Fin
de partie pour Christiane Taubira. Le président de la République, François Hollande, et la ministre
de la justice,
Christiane Taubira, « ont
convenu de la nécessité de mettre fin [aux] fonctions [de
Mme Taubira] au moment
où le débat sur la révision constitutionnelle s’ouvre à l’Assemblée nationale,
aujourd’hui, en commission des lois », écrit l’Elysée dans un
communiqué, mercredi 27 janvier.
Femme de
caractère, intelligente, excellente oratrice et égérie de la vraie gauche, la Guyanaise
Christiane Taubira a toujours été considérée comme un électron libre dans la
vie politique française.
Femme
de gauche, apparentée PS, puis candidate du PRG à l'élection présidentielle de
2002, elle n'est toutefois restée entièrement fidèle qu'à un seul parti,
Walwari (« Éventail »), qu'elle a fondé en 1993 et dont elle est toujours
présidente.
Députée
de Guyane de 1993 à 2012, elle a également siégé durant cinq ans au Parlement
européen.
Lors
des primaires socialistes de 2011, elle a soutenu Arnaud Montebourg.
Elle
est nommée garde des Sceaux et ministre de la Justice du gouvernement de
Jean-Marc Ayrault en mai 2012.
C'est
elle qui a défendu le projet de loi légalisant le mariage homosexuel et est
devenue, depuis, la pire ennemie des organisations catholiques opposées à cette
réforme du Code civil.
Edition JoanMira