimé cela devant le procureur même si je sais les pressions dont elle a été l’objet et dont elle s’est d’ailleurs plainte ». « Je pense qu’aujourd’hui – je l’espère en tout cas – une nouvelle enquête va être ouverte. C’est ce qui se passe normalement dans un pays où la justice est indépendante et libre », a poursuivi la secrétaire du PS français.
Sur France 2, Fabrice Lhomme, un des auteurs de « Sarkozy m’a tuer », a indiqué que les extraits publiés par la presse « ne restituent que quelques phrases d’Isabelle Prévost-Desprez, qui parle surtout et principalement de la pression hallucinante qu’elle a eue sur les épaules ». « Elle dit clairement qu’elle a senti la main de l’Elysée derrière toutes les difficultés qu’elle rencontrait pour son enquête et derrière les peurs qu’elle devinait chez les témoins qu’elle convoquait », a-t-il ajouté.
(avec AFP)
LE SOIR - BELGIQUE 

Scandale Sarkozy - Affaire Bettencourt : une juge accuse Sarkozy d'avoir reçu des espèces



Publié le 31.08.2011, 07h43 | Mise à jour : 11h56  

Dans un livre publié par deux journalistes du Monde, Isabelle Prévost-Desprez raconte comment elle a recueilli, dans le secret de son cabinet, des témoignages saisissants mettant en cause Nicolas Sarkozy. | AFP/Fred Dufour


Ce n'est qu'une phrase dans un livre, mais elle fait l'effet d'une bombe. Parce que son auteure est une magistrate au sommet de l'institution judiciaire, la juge Isabelle Prévost-Deprez, dessaisie de l'affaire Bettencourt. Et parce qu'elle accuse directement Nicolas Sarkozy d'avoir reçu des espèces chez Lilane Bettencourt avant son élection en 2007, dans un livre publié ce mercredi par deux journalistes.
Dans un livre consacré aux personnes brisées par le chef de l'Etat, intitulé «Sarko m'a tuer», Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au Monde, ont recueilli le témoignage saisissant de la juge Prévost-Deprez. Cette magistrate aguerrie instruisait un volet du dossier Bettencourt avant d'en être déssaisie à l'automne 2010. Et pour cause, révèle-t-elle : elle avait connaissance d'au moins deux témoignages incriminant expressément le chef de l'Etat.

«J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy»

Le premier témoignage vient d'un des témoins dans l'affaire, raconte-t-elle dans le livre : « Il m'a dit qu'il avait vu des remises d'espèces à Sarko». Un témoignage recueilli hors procès verbal. La magistrate raconte ensuite qu'un deuxième témoin s'est exprimé, non pas à elle, mais à une personne de son cabinet. «L'infirmière de a confié à ma greffière, après son audition par moi : J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur le procès-verbal ».

Deux témoins, révèle donc la magistrate, ont vu le chef de l'Etat recevoir des espèces de la part de la milliardaire avant sa campagne en 2007. Lorsque l'affaire battait son plein, la comptable de Liliane Bettencourt avait bien parlé de versement d'espèces mais n'avait nommé personne.

Qu'une juge respectable lâche donc dans un livre ces informations absolument déflagratoires est une première. Libération note d'ailleurs que la vice-présidente du TGI de Nanterre devra sans doute assumer ses propos devant un tribunal, si les nouveaux magistrats chargés de l'affaire décident d'entendre son témoignage ou celui de l'infirmière en question.

«Boules puantes»
L'Elysée a répliqué ce mercredi que ces accusations étaient «infondées, mensongères et scandaleuses». Contactée par Libération, la présidence de la République assurait dès mardi «tout ignorer, tout», et s'indignait d'une «situation affolante, d'un régime où l'on peut preofesser des accusations sans en assumer la responsabilité.» «La magistrate avait le devoir de ne pas garder une information comme celle-là», note par ailleurs l'Elysée, qui s'étonne de ces révélations, «un an et demi après les faits». Un proche du chef de l'Etat évoque même une attaque de campagne dans les colonnes du journal : «Martine Aubry dénonçait les boules puantes. Eh bien, nous y sommes.»

Pour Fabrice Lhomme, un des auteurs de «Sarkozy m'a tuer», «cela ne restitue que quelques phrases d'Isabelle Prevost-Desprez, qui parle surtout et principalement de la pression hallucinante qu'elle a eue sur les épaules (...), et elle dit clairement qu'elle a senti la main de l'Elysée derrière toutes les difficultés qu'elle rencontrait pour son enquête et derrière les peurs qu'elle devinait chez les témoins qu'elle convoquait».

Réagissant à ces révélations, la droite s'indigne ce mercredi dans le sillage de l'Elysée, tandis que la gauche espère l'ouverture d'une enquête.
LeParisien.fr

LE "BOOMERANG" DE SCANDALES EN TOUT GENRE DEMASQUE SARKOZY


Les propos d'Isabelle Prévost-Desprez sont démentis par l'Elysée. "Ce sont des allégations scandaleuses, infondées et mensongères", affirme-t-on à l'Elysée.

Dans un livre publié mercredi 31 août par deux collaborateurs du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme (Sarko m'a tuer, éd. Stock, 364 p., 19 euros), une trentaine de personnalités s'estimant victimes de Nicolas Sarkozy s'expriment. Policiers, magistrats, hauts fonctionnaires, responsables politiques ou simples anonymes racontent comment leur carrière, voire leur vie, a été brisée par le chef de l'Etat ou son entourage.
Parmi ces personnalités, la juge de Nanterre (Hauts-de-Seine) Isabelle Prévost-Desprez, qui a notamment instruit un supplément d'information dans l'affaire Bettencourt, avant d'être dessaisie à l'automne 2010. La magistrate, qui explique avoirfaire face aux pressions du pouvoir via le procureur Philippe Courroye, un proche du président de la République, révèle notamment les confidences que lui auraient faites des témoins situés dans l'entourage de Liliane Bettencourt. "L'un d'eux, hors procès-verbal, m'a dit qu'il avait vu des remises d'espèces à Sarko", assure-t-elle.
Isabelle Prévost-Desprez évoque également le témoignage de l'infirmière de l'héritière de L'Oréal, qui aurait confié à sa greffière : "J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal." Mercredi 31 août au matin, l'Elysée à déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) que les déclarations de Mme Prévost-Desprez étaient "infondées, mensongères et scandaleuses". La porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, a ajouté, sur France 2 : "Quand on a des accusations à porter, on doit les porter devant la justice." Martine Aubry a, de son côté, demandé "l'ouverture d'une enquête" : "Je ne comprends pas que Mme la juge n'ait pas exprimé cela devant le procureur même si je sais les pressions dont elle a été l'objet et dont elle s'est d'ailleurs plainte", a déclaré la candidate à la primaire sur BFM TV/RMC. "Quand une allégation se retrouve sur la place publique une nouvelle enquête doit avoir lieu."
Les déclarations de Mme Prévost-Desprez font écho à celles de Claire Thibout, l'ancienne comptable des Bettencourt, qui décrit dans l'ouvrage comment la police, à la demande du parquet de Nanterre, a tenté de la faire revenir sur ses déclarations en juillet 2010 au site Mediapart, dans lesquelles elle désignait Nicolas Sarkozy comme destinaire éventuel d'enveloppes d'argent liquide.
Le livre contient d'autres révélations sur les méthodes qui auraient été employées par le pouvoir pour déstabiliser des adversaires politiques ou nuire à des personnalités. Il contient notamment le témoignage de l'ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie à la chancellerie, David Sénat, mis à l'écart et placé sous surveillance par les services secrets, car suspecté d'être une source du Monde dans l'affaire Bettencourt.
Le magistrat explique comment un conseiller du chef de l'Etat aurait cherché à obtenir des informations sur une affaire privée susceptible de nuire à Me Olivier Metzner, l'avocat de la fille de Liliane Bettencourt. Il raconte aussi que le cabinet de Michèle Alliot-Marie aurait fait fuiter dans la presse, au moment de l'affaire Clearstream, des éléments de la procédure pouvant être embarrassants pour Dominique de Villepin.
LE MONDE