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17.8.20

David Mesguich : Mons (Belgique) - (Photographie)

Mons (Belgique). Trois œuvres, trois époques. La collégiale, le beffroi et Lucie et les papillons. (définition réelle 3 145 × 315)
Mons (Belgique). Trois œuvres, trois époques. La collégiale, le beffroi et Lucie et les papillons

7.8.20

JoanMira : "Pensée hors saison" - (Texte)

De là-haut elle contemple la rivière scintillante ; elle perçoit, dans la pénombre des animaux insouciants ; vaquent-ils à leurs occupations ou errent-ils d’instinct sans chercher à savoir où ils vont et pourquoi sont-ils là.

Elle commence à virevolter lentement ; et, arrivant à un autre stade elle a tout loisir de se laisser bercer par la brise parfumée de toutes ces senteurs d’automne s’évaporant des feux de bois…

Un rayon pâle de soleil déclinant, lui rappelle les peintres impressionnistes qui l’ont aimée et qu’elle a aimés. Doux souvenirs d’un passé, de couleurs, pensées, parfums…

Parfums de plus en plus présents ; le sol est à bout de brindille ; la mousse vert-pastèque des grands arbres se détache nettement maintenant.

Dans un dernier souvenir avant l’atterrissage, elle a le temps de s’incliner devant cette nature ; car, si chute en plein milieu d’orage, elle n’eût pu avoir cette pensée voluptueuse, répétée et lente tel le « Boléro » de Ravel…

Sa transformation sera donc, sans doute, empreinte d’une douceur éternelle.

Voilà, le sol…Douceur et rêve … Il est temps que la métamorphose de la feuille commence…

04/10/2016
JoanMira

JoanMira : "Guiche vu des hauteurs" - Pays Basque, France - (Photographie)


JoanMira : "Solitude et maison abandonnée" - Guiche, Pays Basque, France - (Photographie)


30.7.20

Sud-Ouest - France : Le feu à Anglet (64) - Information

Vidéo. Anglet : un incendie en cours dans la forêt de Chiberta


Le feu s’est déclaré en fin d’après-midi, à Anglet, jeudi 30 juillet. 2,5 hectares de forêt sont, pour l’heure, partis en fumée

Les pompiers d’Anglet sont mobilisés depuis la fin d’après-midi, ce jeudi 30 juillet, après qu’un incendie s’est déclaré dans la forêt de Chiberta. Un épais panache de fumée est visible au-dessus de la zone.

À 20h55, l’intervention était toujours en cours, et les secours ne disposaient d’aucun détail sur les circonstances de l’incendie.

Joint par "Sud Ouest", le maire d’Anglet, Claude Olive, a indiqué que 2,5 hectares de forêt sont déjà partis en fumée. L’édile craint que les rafales de vent empirent la situation.

Des renforts de pompiers ont été mobilisés pour tenter d’éteindre les flammes. Le maire a également confirmé que les habitations aux alentours ont été évacuées. 

Un Tracker, arrivant de Mérignac, est venu en renfort aérien vers 20h30. Il a effectué un premier passage entre le stade Orok Bat et des habitations en lisière de la forêt. Un deuxième largage a permis de déverser de l’eau plus vers l’intérieur de la forêt.
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Photo : JoanMira

Daniel Guichard : "Faut pas pleurer comme ça" - Musique - Live - Video

Photo : JoanMira

28.7.20

Expressions populaires françaises " Etre au taquet" : Se donner à fond (Dictionnaire)


 

Origine et définition

L'origine de cette expression est facile à comprendre.
Si on met de côté le sens argotique de "coup à la figure", un taquet, c'est, par exemple :
* un morceau de bois servant à tenir une porte fermée (XVe siècle) ;
* un coin de bois qui sert à caler un meuble (XIXe siècle) ;
* en voile, et depuis le XVIIe siècle, un moyen de maintenir un cordage à une certaine position ou une voile plus ou moins tendue (taquet à cornes, taquet coinceur, taquet basculant...) ;
* une butée métallique destinée à limiter les mouvements du chariot d'une machine à écrire.
Dans tous ces cas, donc, et d'autres encore, le taquet sert à bloquer quelque chose.
On comprend donc que, d'un 'sauvageon' qui roule en ville à 90 km/h sur sa mobylette 49 cm3 trafiquée, la manette de gaz à donf, on puisse dire qu'il est au taquet, la poignée d'accélération étant en butée.
De même, mais dans un sens plus figuré, on peut dire de quelqu'un qui est débordé de travail et qui ne peut vraiment rien prendre d'autre en charge, qu'il est au taquet.

Robert Doisneau : "My First Teacher", Villejuif, France, 1935 (Photographie)

Robert Doisneau, My First Teacher, Villejuif, France, 1935

25.7.20

JoanMira : Atome désintégré (Texte)

Et puis cette odeur lugubre,
Ce picotement nauséabond.

"Il" est là, omniprésent, envahissant,
Insidieux et flottant dans cette
Maligne et pâle clarté obscure,
Découpant de fantomatiques silhouettes
Qu'il a réunies; Monstrueuse délectation...

"Il" s'acharne en silence, sans états d'âme,
Provoquant d'insupportables cris d'épouvante
Et gémissements étouffés de la vie qu'il dévore.

Quels remords? "Il" ronge les chairs
De la victime inexorablement abandonnée
A la cruauté implacable de son bourreau.
Horrible souffrance, sans répit, sans espoir...

Esquisse-t-elle un triste sourire ? Un instant
Des images de sa jeunesse insouciante,
Le temps du bonheur; le piaillement
des enfants qui illuminaient sa vie; ses
enfants, le petit fils, le dernier; qu'il est beau

Mais...

De nouveau cette douleur lancinante...

C'est comment la "fin"? Des larmes impuissantes
De désespoir perlent sur ses belles joues ridées.

Epouvantable, inéluctable, "Il" continue son
Travail de sape... entreprend l'étape dernière...

Ah, la mer, le soleil, derniers voyages à
l'automne de la vie... c'était un presque rien de rares bonheurs, simples, faits d'éclats de rire
Communicatifs et démesurés, sorte d'éclairs furtifs
Sur un visage juvénile et déjà las, pourtant...

Elle étouffe à chaque inspiration; elle voudrait
Repousser tous ces pauvres regards désespérés,
Pitoyables, inutiles témoignages d'impuissance,
Qui assistent à l'agonie de sa dignité...

Qui ou quoi pourrait atténuer cette douleur?
Dieu? Quelle idée! Cet expert créé par les Hommes
pour asséner l'obscure vérité de l'ignorance,
Sinon soumettre le troupeau à ses caprices. Cruel!

Sa gorge étrangle sous des remords avivés de regrets;
Que n'a-t-elle plus donné, plus aimé...

Un violent coup de poignard fige ses pensées...
Que de temps perdu... Comme la jeunesse passe vite!

Un répit... La douleur s'estompe;
Non ce n'est pas possible;
Rêve-t-elle? Quel étrange cauchemar!

Soudainement, elle se sent en apesanteur ;
Une douce lueur bleu-pâle a envahi son esprit
Et caresse ce pauvre petit corps chétif d'une
lumière, très douce, telle la brise suave
de son enfance, parfumée de senteurs océanes.

Son âme a brisé les chaînes; Elle est apaisée.
Plus rien ne l'emprisonne ; elle plane désormais,
Dans la pureté d'un azur profond, limpide,
Sans limites; sereine, sans regret ni remords.

Elle se laisse bercer au gré des Alysées.
Cosmique, universelle, parmi une féérique
Constellation d'astres scintillant de mille feux.

LIBEREE, TOUT SIMPLEMENT.

Adieu être aimé. L'esprit de ton esprit ne craint plus
d'emprunter le "passage". 
Nous avons tant de choses
A nous dire...


juillet 2020