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26.5.14

Européennes - France: Victoire du Front National

Marine Le Pen le 25 mai 2014 au siège du FN.
Marine Le Pen peut jubiler: pour la première fois de son histoire, le FN est en tête d’un scrutin national. Avec 25% des votes aux européennes selon les dernières estimations, le parti frontiste est largement premier devant l’UMP (20%) et le PS (15%).Visiblement, le léger regain de mobilisation a profité au FN puisque l’abstention massive, autour de 57%, est moins forte qu’annoncée. Ce «score historique» fait du FN «le premier parti de France», a plastronné Florian Philippot, qui a laminé la liste UMP menée par Nadine Morano dans l’Est (29% contre 22,9%).
Le FN est arrivé en tête dans cinq des sept régions où les résultats étaient connus à 23h, laissant à Marine Le Pen le soin d’établir le meilleur score avec 32,6% dans le nord-ouest. «Le peuple souverain a parlé haut et clair», a-t-elle lancé depuis le siège du FN, où elle a appelé François Hollande à «prendre les dispositions qui s'imposent pour que l'Assemblée devienne nationale», c’est-à-dire à dissoudre l’Assemblée.

«Un choc, un séisme»

Le Premier ministre n’a évidemment pas du tout tiré la même analyse: cette victoire nette du FN est «un choc, un séisme» qui exprime «une crise de confiance» et «la colère» des Français, a-t-il jugé. «Nous devons faire preuve de courage car la France doit se réformer», a-t-il ajouté le visage crispé, estimant qu’il fallait «aller plus vite».
Si tous les commentaires tournaient dimanche autour du FN, ce «séisme» aura de nombreuses répliques. «Des leçons doivent être tirées», a admis l’Elysée, qui a convoqué une réunion d’urgence lundi après cet «événement majeur». A gauche, plus que la défaite, attendue, c’est le total très bas de l’addition des scores de partis de gauche (autour de 32%) qui inquiète. A l’UMP, les couteaux sont de nouveaux tirés. Finalement, c’est Laurent Fabius qui a le mieux résumé la soirée, estimant qu’il y avait «un gagnant et beaucoup de perdants, le PS, l'UMP, les autres partis, la France, l'image de la France en Europe, l'Europe elle-même».
 
Le Figaro - France

23.5.14

Les Maîtres de la Photo - Edouard Boubat - "Rémi écoutant la mer"

L'image du jour 23-05-2014

Le deuil
En Turquie, le bilan définitif de la catastrophe minière dans la ville de Soma s‘élève à 301 morts. Tous les corps ont été récupérés. L’heure est à présent aux funérailles. REUTERS/Stringer

Françaises tuées en Argentine : le principal accusé avoue un viol

Françaises tuées en Argentine : un accusé avoue un seul viol

Gustavo Lasi, principal mis en cause dans le procès visant à élucider le meurtre de deux Françaises en Argentine en 2011, a avoué mercredi qu'il avait violé l'une d'elles mais a continué de nier les meurtres. De nombreuses questions restent en suspens.
 
Si la vérité n'a toujours pas éclaté, un aveu de taille a été livré. Interrogé pendant plusieurs heures par le tribunal de Salta (nord-ouest de l'Argentine) mercredi, Gustavo Lasi, le principal accusé du viol et du meurtre de deux Françaises en Argentine en 2011, a enfin décidé de s'exprimer et de répondre aux questions des parties, alors qu'il s'y était refusé depuis le début du procès.
Il devait répondre aux questions concernant Houria Moumni et Cassandre Bouvier, deux étudiantes en sociologie de 23 et 27 ans, qui ont été vues pour la dernière fois l'après-midi du 15 juillet 2011 à la Quebrada de San Lorenzo, un parc naturel prisé des promeneurs, à 10 km de la ville de Salta.
Il a rencontré "par hasard" les deux bourreaux
Dans son récit, le suspect affirme que ce jour-là, il a rencontré par hasard Daniel Vilte et Santos Vera, les deux autres Argentins accusés comme Lasi d'avoir battu, violé et tué les Françaises, dont les corps ont été retrouvés le 29 juillet 2011 dans le parc.

Parti avec le fusil de chasse de son père pour "tirer des pigeons", Lasi dit avoir suivi ses coaccusés sur un sentier, qu'il est resté en retrait quand Vilte et Vera ont rencontré les Françaises, leur ont dérobé un sac à main, avant de les brutaliser et de les menacer avec un revolver.
Il dit avoir commis un seul viol malgré les preuves ADN
Souvent confus, il a expliqué avoir remis sa carabine à ceux qu'il incrimine. Plus tard, après avoir entendu des cris disant "non, non", il s'est approché des Françaises, "agenouillées, le pantalon baissé, nerveuses et apeurées", à l'écart du chemin. Sans pouvoir nommer ni identifier la victime, il dit avoir commis un viol. Pourtant, les relevés de son empreinte ADN établissent qu'il a abusé des deux jeunes femmes.
Interrogé par le procureur, Lasi se présente comme une victime manipulée par les deux autres accusés. "Je me suis laissé entraîner. Vilte m'a dit de venir. Je n'ai pas été obligé, j'y suis allé pour ne pas passer pour une mauviette". De nombreuses questions restent toutefois en suspens et une rumeur persiste depuis 2011. Celle-ci affirme en effet que ces crimes seraient imputables à deux fils de notables locaux et que les trois accusés ne sont que pauvres boucs émissaires. Le verdict est attendu vendredi.
 
MetroNews - France

Brésil : Food, not Foot!

evento Pompéia - 2014 - valeu Amaury e Deddo Verde!

Au Brésil, la politique s’exprime souvent dans les rues, sur les murs ou les palissades : le street art est omniprésent, particulièrement à São Paulo. Il fallait s’attendre à ce que la contestation contre les dépenses suscitées par la Coupe du monde de football s’exprime aussi par l’art, et une œuvre de Paulo Ito, graffeur paulista de 36 ans, circule énormément sur les réseaux sociaux.
Il s’agit d’un enfant rachitique, criant famine, ayant devant lui, en guise de nourriture dans son assiette, un ballon de foot. Nul besoin de commentaire : le dessin en dit plus long qu’un discours contre la pauvreté au Brésil et les frais engagés pour l’organisation de la compétition (11 milliards d’euros), sous l’autorité de la richissime Fifa.

« On a besoin de nourriture, pas de football »

Ito dit avoir été inspiré par une peinture murale réalisée par le Français Goin en 2013 dans les rues d’Athènes. Un enfant noir, malheureux, la peau sur les os et un ballon à ses pieds, avec ce slogan : « On a besoin de nourriture, pas de football. »
NEED FOOD NOT FOOTBALL !
Goin 2013 @ Athens

Une journée nationale de manifestations contre la Coupe du monde a eu lieu la semaine dernière. Les opposants craignent que la liberté de manifester pendant le Mondial soit limitée par des lois sécuritaires et la présence imposante de forces de sécurité.

Mardi, des manifestants ont envahi le lieu d’exposition du trophée, en tournée dans le pays, à Bélem. L’événement a dû être annulé.
Avec ce graff, l’artiste ne vise ni la Fifa, ni le gouvernement, ni les amateurs de foot, dit-il.
« Je ne fais que dénoncer les problèmes du Brésil : la priorité de la classe politique est la lutte pour le pouvoir. Il y a des problèmes de santé, de sécurité, de logement, de pauvreté, d’absence de culture, d’éducation, de transports. Les problèmes sont les mêmes depuis des années. »

Rue 89 - France 

Thailande: Un coup d'état, un vrai

Le 22 mai, le général Prayuth Chan-ocha, chef de l'armée thaïlandaise, lors d'une allocution télévisée  -AFP/Thai Television
Lors d'une allocution télévisée, le général Prayuth Chan-ocha a annoncé, le 22 mai, que l'armée suspendait la Constitution et s'octroyait les pleins pouvoirs. Un couvre-feu a été imposé et les médias sont désormais soumis au contrôle de la junte. Dans la soirée à Bangkok, la diffusion de la BBC et de CNN était suspendue.

"Le Premier ministre intérimaire Niwattumrong Boonsongpaisan n'a pas participé aux rencontres organisées depuis le 21 mai par le général Prayuth entre les différents protagonistes pour tenter de résoudre la crise et personne ne sait où il se trouve actuellement", indique le site du quotidien The Nation. Ce coup d'Etat plonge le pays dans l'inconnu après plus de six mois de crise politique.

Le mardi 20 mai, l'armée avait décrété la loi martiale, indiquant que cela ne devait pas être assimilé à un coup d'Etat.
 

20.5.14

L'image du jour 20-05-2014

La foudre s'abat sur Guangzhou

La foudre s'abat sur Guangzhou
Des éclairs illuminent le ciel pendant un orage à Guangzhou , dans la province du Guangdong en Chine . REUTERS / Stringer