Une violente cellule orageuse a traversé la région Île‑de‑France en début de soirée, avec des rafales parfois supérieures à 100 km/h – jusqu'à 112 km/h mesurés près de la Tour Eiffel – ainsi que des pluies torrentielles et des coups de tonnerre intenses.
Placée en vigilance orange, Paris a été le théâtre d’un phénomène « supercellulaire » accompagné de grêle, notamment dans l’ouest du pays, avec des grêlons de 2 à 5 cm, provoquant chutes d’arbres, inondations et coupures de courant.
Vers 21 h, c’est un véritable déluge qui s’est abattu sur la capitale. Des trombes d’eau ont envahi plusieurs stations de métro, certaines étant temporairement fermées (Franklin D. Roosevelt, Victor Hugo, Porte de Versailles) pour cause d’inondations. Les lignes RATP ont été perturbées, la visibilité réduite, tandis que les pompiers de Paris, submergés d’appels, ont rappelé l’importance de ne solliciter les secours qu’en cas d’urgence.
Les rues de la capitale ont subi de sérieux dégâts. Une quarantaine d’arbres sont tombés – notamment boulevard Malesherbes dans le 17ᵉ arrondissement – et d’autres artères ont été partiellement bloquées à cause de chutes ou d’inondations. Les pompiers ont comptabilisé au moins huit pompages et quatre dizaines de chutes d’arbres en Île‑de‑France et dans les Hauts‑de‑Seine.
Les images et vidéos partagées sur les réseaux ont montré des visuels impressionnants des inondations, accompagnés de foudroiements spectaculaires. Le mercure, qui dépassait 35 °C en début de soirée, a chuté de près de 11 °C en seulement 20 minutes suite à l’arrivée de l’orage… une transition brutale et spectaculaire.
En résumé, en quelques heures, Paris a été frappée par une tempête violente : rafales dépassant les 100 km/h, chutes d’arbres, métros inondés, rues bloquées, pluies diluviennes, grêle et éclairs ont provoqué des dégâts matériels et perturbé fortement la vie urbaine. L’événement souligne la puissance des phénomènes météorologiques en cours de revendication climatique, et pose des défis pour la gestion des infrastructures urbaines, la mobilité et la résilience des services publics en période de météo extrême.
ClPress