Nombre total de pages vues
1.3.16
29.2.16
Photographie. Liu Bolin, l'art de la dissimulation
Disparaître,c’est protester.
Quand, le 16 novembre 2005, les autorités chinoises procèdent à la démolition du village de Suo Jia Cun et à l’expulsion de ses habitants pour préparer les Jeux olympiques de 2008, elles ne savent pas encore qu’une nouvelle démarche artistique va naître de cet événement. L’atelier de Liu Bolin est détruit ce jour-là ; l’artiste chinois décide alors de “se fondre dans l’environnement”. “Certains diront que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c’est l’environnement qui s’empare de moi.”
Réseaux sociaux. 5 nouvelles émotions sur Facebook – et une tonne de données sur vous
La vie ne pouvait pas se limiter à une réaction. Et si les utilisateurs du réseau social réclamaient depuis des années l’apparition d’un bouton “je n’aime pas”, Facebook leur a donné cinq nouvelles émotions à utiliser à compter du 24 février. On peut désormais commenter d’un “like”, d’un “love”, d’un “triste”, d’un “en colère”, d’un “ahah” et d’un “wow”. Un changement qui peut paraître anodin, “mais ces petits boutons vont entraîner de grands changements”, souligne The Wall Street Journal.
Car là où l’utilisateur voit des émotions, Facebook imagine surtout des données à récolter, explique Slate. “Facebook vous dira qu’il veut juste donner de nouveaux moyens de communiquer et de s’exprimer à ses utilisateurs, prévient le site d’information américain. Mais, comme pour tout ce que fait Facebook, il y a ici un double objectif, et ce second objectif implique les données personnelles. Plus spécifiquement, Facebook va désormais pouvoir en collecter – et en profiter – bien davantage.”
Les publicitaires à l’affût:
L’entreprise de Mark Zuckerberg s’est construite essentiellement sur la collecte et la revente de données personnelles, et le bouton “like” en était déjà un pilier essentiel.“Quand vous ‘likez’ une information sur votre fil d’actualité, cela signifie que vous souhaitez en savoir plus”, indique Slate. Mais, avec cet unique bouton, Facebook ne pouvait pas savoir à quel point vous vouliez en savoir davantage.
Courrier International - France
Inscription à :
Articles (Atom)