La guerre et Facebook font mauvais ménage. Ce matin, la une du 
journal flamand De Morgen était censurée par le réseau social. En cause? Une 
image jugée trop violente pour les membres du réseau social…
“La guerre que personne ne veut voir” faisait la une ce matin dans 
le journal De Morgen. Sur Facebook en revanche, aucune trace de la couverture du 
journal. Et pour cause puisque Facebook a tout simplement fait disparaître 
l’image…
Ce matin, le journal De Morgen proposait à ses lecteurs une édition spéciale 
sur la guerre en Syrie. L’occasion de découvrir de nombreux témoignages mais 
aussi clichés chocs de cette guerre de l’ombre. Pour la une de ce numéro 
spécial, le journal avait choisi la photo d’un enfant blessé. Une image jugée 
trop choquante par Facebook pour apparaître sur le réseau social.
© kos.
On le sait, Facebook a la censure facile, et d’une efficacité redoutable. Il 
n’aura en effet fallu que quelques minutes aux équipes de Facebook pour 
supprimer le cliché en question.
Rappelé à l’ordre, le quotidien flamand a également reçu un avertissement, 
rappelant les consignes d’utilisation du réseau social.
De Morgen, qui se défend en évoquant l’impact visuel de cette photo, regrette 
la décision de Facebook et les règles mises en place par le réseau social, qui 
ne laissent que peu de liberté aux organes de presse.
Pour rappel, Facebook applique une censure très sévère sur son réseau pour 
tout ce qui concerne la sexualité et la violence visuelle. Qu’il s’agisse de 
photos, d’illustrations ou de dessins, le réseau social ne tolère aucun écart et 
use à la fois de méthodes de contrôle automatisées et manuelles.
LE SOIR - BELGIQUE
