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11.8.13

Photo - Animaux - Concours de chants chez les coyotes

24 heures en images
Chapeau bas à la photographe Debbie DiCarlo qui a su immortaliser une leçon de hurlement délivrée par une maman coyote à ses deux petits, dans une réserve de faune à Hinckley, dans l'Etat américain du Minnesota.

Photo - Animaux - Bébé panda se réveille

24 heures en images
Nous nous en étions déjà fait l'écho dans cette galerie : un panda est né début juillet au zoo de Taipei, à la suite d'une insémination artificielle pratiquée sur une femelle offerte par la Chine à Taïwan. Voici le bébé en pleine séance d'éveil avec l'équipe du zoo, sur une photo diffusée le 7 août. Il faudra encore attendre trois mois avant sa première apparition publique.

Images du Monde - USA

24 heures en images - Dimanche 11 août
Le Grand Prismatic Spring, dans le parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis, sur une photo aérienne prise en juillet 2013. Il a fallu au photographe s'élever à 300 mètres au-dessus de l'énorme pièce d'eau chauffée à plus de 70°C pour en saisir toutes les nuances de brun, de jaune, de vert et de bleu.(Max Waugh/SOLENT NEWS/SIPA)

Bzzzzzzzzzzzzzzz – Quand un moustique vous pique

Vous vous grattez, râlez, jurez de les écrabouiller... Si les conséquences d'une piqûre de moustique sont bien connues, l'acte en revanche, reste plus énigmatique. Grâce à un microscope vidéo, des chercheurs de l'Institut Pasteur, à Paris, éclaircissent un peu le mystère.
Rarement une piqûre avait été filmée d'aussi près. On y voit le moustique – du type qui transmet le paludisme – en pleine action. Le dard de l'insecte fouine frénétiquement dans les tissus d'une souris anesthésiée, à la recherche de la veine qu'il finira par piquer.
qu'il finira par piquer.

Quand un moustique vous pique, par lemonde.fr
Très flexible, le dard s'étire presque jusqu'à former un angle droit. Après plusieurs essais, l’insecte finit par trouver la veine qui lui plaît.
"En général, ils peuvent boire pendant environ quatre minutes", explique National Geographic. Lors de cette piqûre, le moustique aspire tellement fort que la veine se dégonfle très rapidement :

 

8.8.13

Gibraltar : les (nouvelles) raisons de la discorde

Douanes aux frontières du territoire de Gibraltar. Arne Koehler/CCL'enclave britannique en territoire espagnol (africain) empoisonne toujours les relations entre Londres et Madrid. Cette fois-ci, les autorités de Gibraltar ont installé un récif artificiel en béton, qui empêche la présence des pêcheurs espagnols dans les eaux du Rocher.

De son côté, Madrid n'a pas tardé à se rappeler au bon souvenir de ses voisins gibraltariens. Le week-end dernier, les contrôles aux frontières du territoire ont subitement augmenté, provoquant de longues heures d’attente. Selon le journal britannique
The Times, on ne doute pas, à Londres comme à Gibraltar, que cette recrudescence est l’une des réponses de Madrid à l’implantation des récifs. Le quotidien conservateur espagnol ABC voit dans cette récente construction de récifs une manœuvre d’annexion : "les Anglais espèrent, comme tant d’autres fois, que nous laisserons faire et que nous accepterons".

Dans un communiqué, le gouvernement de Gibraltar estime que l’attitude espagnole renvoie aux "pages sombres" du pays : "de tels ralentissements délibérés furent pour la première fois imposés sous la dictature fasciste du Général Franco dans les années 1960. Il est invraisemblable qu’un gouvernement espagnol se revendiquant démocratique puisse user de telles tactiques" Du côté britannique, le ministre des affaires étrangères, William Hague, a fait part à son homologue espagnol de ses "sérieuses inquiétudes".

Le dialogue n'est pas rompu
Les Espagnols ont renchéri en menaçant d’imposer un droit de péage routier de cinquante euros aux frontières de l’enclave britannique. David Cameron, le Premier ministre britannique, s'est immédiatement dit "très préoccupé" par ces nouvelles annonces et a demandé "des explications". Mais pour le quotidien
ABC, "le gouvernement britannique semble refuser toutes les explications, que ce soient celles du Ministre des Affaires étrangères espagnol ou bien celles de notre ambassadrice à Londres". Pour Madrid, en effet, ces contrôles obéissent seulement à la nécessité de surveiller un "territoire sur lequel les trafics illicites sont fréquents", qui n’appartient pas à l'espace Schengen, et qui n'est donc soumis aux règles de libre circulation européenne.

Pour autant, rassure le journal
El País le dialogue n’est pas rompu, "le numéro deux du ministère des Affaires étrangères espagnol a manifesté la même "préoccupation" que celle du ministre britannique David Cameron (…) et a rappelé sa disposition à "poursuivre le dialogue et la collaboration avec le Royaume Uni et éventuellement avec Gibraltar".
COURRIER INTERNATIONAL