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12.1.12

Martine Aubry et Petit sarko se cherchent et se trouvent!

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Le président Nicolas Sarkozy était jeudi en visite à Lille, fief de Martine Aubry, pour présenter ses voeux aux fonctionnaires. La Première secrétaire du Parti socialiste n'a pas fait de cadeau au chef de l'Etat, lui demandant de "monter le niveau" du débat, alors que les petites phrases animent les échanges politiques de jour en jour, à un peu plus de trois mois de l'élection présidentielle.
En janvier 2008, Nicolas Sarkozy était déjà venu à Lille pour présenter le projet de Révision générale des politiques publiques (RGPP). Martine Aubry lui avait alors offert un vélo.
Pas de cadeau cette fois
Quatre ans plus tard, l'ambiance n'est plus aux amabilités entre le chef de l'Etat et la patronne du PS, qui n'avait cette fois pas prévu de cadeau lors de l'"accueil républicain". "Je n'ai pas le coeur à ça, je pense qu'il n'a pas fait de cadeau à la France", a-t-elle expliqué à la presse. "Moi, en général, je ne fais que ce que je ressens".
Lors de ses voeux, le chef de l'Etat n'a pas manqué de faire allusion à la présence de la patronne du PS. "C'est très important que nos concitoyens sachent que nous sommes capables, ne serait-ce que quelques instants, de dominer nos différences pour manifester simplement que la République impose à l'opposition comme à la majorité de savoir se parler et se respecter", a-t-il souligné.
Des propos saisis au vol par Martine Aubry, à la fin du discours. "Vos derniers mots, faites-les partager à M. Accoyer", a-t-elle glissé au chef de l'Etat. Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a créé la polémique en employant le terme de "guerre", mercredi lors de ses voeux, pour évoquer implicitement les conséquences d'une victoire de la gauche à la présidentielle.
Monter le niveau
"Si on pouvait arriver à monter le niveau de ce débat, la République et la France y gagneraient", a poursuivi Martine Aubry à l'adresse de Nicolas Sarkozy. "Faites partager (votre avis, NDLR) à François Hollande quand il parle de moi", a rétorqué le président. Allusion transparente à l'expression "sale mec", employée par le candidat socialiste à la présidentielle alors qu'il parodiait Nicolas Sarkozy devant des journalistes.
"Mais je partage votre avis, d'ailleurs sur Accoyer", a avoué le chef de l'Etat à la maire de Lille. "Faites-le partager, j'essaierai de le faire chez moi", a rétorqué Martine Aubry. "Mais je suis sûr que vous essaierez, j'en suis sûr", a répondu sèchement Nicolas Sarkozy.
Quelques minutes plus tard, la patronne du PS s'est payé le luxe de bloquer un bref instant le départ du président de la République, en s'attardant dans le passage pour répondre à la presse.

L'image du jour 12-01-2012

Manifestation contre un projet d'expropriation aux Philippines

Manifestation contre un projet d'expropriation aux Philippines
Aux Philippines, la police anti-émeute confrontée à la colère d’habitants qui protestent contre la démolition programmée de maisons dans le village de San Juan, près de Manille. REUTERS/Romeo Ranoco.

11.1.12

Le danger nucléaire existe: puisque les suisses s'en méfient...


La Suisse distribue tous les dix ans des pastilles d'iode destinées à un traitement préventif en cas d'accident nucléaire (photo archive).
La Confédération distribue tous les dix ans des pastilles d'iode à la population, destinées à un traitement préventif en cas d'accident nucléaire.

Allemagne: un procureur abattu en plein procès



L'homme a tiré à trois reprises sur le représentant du ministère public alors que se déroulait son procès à Dachau, dans le sud de l'Allemagne.
Un prévenu a abattu mercredi un procureur en plein procès au tribunal d'instance de Dachau, dans le sud de l'Allemagne, a-t-on appris auprès du ministère de la justice du Land de Bavière. L'homme a tiré à trois reprises sur le représentant du ministère public alors que se déroulait son procès, a-t-on précisé de même source.
"L'homme a été arrêté. Nous devons voir s'il a tiré sur d'autres personnes mais il n'y a pas pour le moment d'élément permettant de dire qu'il y a d'autres blessés", a déclaré un porte-parole de la police, Peter Griesser. "De nombreux témoins des tirs sont en état de choc", a-t-il ajouté.
Le 1er juillet 2009, un Allemand d'origine russe de 28 ans avait poignardé à mort une Egyptienne, en plein procès à Dresde. Il a été condamné à la prison à vie en novembre de la même année.
Avec

10.1.12

Le couple diabolique, ou comment se foutre de la gueule du monde!



Berlin, 09 janvier 2012 - Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se seront efforcés d'afficher leur entente lundi dans la crise financière, en particulier sur le maintien de la Grèce dans l'euro, malgré des désaccords persistants sur les modalités d'introduction d'une taxe sur les transactions financières.
Nicolas Sarkozy voudrait forcer l'allure pour prélever cette taxe sur les transactions financières internationales, dite taxe Tobin, tandis que la chancelière allemande elle reste attachée à la recherche d'un compromis en Europe, sur cette taxe.
D'ailleurs, Mme Merkel a ajouté que "personnellement", elle pouvait "imaginer une telle taxe au niveau de la zone euro" seule, tout en précisant que cette option n'était pas soutenue par l'ensemble de son gouvernement.
Quoi qu'il en soit les banquiers et le syndicat patronal français, ne sont pas d'accord avec le Président pour que celui-ci instaure cette taxe et fasse cavalier seul, si celle-ci n'est pas envisagée au niveau des 27 pays de l'UE.
Pour le reste des problèmes concernant la résolution de la crise financière européenne, le couple "Merkozy" a affiché son accord sur la marche à suivre pour tenter d'endiguer une crise de la zone euro toujours plus aigue, malgré et toujours une divergence de ton lorsqu'il s'agit de hiérarchiser efforts de discipline et efforts de croissance.
La France et l'Allemagne souhaitent que l'accord européen renforçant la discipline budgétaire, sur lequel 26 des 27 pays de l'UE qui se sont engagés début décembre, soit signé "pour le 1er mars" a déclaré le président français.
La réunion prévue ce mardi, avec Christine Lagarde (FMI), qui est attendue à Berlin, ainsi que le premier ministre italien.