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13.10.14

Le Prix Nobrel d'Economie au français Jean Tirole

Jean Tirole à Toulouse, en juin 2008. Le Français a reçu le prix Nobel d'Economie, lundi 13 octobre 2014 - AFP/Eric Cabanis
Jean Tirole à Toulouse, en juin 2008. Le Français a reçu le prix Nobel d'Economie, lundi
13 octobre 2014
- AFP/Eric Cabanis

Le prix Nobel d'Economie a été attribué, le 13 octobre, au Français Jean Tirole pour son "analyse de la puissance du marché et de la régulation", annonce The Wall Street Journal.
Agé de 61 ans, ce spécialiste de la théorie des jeux est président de la fondation Jean-Jacques Laffont–Toulouse School of Economics et directeur scientifique de l'Institut d'économie industrielle à Toulouse.
Selon le comité Nobel, c'est "l'un des économistes les plus influents de notre époque" ; il a notamment "éclairci la manière de comprendre et de réglementer les secteurs industriels dominés par quelques entreprises importantes". "Autrement dit, commente The Guardian, ses travaux ont contribué à empêcher les grandes entreprises de nous exploiter."
Jean Tirole est le troisième Français récompensé dans cette catégorie, après Gérard Debreu en 1983 et Maurice Allais en 1988. Le prix qui lui a été remis s'appelle en réalité le "prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel". Il a été créé en 1968 par la Banque centrale de Suède. D'une valeur de 910 000 euros, il clôt la saison des Nobel.
 
Courrier International

5.10.14

Jean Ferrat - "Camarade" - Diapos - Musique (Classiques de la chanson française)

"Camarade"

Image - Le retour de SarkopetitZizi!



Le peuple français tout entier "espère" le retour de Sarkozy (!)

France - SarkopetitZizi rame!

Nicolas Sarkozy ne croyait pas si bien dire, jeudi dernier, à Troyes. "C’est pas facile la politique", a-t-il expliqué ce jour-là aux nombreux militants venus l’écouter lors de son deuxième meeting dans le fief électoral du chiraquien François Baroin, rallié à l’ancien Président. Pas facile? Son retour est contrarié.
Dans notre enquête Ifop/JDD, l’ancien Président continue de faire largement la course en tête pour la présidence de l’UMP face à ses deux challengers Bruno Le Maire et Hervé Mariton. L’ex de l’Elysée obtient 68% des suffrages des sympathisants UMP contre 18% pour l’ancien ministre de l’Agriculture et 1% pour le député de la Drôme. 13% des personnes interrogées ne formulent aucune préférence.
Mais deux semaines après son début de campagne sur France 2 et Facebook, Nicolas Sarkozy voit sa cote reculer de sept points. "Ce tassement montre que l’effet de l’annonce s’est vite estompé, relève Jérôme Fourquet, directeur du département opinions de l’Ifop. Mais ça ne profite pas à la concurrence", conclut-il. L’effet de souffle du retour de Sarkozy aura duré donc peu de temps. Pas de quoi remettre en question son élection le 29 novembre, jour de l’élection du nouveau président de l’UMP.
Le Jdd - France

24.9.14

Algérie - L'Etat islamique place ses pions

Dessin de Arend.

Un groupe terroriste algérien inconnu a annoncé le 13 septembre qu'il quittait Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et rejoignait les rangs de l'Etat islamique [EI, dirigé par Abou Bakr Al-Baghdadi].

Le groupe Djound Al-Khilafa en Algérie (Les soldats du califat en Algérie) est composé de membres de cellules dormantes d'Aqmi dans le centre du pays. A sa tête, on retrouve Abdelmalek Al-Gouri, [alias Khaled Abou Souleiman, un homme recherché par les services de sécurité algériens et condamné par contumace en 2012 à la peine capitale].

Prudence des analystes
Aucune réaction officielle n'a été publiée à l'annonce de la nouvelle, et les analystes restent prudents quant à la véracité de ce communiqué et aux raisons ayant poussé à une telle annonce.
Cette nouvelle division au sein d'Aqmi intervient quelques jours seulement après que la presse a fait état d'informations sur les plans de l'EI de s'implanter dans le sud-est algérien, à la frontière avec la Libye. Des rapports de sécurité ont également parlé de graves divisions au sein du conseil consultatif d'Aqmi.
"Nous savons que des figures influentes de l'organisation qui souhaitent suivre Abou Bakr Al-Baghdadi préfèrent attendre avant de se prononcer, car ils savent que cela fragiliserait la structure", a expliqué un officier algérien sous couvert de l'anonymat.
L'exode des groupes affiliés à Al-Qaida
Bien que le leader d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, ait refusé de reconnaître l'EI et préféré renouveler son allégeance à Al-Qaida, d'autres personnages importants de son organisation semblent désireux de changer de partenaires. Cet été, l'un d'eux, Abou Abdallah Othmane El-Acimi, a officiellement rallié la cause de l'EI.
De leur côté, les branches maghrébine et yéménite d'Al-Qaida ont publié le 16 septembre un communiqué dans lequel elles menacent la coalition anti-EI, et s'opposent à toute action armée contre le mouvement terroriste. Cet appel était en grande partie destiné aux groupes armés actifs en Irak et en Syrie, leur demandant de ne pas combattre l'EI.
Ultime tentative
Selon certains experts, cet appel tardif d'Al-Qaida est une ultime tentative de la part du mouvement de sauver la face après que ce nouveau mouvement terroriste [qui se développe sous la bannière de l'EI] lui a volé la vedette. C'est une position tactique destinée à mettre un coup d'arrêt à l'exode des groupes terroristes affiliés à Al-Qaida, expliquent-ils.
Concernant la menace de l'EI, le ministre des Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra a déclaré le 15 septembre que "l'EI s'est offert un nom qu'il ne mérite pas, et l'islam est innocent de ces comportements ignobles". Il souligne que l'Algérie coopérera avec les autres pays arabes dans la lutte contre le terrorisme.
 
Courrier International