Dessin de Chapatte, Le Temps, Suisse |
Que se passerait-il si l'un des "pays assistés" finissait par
dire "non" ? Telle est la question que certains responsables de la
troïka des bailleurs de fonds internationaux (FMI, BCE, CE) commencent à se
poser au sujet de la Grèce. Au terme d'une année au pouvoir marquée par un
entêtement croissant face aux exigences de réformes, le gouvernement de
coalition grec répète à l'envi qu'il n'acceptera plus aucune mesure
d'austérité.
A bien des égards, la Grèce ne
choque plus. L'essentiel de sa dette étant détenu par ses sauveurs
institutionnels - les gouvernements européens, les institutions de la zone euro
et le Fonds monétaire international - le marché financier n'y prête plus guère
attention.
En outre, les litiges entre Athènes et les gestionnaires de plans de
sauvetage sont devenus si courants qu'ils passent désormais inaperçus, y compris
à Bruxelles et Berlin, où les décideurs politiques sont largement habitués aux
caprices de la Grèce.
Si l'on en juge par le sentiment d'exaspération à peine dissimulé qui règne
chez les négociateurs ces derniers jours, les tables rondes en cours, qui durent
depuis deux mois, semblent refléter un changement de méthode, et non pas
seulement de braquet.
A première vue, le litige porte sur [...] lire
la suite sur presseurop.eu
COURRIER INTERNATIONAL